J'ai autant envie de vous parler de The Avengers que de faire un devoir maison de maths niveau seconde. C'est dire si ce film m'a marqué, s'il a gravé au fer rouge ma mémoire à tout jamais ! Je l'ai vu il y a 6 mois, 6 mois et je ne sais même plus qui gagne à la fin ! Ça vaut pas grand chose, et pas besoin de se pignoler trop longtemps devant ça. Je vous propose tout de même un petit tour d'horizon des forces en présence pour que vous soyez dans le coup. Car ce film restera comme le plus grand succès au box office de l'année 2012, dépassant le milliard de recettes (c'est dire le niveau actuel des blockbusters américains). Le méchant s'appelle Toki comme le singe du fameux jeu vidéo d'arcade auquel on aimait jouer quand on trouvait 5 francs dans la rue ou au lendemain du loto de l'école. On ne sait pas pourquoi, Toki veut casser la gueule à tout le monde. On sait encore moins pourquoi il veut s'en prendre à la Terre lui qui vient de la planète Oméga 3. Face à lui, quelques super-héros s'allient bien malgré eux autour de leur leader, Robert Downey Jr. Je dis "Robert Downey Jr" car pas une seule fois on se dit "ah c'est Iron Man !", non, on se dit plutôt : "c'est encore cet acteur cocaïné qui se croit méga cool, Robert DumbAss Jr...". Iron Man est donc la vraie star du film. Robert Downey Jr lui prête ses traits avec le brio qu'on lui connaît. Ça reste un beau brin de mec, même s'il a désormais du mal à cacher qu'il a 55 ans dont 45 à sniffer des rails de coke au petit-déj' et 10 à Alcatraz (pas pour du tourisme !). L'exemple vivant d'une descente aux enfers suivie d'une résurrection.
Iron Man est notamment épaulé par Scarlett Johansson qui joue une veuve noire à la peau diaphane. Toute de tenue moulante vêtue, il a certainement fallu 12 mois de régime, de salle de sport avec step intensif supervisé par un coach personnel à 10 000$ de l'heure pour que l'actrice soit présentable et rentre dans son costume. Triste exemple de la, entre guillemets, "perfection" pour les femmes. Triste source de complexes pour les adolescentes, public directement visé par ce film et pas nécessairement au courant qu'une telle actrice est suivie au quotidien par tout un staff qui se considèrent comme les meilleurs de la planète vu qu'ils habitent à Bel Air. Si le film avait été une réussite parfaite, il aurait été rated PG 21 et la Veuve Noire n'aurait porté sa tenue moulante que pour l'enlever. Le galbe et le déhanchement de la Veuve Noire réussissent à convaincre le Dr Banner aka Hulk de participer aux échauffourées bien que cela représente un pari risqué puisque lorsqu'il devient Hulk, il tabasse le premier venu sans faire de distinction. Hulk est interprété par Mark Ruffalo, plus connu pour son rôle injustement non-Oscarisé dans Reservation Road, où il faisait de l'ombre à Joaquin Phoenix en plus d'écraser son gosse. Pendant tout le film il se retient de péter les plombs. Cela marche presque tout le temps, donc son personnage n'a rien de fun. Sauf à la fin bien entendu, où Hulk s'empare de Toki et s'en sert comme d'une tapette à mouches.
De son côté, Iron Man effectue le recrutement personnel de Thor, qu'il sait être le frère de Toki parce qu'il a vu le film de Kenneth Branagh. Personnellement, n'ayant pas tenu jusqu'à la scène post-générique de Thor, je n'ai aucune idée de la raison pour laquelle Iron Man décide de l'enrôler. Tout ce que je sais, c'est qu'ils se rencontrent dans une forêt, il y a confrontation musclée et la végétation alentour subit le même sort que celle qui verdoyait innocemment sur les flancs du Mount St Helens en 1980. Thor est campé par Chris Hemsworth, passé après Michaël Yoünes Belhanda à l'intérieur d'Elsa Pataky, le seul acteur atteint de trisomie à faire une carrière internationale (Pascal Duquenne étant belge et n'ayant réussi qu'en France, je ne considère pas sa carrière comme "internationale", je sais, je chipote, mais un océan de dollars sépare tout de même ces deux comédiens). Après avoir réduit 30 hectares de forêt à néant, Thor et Iron Man se rendent compte qu'ils ont des atomes crochus et un ennemi commun prénommé Toki, le Singe qui rote des boules de feu. Toujours avec son marteau et sa barbe entretenue avec le plus grand soin, Thor arbore une photo en médaillon de Natalie Portman, sa dulcinée. Mon actrice préférée fait donc un caméo sous la forme d'un snapshot explicatif dans ce triste film, une tache de plus dans sa filmographie mi-figue mi-raisin.
