25 janvier 2011

A l'intérieur / Martyrs

Le nom d'Alexandre Bustillo, l'un des deux zozos derrière ce film, me dit quelque chose. En effet, j'ai longtemps été abonné à Mad Movies, mensuel français consacré au "plus fort du cinéma" si l'on s'en tient à la phrase d'accroche qui apparaît dorénavant sur chacune de ses unes. Pour être plus clair, ce magazine s'intéresse au cinéma "de genre" : fantastique, science-fiction, horreur, etc. J'ai eu ma période, quand j'étais ado, où ce cinéma-là était mon centre d'intérêt numéro 1. Je ne pense pas avoir été le seul dans ce cas et je ne dénigre pas mes goûts passés, guilty as charged d'avoir été un fana de films d'horreur. Aujourd'hui encore, alors que j'ai fini par comprendre que 98% de ces films étaient tout à fait merdique, je continue à en mater quelques-uns et à me tenir au courant. Comme quoi, on ne se refait pas...




Alexandre Bustillo était donc journaliste au sein de ce magazine. Peut-être même qu'il l'est toujours. J'avais bien gardé son nom en mémoire parce qu'il coïncide avec la chute de Mad Movies qui, au départ, était un papelard respectable et de grande qualité. Bon, une question se pose alors : Mad Movies était-il réellement un magazine de qualité ou bien est-ce tout simplement moi-même qui suis devenu un peu moins con en grandissant ? Non, croyez-moi, il n'y aurait qu'à comparer n'importe quel article d'aujourd'hui avec un autre d'il y a quelques années pour se rendre compte que tout s'est cassé la gueule : du style de leurs rédacteurs, désormais rempli de tics tout bonnement insupportables, jusqu'aux films dont ils font les éloges (à les croire, Jusqu'en Enfer est le plus grand chef d'œuvre de ces dernières années). Bref. A travers les quelques articles que j'ai pu lire de cet Alexandre Bustillo, je crois connaître ses deux ou trois idées ou convictions sur le cinéma ou, pour être plus précis, sur ce que doit être un bon film d'horreur. Faut dire qu'on a vite fait le tour... A l'Intérieur n'est donc que la mise en application de ces quelques convictions puériles.


Julien Maury et Alexandre Bustillo, réalisateurs d'A l'Intérieur. Moi je ne leur prête pas ma caméra, même pour 600 kilos d'or pur.

Pour Bustillo, et certainement pour son compère (ils sont deux à avoir commis cette atrocité) et sûrement hélas pour bien d'autres énergumènes de leur genre, un film d'horreur se doit de ne jamais rien suggérer, d'être extrêmement premier degré, terre-à-terre au possible, jusqu'au-boutiste et ultra brutal. Ça doit littéralement prendre par les tripes. Bon, admettons, à la rigueur, pourquoi pas. Encore faut-il avoir quelque chose à dire... Je ne me souviens pas de l'histoire d'A l'intérieur, si toutefois il y en a bien une. Je garde juste le souvenir d'un huis-clos minable où deux femmes se retrouvent confrontées et finissent par s'entre-tuer. On sera peu étonnés de retrouver parmi elles Béatrice Dalle, abonnée pour le meilleur et surtout pour le pire aux films français qui se veulent "choc". On pourra en revanche découvrir Alysson Paradis, qui en plus d'avoir pour handicap d'être la sœur d'une loque humaine sans talent, et donc la belle-sœur d'un acteur à minettes qui a fait son temps, a désormais le maigrelet curriculum vitae entaché par ce film, l'un des plus détestables qu'il m'ait été donné de voir.




