On doit aussi au regretté Stan Winston, grand maître des effets spéciaux ayant notamment travaillé pour Spielberg et Cameron, deux longs métrages en tant que réalisateur. Le premier, Pumpkinhead, sorti en 1988, jouit d'une belle réputation, c'est donc avec une certaine curiosité que je m'y suis risqué. Il s'agit de l'adaptation d'un très bref poème signé Ed Justin que l'on pourrait grosso mierdo traduire ainsi : "Si t'as des emmerdes / Fais appel à Pumpkinhead". Pumpkinhead n'est autre qu'un démon, le démon de la vengeance pure, froide et implacable. Il a une sale tronche toute déformée, en forme de potiron, comme l'indique son blaze, et mesure environ 3 mètres : vous n'avez franchement pas envie de croiser sa route, croyez-moi. Assez proche de la reine d'Aliens, Pumpkinhead a plutôt une bonne allure et entretient la nostalgie des amateurs de films d'horreur pour les effets spéciaux d'antan ; il permet à Stan Winston d'exploiter ses talents bien connus pour donner vie à des monstres en animatronique.
Anéanti par la mort accidentelle de son fils, défoncé par une bande de jeunes débiles venus tester leurs motocross dans les collines de ce bled paumé, Lance Henriksen choisit de faire appel au fameux démon pour assouvir sa terrible soif de vengeance. Il s'adresse donc à la sorcière du coin pour ranimer le démon qui sommeillait dans un vieux cimetière ultra glauque. Comme dans tout bon pacte avec des forces maléfiques, Lance Henriksen devra faire couler son propre sang pour espérer voir sa prophétie vengeresse s'accomplir. Une fois réveillé, Pumpkinhead se révélera aussi impitoyable que le veut sa réputation et quelques jeunes tocard en feront les frais...
Anéanti par la mort accidentelle de son fils, défoncé par une bande de jeunes débiles venus tester leurs motocross dans les collines de ce bled paumé, Lance Henriksen choisit de faire appel au fameux démon pour assouvir sa terrible soif de vengeance. Il s'adresse donc à la sorcière du coin pour ranimer le démon qui sommeillait dans un vieux cimetière ultra glauque. Comme dans tout bon pacte avec des forces maléfiques, Lance Henriksen devra faire couler son propre sang pour espérer voir sa prophétie vengeresse s'accomplir. Une fois réveillé, Pumpkinhead se révélera aussi impitoyable que le veut sa réputation et quelques jeunes tocard en feront les frais...
Pumpkinhead a effectivement du charme et m'aurait sans doute beaucoup plu si je l'avais découvert adolescent. Il y a là une bonne ambiance, sombre et bien craspec, qui fait plaisir à voir. Stan Winston aime le cinéma d'horreur et il fait ça sérieusement, cela se sent. Il situe son film dans un de ces coins reculés comme les adorent les réalisateurs spécialisés dans le genre, sans toutefois tomber dans les clichés. Une introduction efficace, où le personnage, campé ensuite par Henriksen, enfant, assiste aux exactions du Pumpkinhead, plante parfaitement le décor, donnant d'emblée un puissant parfum de conte macabre et fantastique au film. On peut donc aisément comprendre pourquoi le premier long métrage de Stan Winston jouit d'une si bonne réputation et qu'il est même culte pour certains aficionados. Vu aujourd'hui, certains passages mettant en scène ces ados idiots sont assez risibles, et je dois avouer que j'ai eu un peu de mal à me passionner pour cette histoire si linéaire et prévisible, malgré le soin réel apporté à l'ouvrage et l'évidente sincérité des humbles artisans impliqués.
Pumpkinhead : le démon d'Halloween de Stan Winston avec Lance Henriksen, Jeff East et Cynthia Bain (1988)
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