Je pensais que ça ne se faisait plus, des thrillers comme ça, qu'ils avaient, d'un commun accord, décidé d'arrêter, que c'était en quelque sorte devenu interdit. Je croyais aussi qu'il était désormais puni par la loi de filmer de cette façon-là. On croirait la caricature d'un des plus mauvais épisodes de 24. C'est laid, mais qu'est-ce que c'est laid ! Et comme si ça ne suffisait pas, Afonso Poyart nous balance régulièrement des visions atroces faites d'images subliminales et d'effets clipesques dégueulasses qui nous renvoient plus de vingt ans en arrière. C'est ainsi qu'il met en image les fameuses prémonitions d'Anthony Hopkins, une sorte de précog sans âge qui devine l'avenir des
gens en leur frottant l'épaule (ça ne fonctionne que s'il frotte avec
suffisamment d'énergie). J'ai tenu 45 minutes, et c'est déjà beaucoup. Je n'ai pas eu le temps de croiser Colin Farrell, qui doit vraisemblablement jouer le serial killer ou un livreur de pizzas.
Le médium de pacotille campé par Hopkins enquête sur un psychopathe doté du même don que lui (le frottement d'épaule). Ce tueur a choisi d'éliminer les personnes malades, en fin de vie, condamnées à la souffrance et dont la mort lui semble être le seul salut. Afonso Poyart pose ainsi avec la subtilité d'un rhinocéros en rut la question de l'euthanasie et place son héros vieillissant devant un sérieux cas de conscience. Son alter ego maléfique a-t-il raison d'épargner à ses victimes une lente et pénible agonie ? Avec Se7en et Le Silence des Agneaux pour modèles écrasants, Prémonitions fait partie de ces thrillers qui se veulent graves et ambiguës, cherchant à chambouler le spectateur au plus profond de son être. Dans les faits, il parvient seulement à nous agacer de par son insondable nullité, à nous pousser à bout. Anthony Hopkins est d'un ridicule absolu. Il plisse continuellement les yeux pour avoir toujours l'air en pleine réflexion, le cou légèrement avancé, comme une vieille tortue que l'on aurait envie de jeter à l'eau. Notons également la présence de la plantureuse Abbie Cornish, qui fait plus d'une fois loucher un caméraman à la libido en pleine ébullition, mais qui est si mauvaise là-dedans, ça fait peine à voir... Après ce film, Afonso Poyart est retourné vivre au Brésil, où il s'est passionné pour les arts martiaux mixtes. Nous n'avons plus de nouvelles de lui.
Le médium de pacotille campé par Hopkins enquête sur un psychopathe doté du même don que lui (le frottement d'épaule). Ce tueur a choisi d'éliminer les personnes malades, en fin de vie, condamnées à la souffrance et dont la mort lui semble être le seul salut. Afonso Poyart pose ainsi avec la subtilité d'un rhinocéros en rut la question de l'euthanasie et place son héros vieillissant devant un sérieux cas de conscience. Son alter ego maléfique a-t-il raison d'épargner à ses victimes une lente et pénible agonie ? Avec Se7en et Le Silence des Agneaux pour modèles écrasants, Prémonitions fait partie de ces thrillers qui se veulent graves et ambiguës, cherchant à chambouler le spectateur au plus profond de son être. Dans les faits, il parvient seulement à nous agacer de par son insondable nullité, à nous pousser à bout. Anthony Hopkins est d'un ridicule absolu. Il plisse continuellement les yeux pour avoir toujours l'air en pleine réflexion, le cou légèrement avancé, comme une vieille tortue que l'on aurait envie de jeter à l'eau. Notons également la présence de la plantureuse Abbie Cornish, qui fait plus d'une fois loucher un caméraman à la libido en pleine ébullition, mais qui est si mauvaise là-dedans, ça fait peine à voir... Après ce film, Afonso Poyart est retourné vivre au Brésil, où il s'est passionné pour les arts martiaux mixtes. Nous n'avons plus de nouvelles de lui.
Prémonitions d'Afonso Poyart avec Anthony Hopkins, Abbie Cornish et Colin Farrell (2015)
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