En réalité, je ne me souviens que d'une série de prétextes pour faire exploser la chair, pour déchaîner la violence et enchaîner les effets gores, filmés avec une complaisance évidente. Ah, si vous aimez ça, vous allez être servis. Mais si vous aimez ça, au point d'adorer ce film, alors je ne vous envie pas, car vous avez un grain ! Ce film est extrêmement dégueulasse, d'une laideur et d'une obscénité incomparables. Il fout la nausée. Il n'est rien d'autre que l'œuvre d'esprits malades, qui s'amusent à mettre en scène une femme enceinte se faire exploser le ventre à coup de fusil à pompe, et une autre, baignant déjà dans le sang, se faire percer l'œil à coup de ciseaux à travers une porte. Et je ne vous dis que ça, alors que le film est une série de scènes de cet acabit... Je serais presque curieux de voir le making of, pour savoir si nos deux réalisateurs prenaient réellement leurs pieds en tournant tout ce cirque infâme.




Un film comme ça n'aurait même pas dû connaître les honneurs d'une sortie en salles, il aurait dû être censuré. C'est moche ce que je dis, mais je le pense. Le pire, c'est qu'A l'intérieur est tristement représentatif de toute une série de films d'horreur français, qui se veulent ultra directs, secs, rugueux, violents et gores. Je pense ainsi à l'abominable Martyrs, le film à vomir signé Pascal Laugier, au moins aussi détestable qu'A l'Intérieur : il met en scène la vengeance sanguinolente de deux filles débiles finalement victimes d'une secte qui s'amuse à amener des êtres humains au plus proche de la mort, en les torturant à outrance, pour vivre à travers eux une expérience unique (je viens de tout vous raconter). Quelle idée... Dans sa critique, parue dans Mad Movies, Alexandre Bustillo décrit sans surprise Martyrs comme le "film parfait", un "chef-d'œuvre". Ça nous donne une idée de ce qu'il doit penser de son propre film, qui est exactement du même tonneau ! On n'arrête pas le progrès...




Ce qu'il y a de plus étonnant, c'est que les auteurs de ces films atroces citent inévitablement John Carpenter parmi leurs cinéastes favoris. Ils ne jurent que par lui. Or, Carpenter ne s'est heureusement jamais abaissé à tourner des merdes pareilles, son cinéma n'a rien à voir avec tout ça. D'ailleurs, il dénonce à longueur d'interviews des films comme Saw ou Hostel qu'il qualifie de "torture porn", peut-être l'une des raisons qui l'ont amené à cesser toute activité pendant près de 10 ans. Il n'a pourtant pas tort. Ces films sont bel et bien à rapprocher de la plus basse et craspec pornographie, les envies et les pulsions les plus macabres trouvent ici leur lieu d'expression. Peut-être que ça en soulage certains, et que Martyrs, tout comme A l'Intérieur, permet de canaliser un peu quelques tarés, mais je n'y crois pas trop. Ces films sont des déchets.




Je dis tout ça, je vous parle de censure, alors que je suis un grand fan de Massacre à la tronçonneuse, je suis un gros gaucho de mes deux, fervent défenseur de la liberté d'expression et des artistes de tout poil. J'écris actuellement un mémorandum sur Staline parce que le communisme et sa dégénérescence me fascinent. Je suis rouge de la tête au pied, je suis un gros facho d'extrême gauche. Je ne suis pas conservateur, je bouffe sans, je mange bio. Je ne suis pas catho, je vis en plein Pays Cathare, je suis le dernier des connards et je vous dis là un beau bobard. De la part d'un tocard, je conçois que ce soit fendard. J'étais dans la rue lors des dernières manifs, motivé comme jamais, avec mon pare-balle, ma coque pour mon service trois-pièces, ma matraque et mon canif. Et malgré tout ça, je le pense et je le redis : des films comme A l'Intérieur ou Martyrs ne devraient pas sortir en salles. Ils sont simplement l'expression d'esprits dérangés, qui se complaisent à filmer ce qu'ils refoulent sans doute au quotidien, leur envie de meurtre, leur soif de violence, leur besoin de voir des corps déchiquetés, gonflés, déformés. J'éprouve un mépris infini pour ces gens. J'avais un pote comme ça. Il avait des dossiers entiers de photos de cancers, d'actes zoophiles et de meurtres prises par les meurtriers eux-mêmes. Authentique. Il était fan de Soldier Of Fortune et il dépeçait virtuellement les cadavres qu'il laissait sur sa route en prenant au moins deux minutes et environ 200 cartouches d'uzis par victime. Il passait des soirées entières à planter un couteau dans le mur de son appartement tout en faisant une croix sur sa caution. Il m'a avoué avoir plongé le cadavre d'un chat dans l'acide pour "voir ce que ça fait", il m'a également avoué avoir l'intention de fabriquer du LSD artisanal pour arrondir ses fins de mois. Il est PhD depuis 2008. Véridique.

