Avec Fast Five, Vin Diesel passe la cinquième ! Ok, elle est facile et tout le monde l'a déjà faite, c'est même la tag-line de l'affiche, mais il est vrai que pour ce cinquième volet de la série qui a fait de lui une méga star (sachant qu'il est absent du 2 et du 3), l'acteur/producteur a mis les petits plats dans les grands ! Et quand on imagine un colosse pareil manipuler de la vaisselle, dites-vous bien que ça fait des dégâts, ça déménage et ça valdingue dans tous les sens ! Dès la première scène, des bagnoles conduites par des abrutis prennent en chasse un train pour braquer d'autres bagnoles dernier cri qui se trouvent à l'intérieur. Résultat : un festival pyrotechnique qui vous nettoiera les tympans et qui fera sortir vos mirettes de leurs orbites pour mieux vous préparer aux deux heures qui suivent. Cette scène d'ouverture a en effet le mérite d'annoncer la couleur : si vous êtes venus pour voir des bolides faire des acrobaties improbables et des héros aux yeux rapprochés du nez survivre à l'impossible, alors vous en aurez pour votre argent ! Intellectuels, philosophes, matheux, Alain Finkielkraut et autres esprits trop cartésiens, passez votre chemin, Fast & Furious 5 est un divertissement débile totalement assumé et taillé sur mesures pour ceux qui n'en attendent strictement rien d'autre.
Fast & Furious 5 nous propose aussi un duel d'acteurs comme on en voit plus beaucoup dans les gros films d'actions hollywoodiens actuels. Après Mathieu Kassovitz dans le pénible Babylon AD et son sympathique making-off, Vin Diesel trouve enfin un adversaire à sa (dé)mesure en la personne de Dwayne Johnson aka "The Rock" (le caillou, 2m30 de haut, 2m30 de large, 120 kilos de viande rouge, de quoi faire un putain de méchoui) ! Leur confrontation fait des étincelles car on a véritablement face à nous deux freaks humains impressionnants comme seule l'Amérique peut en produire ; un duo de bêtes de foire simplement bonnes à affamer, à vêtir de guenilles et à lâcher dans la même cage, histoire de les voir s'affronter en comptant les points. Ce film, c'est un peu ça. A eux deux, Vin Diesel et Dwayne Johnson proposent un spectacle infiniment plus réjouissant que le tristounet The Expendables, la réunion d'anciens combattants mollement filmée par le vétéran Sly Stallone, où la barbaque avait beau être en plus grande quantité à l'écran, elle était dans un état de décomposition avancée et dégageait une légère odeur de putréfaction !
Vin Diesel et Dwayne Johnson apparaissent ici en pleine possessions de leurs moyens, au zénith de leur charme bestial ; ne sachant pas jouer la comédie, ils misent très naturellement tout sur la contraction de leurs muscles deltoïdes et la mise à jour de leurs intercostaux. Dwayne Johnson traverse le film en laissant de la testostérone dans son sillage tandis que Vin Diesel nous gratifie de quelques regards caméra plein d'androgènes et imprévus mais gardés au montage tant ils ont le pouvoir de laisser le spectateur plaqué au fond de son fauteuil, la peur au ventre, fasciné. Quand il s'exprime, Diesel prend son temps, captive complètement l'assemblée ou flingue une scène à lui seul. Pas d'entre-deux chez les champions ! Quand il apparaît, Dwayne Johnson attire invariablement l'attention sur la raie de son gros cul, aucun caleçon n'étant suffisamment large pour accueillir son anaconda et ne disposant pas à proprement parler de hanche. La raie de la star dépasse toujours clairement de ses pantalons taille basse car portés pour laisser le champ libre et mettre en valeur ses volumineux abdos. Inutile de dire qu'entouré par ces deux molosses, Paul Walker a bien piètre allure, malgré une tronche de beau gosse travaillée chaque matin des heures durant devant sa glace et de petits biscotos bien affutés, gagnés à la sueur de son front dans les salles de muscu. Côté actrice, l'habituelle Jordanna Brewster et les nouvelles venues Elsa Pataky et Gal Gadot assurent la décoration des scènes en intérieur. Au petit jeu du "qui d'entre nous sent le plus la teub", imposée par la production, Elsa Pataky gagne sur un score modeste, mais je ne fais là que vous transmettre le simple avis de mon propre "mini-moi", pas spécialement fier de lui sur ce coup-là...
