
Pour en revenir à La Machine à me faire paumer mon temps, la question que l'on se pose ici est la suivante : qu'a donc fait grampa' Herbert George pour mériter ça ? La question est en effet laissée en suspens car on nage ici dans le domaine de l'implicite puisque Simon Wells choisit une voie plus insidieuse que Maiwenn et se contente tout simplement d'assassiner le bouquin d'HG (prononcez "Ei-ch'-Jay" pour les intimes ou encore "Hèrbère" pour les fans allemands). Il ridiculise l'histoire de son bisaïeul, bien aidé par un Jeremy Irons survolté dans la peau de l'Über-Morlock, le chef des Morlocks qui martyrisent les petits Eloi (nota bene : il y avait justement un petit blond nommé Eloi dans ma classe de sixième, Eloi Lachuer, et coïncidence, c'était aussi le souffre-douleur de la classe – je tiens à vous préciser que je n'ai pas participé à l’hallali, je faisais profil bas parce que j'étais relativement bien positionné sur la liste des souffres-douleur alternatifs). Bref, le film est très très mauvais et depuis, Simon Wells s'est spécialisé dans le film d'animation en participant notamment à Madagascar, Souris City et Gang bang de requins. Je pense que ça en dit long. A ce piètre film, préférez la version de 1960 signée George Pal qui, elle, rendait un bel hommage à l’œuvre cinégénique de Wells.
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Après les succès de Vorace et Memento, Guy Pearce enchaînait les mauvais choix |
De mon côté, j'appellerai mes deux gosses Herbert et George, non pas en l'honneur de l'écrivain anglais ou pour réparer l'erreur commise par Simon Wells, non non, seulement parce que je trouve ces deux prénoms d'une classe folle ! Mon frère a prévu d'appeler ses gosses Matt et Damon quel que soit leur sexe ! Il est à deux doigts de réaliser ce rêve, il ne lui manque qu'une femme consentante.
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