On ne s'étonnera pas de voir, en cliquant sur la fiche d'A l'intérieur sur le site Allociné, que la critique la plus positive a été attribuée par Mad Movies, qui pousse le bouchon jusqu'à parler, je cite, d'"une date dans l'Histoire du cinéma d'horreur". Ça laisse songeur...


A l'intérieur d'Alexandre Bustillo et Julien Maury avec Béatrice Dalle et Alysson Paradis (2007)
Martyrs de Pascal Laugier avec Morjana Alaoui et Mylène Jampanoï (2008)

31 commentaires:

  1. Nous avons là un très bon article sur l'essence même des films d'horreur...

    Tu as réussi à mettre un mot, que dis-je un article entier concernant la décadence des films d'horreur ainsi que leur simplicité profonde.

    Merci

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  2. Sacrée déclaration ! Une mise au sans équivoque de ce que tu penses de Mad Movies, de Bustillo, de Vanessa Paradis et de son mari. J'espère que quelques aficionados de Mad Movies et de ce film viendront lire ta prose, histoire d'alimenter le débat.

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  3. Je n'ai pas vu ce film, mais j'ai vu Martyrs il y a un petit bout de temps, et c'est vrai que c'est une sacrée daube, non content d'être très idiot il est vraiment malsain, prétextant ses vaines scènes dégueulasses par une vieille idée métaphysique fumeuse..

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  4. Très malsain, oui. Je n'ai pas employé ce mot dans ma critique, mais j'aurais dû. :)
    Et dis-toi qu'A L'Intérieur est pire encore.

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  5. un film honteux,oui! Béatrice Dalle est misérablke!

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  6. Ce papelard me rappelle de longues et chaudes conversations avec mon ami Fellaga, auteur de ce papelard, il y a déjà quelques années, et au-delà de l'adéquation parfaite de nos points de vue et sensibilités sur le sujet, ces souvenirs suffisent à me faire monstrueusement triquer.

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  7. Ah, toi aussi tu as envie de coincer un petit grappin entre les incisives de la mère Paradis et de tirer bien fort. Coquinou.

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  8. Je suis d'accord avec ce texte! j'ajoute que ce film n'a même pas été interdit aux moins de 18 ans. C'est a n'y rien comprendre! A l'intérieur est absolument horrible, et il en faut pourtant beaucoup pour me choquer quand on verse dans le gore. Là, il n'y a que ça. C'est d'une cruauté absurde et immonde. Aberrant.

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  9. De toutes façons les interdictions c'est du grand foutage de gueule. D'après les gros secrets Allociné, un film tel que Martyrs avait tout d'abord été interdit aux -18, mais comme ça devait bien faire chier les producteurs et le réal, ils ont pleuré jusqu'à ce que madame la ministre en personne demande au comité de classification de revoir leur jugement. Verdict : interdiction aux -16. Peut-être que si on demande à nouveau de le réexaminer, le film sera classé "film pour enfants". A croire qu'un œil crevé fait moins mal aux yeux quand on déjà vu la scène. Ou qu'il nous prenne pour des cons, tout est possible. En tout cas, c'est toujours une sacrée aubaine marketing de frôler le -18.