Vin Diesel et Dwayne Johnson apparaissent ici en pleine possessions de leurs moyens, au zénith de leur charme bestial ; ne sachant pas jouer la comédie, ils misent très naturellement tout sur la contraction de leurs muscles deltoïdes et la mise à jour de leurs intercostaux. Dwayne Johnson traverse le film en laissant de la testostérone dans son sillage tandis que Vin Diesel nous gratifie de quelques regards caméra plein d'androgènes et imprévus mais gardés au montage tant ils ont le pouvoir de laisser le spectateur plaqué au fond de son fauteuil, la peur au ventre, fasciné. Quand il s'exprime, Diesel prend son temps, captive complètement l'assemblée ou flingue une scène à lui seul. Pas d'entre-deux chez les champions ! Quand il apparaît, Dwayne Johnson attire invariablement l'attention sur la raie de son gros cul, aucun caleçon n'étant suffisamment large pour accueillir son anaconda et ne disposant pas à proprement parler de hanche. La raie de la star dépasse toujours clairement de ses pantalons taille basse car portés pour laisser le champ libre et mettre en valeur ses volumineux abdos. Inutile de dire qu'entouré par ces deux molosses, Paul Walker a bien piètre allure, malgré une tronche de beau gosse travaillée chaque matin des heures durant devant sa glace et de petits biscotos bien affutés, gagnés à la sueur de son front dans les salles de muscu. Côté actrice, l'habituelle Jordanna Brewster et les nouvelles venues Elsa Pataky et Gal Gadot assurent la décoration des scènes en intérieur. Au petit jeu du "qui d'entre nous sent le plus la teub", imposée par la production, Elsa Pataky gagne sur un score modeste, mais je ne fais là que vous transmettre le simple avis de mon propre "mini-moi", pas spécialement fier de lui sur ce coup-là...
Revenons à présent au film à proprement parler. Le scénariste derrière tout ça a eu la chic idée de faire de ce nouveau volet rapide et furieux un film de braquage "à l'ancienne", puisque notre gang accro aux grosses cylindrées doit réaliser un dernier gros coup avant de se ranger définitivement et mener une vie tranquille (chose impossible tant qu'on est pas milliardaire, si l'on en croit ce film et tout un tas d'autres venus d'Hollywood). Le film consiste donc en la réunion d'une équipe de choc capable de réaliser ce braquage, de sa préparation millimétrée à sa réalisation chaotique. Tout ça est un brin rendu compliqué par des agents du FBI menés par The Rock, bien décidé à épingler Vin Diesel avant son méfait, mais paralysé par le fait qu'ils se trouvent tous au Brésil, et plus précisément à Rio de Janeiro, où l'arrestation américaine est légalement impossible. Une critique qui a d'ailleurs été adressée à ce film, au milieu d'un accueil majoritairement très favorable, consistait d'ailleurs à lui reprocher de véhiculer une sale image de la ville sud-américaine, telle que vue par Hollywood, où règnent donc en maître corruption, drogue, insécurité, violence et inégalités. En effet, ce n'est pas dans Fast & Furious 5 que vous sera proposée une véritable analyse géopolitique crédible de la ville de Rio. Pour cela je vous conseille plutôt Le Dessous des cartes spécial Brésil. Ici, la géographie particulière de Rio de Janeiro permet au film de nous livrer quelques scènes dignes d'un jeu vidéo de plateforme. Le décor est un simple prétexte, un "monde", un "level" permettant aux personnages de sauter de toits en toits. Comme dit précédemment, tout ça a le mérite d'être pleinement assumé. On n'est pas dans l'infâme Die Hard 4, par exemple, où les scènes d'action improbables et le côté "jeu vidéo filmé" allaient totalement à l'encontre de l'esprit de la franchise.