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  10. Vivement que les tocards débarquent et qu'on se foute sur la gueule ! Que quelqu'un foute un lien vers cet article sur le mur facebook de madmovies !

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  11. Ce texte est misérable... L'auteur confond tout, il mélange cinéma et réalité.
    Si à "l'intérieur" ou "martyr" vous dérange c'est qu'ils font écho en vous...Alors qui a un problème?
    Cette réaction violente face à ces films, donne plutôt à penser que vous avez un problème de violence refoulée ou autre, vous en parlez mieux que moi.
    Ce sont des films d'horreur, point! Si cela vous dérange profondément, ne les regardez pas ou alors remettez vous en question.
    C'est votre façon de les recevoir et de les ressentir qui devrait vous questionner.
    N.

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  12. Mouais. C'est un peu simple de dire ça.
    Que des images dégueu inspirent le dégoût, ça reste normal. Qu'elles soient réelles ou réalistes.
    Qu'elles inspirent la fascination, pour moi ça reste un peu louche.

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  13. Tous les films d'horreur ne sont pas aussi malsain et tous les réalisateurs de film de ce genre ne filment pas l'horreur avec une telle complaisance. Heureusement. J'en ai vu suffisamment pour le savoir.
    Je me suis remis en question en me disant que je ne me surprendrai plus jamais à regarder un film comme ça en entier.
    Et je crois que ces films ont justement pour but de déranger et strictement rien d'autre (si l'objectif est de divertir, alors ça me laisse songeur, car je me demande comment on peut prendre du plaisir à regarder ça). Ils parviennent tout à fait à déranger, mais de la plus basse et triste des manières. N'importe qui y parviendrait, il n'y a aucun mérite à ça.
    Je ne pense pas avoir un problème avec une sorte de violence refoulée qui me ferait vomir dès que je la verrais à l'écran. C'est d'ailleurs une très étrange hypothèse que tu nous dis là, et en réalité, j'ai bien du mal à te comprendre.
    Pour toi, on peut donc tout filmer tant que c'est de la fiction, tant que ce n'est pas un truc réel ?
    Quand je parle de censure, je suis provocateur, gratuitement, mais c'est pour souligner à quel point je trouve ces films détestables.

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  14. Je peux comprendre que tu trouves ces films détestables, et encore heureux que tu es ce droit! Ce que j'ai du mal à comprendre, c'est cette façon de crier au scandale parce qu'on laisse des films comme ça sortir à l'écran, c'est tout. Certains films me dérangent, je ne supporte pas les scènes de viol par exemple, ça me dérange violemment, donc pour moi touts films qui comportent ce genre de scène c'est niet, pour autant je ne veux pas interdire à mon voisin de regarder. Si c'est vraiment insupportable pour moi et bien je stop. En revanche je ne voudrais pas que ces films n'existent pas... Je ne cherche pas le conflit en parlant de tout ça, je veux juste comprendre pourquoi une oeuvre que ce soit un film, une peinture... Devrait ne pas exister parce que ça en dérange certains, c'est tout. Pour moi tant que l'on ne filme pas une violence réel et que cela reste du ciné, il n'y a pas de soucis, en revanche quand je vois certains ados qui filment avec leurs portables des scènes atroces, là, je suis très inquiète...

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  15. Ok, je comprends beaucoup mieux et je partage ton opinion.
    Il est vrai que dans ma critique, je parle de censure par provocation et dans le cadre de ma consternation vis-à-vis de ces films, pour appuyer celle-ci, c'est tout, c'était sans doute pas utile et peut-être aurais-je dû éviter d'en parler. Car ce que j'ai surtout voulu questionner c'est l'intérêt de filmer des scènes de ce genre de cette façon-là, et ensuite des les regarder. Si en réalité je ne veux pas interdire à mon voisin de mater ces films-là, j'aimerais vraiment comprendre comment il peut prendre du plaisir à les regarder.

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  16. Et bien pose la question à ton voisin! Je plaisante.
    ce qui me gêne dans ta critique aussi, c'est que tu détruits autant les réalisateurs que le film. Tu as le droit de défoncer un film, encore une fois haureusement, mais pourquoi les réals? Ce n'est pas parce qu'ils filment ça qu'ils sont mauvais, ils n'ont pas éventré de femme ou torturé qui que ce soit. Et ça, ça m'embête un peu...Je sais je me questionne beaucoup!

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  17. Anonyme --> Le problème de certains de ces films ne vient pas du simple fait de filmer des actes violents, mais bien de la façon dont c'est filmé. Comme le dit très bien Félix, c'est quand il y a complaisance, voyeurisme et atrocité gratuite que ça pose réellement question (et problème). Chaque spectateur reçoit ces films de manière personnelle, chacun supporte plus ou moins, voire apprécie, mais avant ça il y a bien une personne qui a filmé ces scènes, qui a choisi de faire un truc dégueulasse pour le simple plaisir d'être dégueulasse, et là on en revient à l'éternel problème du point de vue de l'auteur, de son intention. Manifestement dans ces films, le seul but est de montrer quelque chose de la manière la plus atroce qui soit, sans que ça ne serve à un quelconque discours (le pire étant peut-être quand certains réalisateurs se cachent derrière un pseudo discours sur la société blabla, alors qu'on voit bien vite que ça ne l'intéresse absolument pas et que c'est juste un prétexte foireux). Et donc ça reste très suspect de jubiler à l'idée de montrer des atrocités...

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  18. Pourquoi les réals ? Parce que si ce film me débecte, c'est à cause de leur façon de se complaire à filmer une violence terrible. Des films, d'horreur ou pas, où des personnages s'affrontent et vont jusqu'à s'entre-tuer, il y en a des tas d'autres et j'en ai vu pas mal. Dans le genre, celui-ci est particulièrement malsain dans sa façon de montrer ça. Or, ce sont les réalisateurs qui décident de nous montrer ça de cette façon.
    Ensuite, peut-être que je m'en prends trop à eux, c'est vrai, mais c'est le ton de notre blog qui autorise un peu ça (je comprends que ça puisse choquer un peu), et en faisant ce genre de films, ils doivent savoir à quoi ils s'exposent. S'ils n'ont pas éventré de femme ou torturé qui que ce soit, ils semblent clairement prendre du plaisir à filmer cela, ce qui est moins grave, évidemment, mais toutefois pas brillant non plus.
    En outre, comme je le dis dans ma critique, je pense connaître un peu les idées sur le ciné d'horreur de l'un des deux réalisateurs via ses articles. Et ses idées m'apparaissent étroites et bêtes, ce que ce film confirme. Mais j'espère qu'il saura me contredire...

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  19. OK, tu n'aimes pas les articles et le film de Bustillo, ni ses idées sur les films de genre, tu as le droit, moi je le trouve au contraire ouvert et intelligent dans sa façon d'envisager le cinéma. Après ses articles et ses films, il te les propose, tu prends ou tu ne prends pas... Tu as raison, ils savent aussi qu'ils s'exposent à tout genre de réactions.
    Parions que le prochain film Bustillo Maury, te fera changer d'avis (au moins un peu!). Mais c'est vrai que lorsqu'on s'attaque aux personnes sans les avoir en face pour échanger et argumenter me dérange un peu...Mais je ne vais pas changer les règles du blog que je découvre à peine! Juste donner mon opinion.

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  20. Il y a quelques règles de courtoisie sur lesquelles nous avons tendance à nous asseoir à l'égard de certaines personnalités, c'est le moins que l'on puisse dire.