Dans FF5 (à ne pas confondre avec la série Final Fantasy, les rôlistes seraient déçus !), certaines scènes d'action sont évidemment too much et on ne croit pas vraiment à la titanesque poursuite finale, où deux voitures sèment des flics, également bien véhiculés, alors qu'elles traînent derrière elles un énorme coffre blindé qui détruit tout sur son passage (et doit peser 120 tonnes). On n'y croit pas, mais on regarde quand même, avec de grands yeux, et l'envie de savoir jusqu'où ils oseront aller ! Tout le film m'a plongé dans cet état de curiosité absurde, ma foi pas désagréable. J'ai aussi pu constater que contrairement à bien des films d'action actuels, Fast & Furious 5 parvient assez bien à mêler image de synthèse et véritables cascades, on ne voit pas vraiment la différence. Malgré un léger ventre mou, chose difficilement évitable quand on lance le film sur un tel rythme, Fast & Furious 5 remplit aisément son cahier des charges et parvient plutôt bien à remplir sa mission durant 130 minutes. Une fois terminé, par contre, tout en reconnaissant avoir passé un assez bon moment, on se jure que l'on ne reverra plus de film de cette espèce de si tôt, comme rappelé à l'ordre par les derniers neurones valides qu'il nous reste. Enfin, je tiens à préciser que j'ai vu ce film avec mon père, qui est le président du fan-club français de Vin Diesel, ce fut donc un plaisir coupable et partagé.
Fast & Furious 5 de Justin Lin avec Vin Diesel, Paul Walker, Dwayne Johnson, Jordana Brewster et Tyrese Gibson (2011)
Chouette critical!
RépondreSupprimerJ'arrête ma lecture pour me marrer sur :
RépondreSupprimer"The Rock" (le caillou, 2m30 de haut, 2m30 de large, 120 kilos de viande rouge, de quoi faire un putain de méchoui)
Je reprends tout de suite !
Super chouette critical. Je ne le verrai pas mais je le verrai ptet et ce sera de ton seul fait à toi et à ton reup.
RépondreSupprimerP.S. : l'accoutrement de The Rock ne "fait pas" FBI pour deux sous, on croirait un X-Man.
:D
RépondreSupprimerLes "tenues" "normales" du FBI ne lui "vont" pas. :-/
RépondreSupprimerJe le materai jamais mais c'est cool que tu l'aies maté !
RépondreSupprimerCritique à double tranchant : on se dit "porqué no" puis on se dit "ma porqué si !?" O_o
RépondreSupprimerJe ne regarderai jamais ce film.
RépondreSupprimerMon plaisir coupable de l'année!!!
RépondreSupprimerC'est bien le meilleur de la série.
RépondreSupprimerPas dur ! :D
RépondreSupprimerIls sont pas copains dans ce film (Vin Diesel et The Rock) ?! Il me semblait qu'ils étaient potes.
RépondreSupprimerIls sont d'abord ennemis (SPOILER) mais ils finissent par entretenir des rapport cordiaux voire amicaux à la toute fin. Il ne serait d'ailleurs pas étonnant de les voir former un duo de choc dans Fast & Furious 6 (le film est déjà en préparation et a pour working title "The Fast and The Furious 6" -on annonce le retour de Michelle Rodriguez et l'arrivée de Jason Statham) !
RépondreSupprimerKurt Russell jouera dans Fast & Furious 7, réalisé par James Wan (Saw, Insidious, Conjuring...).
RépondreSupprimer:-|
RIP PAUL WALKER
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