    Mais nous apprécions cependant les échanges courtois avec nos lecteurs, et tu en es un bel exemple, donc n'hésite pas à partager tes opinions ici :)

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  21. Je réponds à Colchique, je n'avais pas vu ton post. Je crois que malgré ce que tu penses, même si un mec décide de montrer un truc abominable, déjà il ne te l'impose pas, tu va voir si tu en as envie, ensuite ça ne fait pas de lui un être malsain, il ne martyrise personne "en vrai", alors que beaucoup n'hésite pas. Et hélas, je ne me cache pas derrière un discours social pour expliquer les films violents, mais la vrai violence, celle qui bousille des gens chaque jour, elle ne se trouve pas dans une salle de cinéma. Le cinéma ne restera que du cinéma...

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  22. Je voudrais rajouter un truc. J'ai fait des études d'Arts, pas de cinéma, mais d'arts plastiques, j'ai vu des oeuvres immondes, dégueulasse et révoltantes, et elles ont été créé juste pour ça pour être immonde et provoquer du dégout, repousser des limites. Souvent je me disais mais bordel, pourquoi on me montre ça? Et ma révolte face à ça devenait une réponse évidente, certaines choses sont intolérables mais si on commence à mettre des tabous alors la, on s'enferme dans un sacré piège. Il vaut mieux percer l'abcès que l'ignorer...Après comme le dit Colchique chacun le reçoit comme il peut et avec son bagage et essaie de se positionner. Ressentir du dégoût permet de réagir, et c'est très bien, même si parfois c'est à la limite du supportable. Mais peut_être que je m'éloigne du sujet...

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  23. Merci Rémi, c'est effectivement ce que j'essaie de faire...

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  24. "Ils" reviennent !
    http://www.celluloidz.com/2011/11/livide-le-trailer/

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  25. Pour à l'Intérieur, j'ai bien aimé. Le film m'as foutu une sacrée claque dans la gueule. Quant au côté gore, il est assez percutant mais ça ne m'as pas non plus fait gerber. La mise en scène reste quand même assez efficace malgré un scénario un peu léger. En tout cas, ça m'as pris aux tripes. (Après, faudrait que je le revois, ça doit faire un ou deux ans que je l'ai vu)

    Pour Livide, c'est moi ou le pitch est absolument à chier ? La bande annonce donne absolument pas envie, les acteurs ont vraiment pas l'air choucards et le film encore moins. Vous en pensez quoi

    Gondebaud.

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  26. J'en pense que j'aimerais qu'ils se ramassent et que le film soit encore pire que ne le laisse envisager la bande-annonce, histoire que tout le monde se rende compte que ce sont des guignols. :)

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  27. dite moi les blaireaux vous l'avez vue le film ??? ou il y a une femme enceinte qui se fait déglinguée au fusil a pompe??? ou il y a une crevaison d'œil avec un ciseaux??? pour balancer une merde pareille qu'on appelle critique faut avoir vu le film ... charlot va et tu te dit critique ? MDR

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    1. Ah ben si si, y'a bien tout ça. Tu dois confondre avec un autre. Mais je peux le comprendre, y'en a pas mal des films comme ça. :)

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  28. alors en ce qui concerne le film, effectivement pour reprendre l'ami qui insulte tout ce qui bouge plus haut MDR, l'œil crever ce n'est absolument pas une des deux femmes a travers une porte avec un ciseaux mais un flic avec une aiguille a tricoter. le ciseaux c'est Dalle qui le plante dans la main de Paradis. et il n'y a pas non plus de coup de fusil à pompes dans le ventre d'une femme enceinte, juste Dalle qui explose la tête d'un flic avec son flingue.
    après moi j'ai beaucoup aimer ce film et leurs livide est un pur chef d'oeuvre gotique !!! Maury et Bustillo sont les plus sincère dans ce qu'ils font et dans le cinéma de genre Français ça manque vraiment !!!

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    1. Remplace "chef d'oeuvre gothique" par "merde" et nous sommes au moins d'accord sur Livide. :)

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    2. Gilles de la Tourette25 septembre, 2012 01:11

      Bustillo aurait dû continuer à écrire des trucs nuls dans un magazine que plus personne ne lit. L'humanité en aurait ainsi été un peu plus préservée.

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