Iron Man est notamment épaulé par Scarlett Johansson qui joue une veuve noire à la peau diaphane. Toute de tenue moulante vêtue, il a certainement fallu 12 mois de régime, de salle de sport avec step intensif supervisé par un coach personnel à 10 000$ de l'heure pour que l'actrice soit présentable et rentre dans son costume. Triste exemple de la, entre guillemets, "perfection" pour les femmes. Triste source de complexes pour les adolescentes, public directement visé par ce film et pas nécessairement au courant qu'une telle actrice est suivie au quotidien par tout un staff qui se considèrent comme les meilleurs de la planète vu qu'ils habitent à Bel Air. Si le film avait été une réussite parfaite, il aurait été rated PG 21 et la Veuve Noire n'aurait porté sa tenue moulante que pour l'enlever. Le galbe et le déhanchement de la Veuve Noire réussissent à convaincre le Dr Banner aka Hulk de participer aux échauffourées bien que cela représente un pari risqué puisque lorsqu'il devient Hulk, il tabasse le premier venu sans faire de distinction. Hulk est interprété par Mark Ruffalo, plus connu pour son rôle injustement non-Oscarisé dans Reservation Road, où il faisait de l'ombre à Joaquin Phoenix en plus d'écraser son gosse. Pendant tout le film il se retient de péter les plombs. Cela marche presque tout le temps, donc son personnage n'a rien de fun. Sauf à la fin bien entendu, où Hulk s'empare de Toki et s'en sert comme d'une tapette à mouches.
De son côté, Iron Man effectue le recrutement personnel de Thor, qu'il sait être le frère de Toki parce qu'il a vu le film de Kenneth Branagh. Personnellement, n'ayant pas tenu jusqu'à la scène post-générique de Thor, je n'ai aucune idée de la raison pour laquelle Iron Man décide de l'enrôler. Tout ce que je sais, c'est qu'ils se rencontrent dans une forêt, il y a confrontation musclée et la végétation alentour subit le même sort que celle qui verdoyait innocemment sur les flancs du Mount St Helens en 1980. Thor est campé par Chris Hemsworth, passé après Michaël Yoünes Belhanda à l'intérieur d'Elsa Pataky, le seul acteur atteint de trisomie à faire une carrière internationale (Pascal Duquenne étant belge et n'ayant réussi qu'en France, je ne considère pas sa carrière comme "internationale", je sais, je chipote, mais un océan de dollars sépare tout de même ces deux comédiens). Après avoir réduit 30 hectares de forêt à néant, Thor et Iron Man se rendent compte qu'ils ont des atomes crochus et un ennemi commun prénommé Toki, le Singe qui rote des boules de feu. Toujours avec son marteau et sa barbe entretenue avec le plus grand soin, Thor arbore une photo en médaillon de Natalie Portman, sa dulcinée. Mon actrice préférée fait donc un caméo sous la forme d'un snapshot explicatif dans ce triste film, une tache de plus dans sa filmographie mi-figue mi-raisin.
A leurs côtés, fièrement campé dans la position dite "de la Tour Eiffel", son bouclier au bras gauche et sa bite dans la main droite (ou l'inverse), figure Captain America, le héros le plus casse-gueule de tous les temps, simplement vêtu du drapeau ricain tel Justin Gatlin à la fin de son 100m victorieux lors des championnats du monde d'athlétisme à Helsinki (en Suède) en 2005. Captain America a cependant cousu de ses propres mains une cinquante et unième étoile sur le Stars and Stripes, estimant dans son for intérieur que Porto Rico doit être considéré comme un état fédéré à part entière. Captain America est un peu le sage de la bande. Il est bête mais ne se met jamais en rogne, il recherche le compromis. On ne sait pas comment il en est arrivé là. Sa super vue lui a sans doute indiqué la présence de la Veuve Noire qui, selon ses propres termes, serait capable de "mettre le feu à [son] bouclier" et de faire "surgir [son] épée de Damoclès". Captain America est interprété par Chris Evans, un homme qui a autant de charisme que la boucle du ceinturon de son personnage. Toute cette fine équipe est chaperonnée par un grand black borgne qui en impose, Nick Fury. Ce dernier a seulement bu une potion qui ralentit son vieillissement mais lui a irrémédiablement brûlé la rétine. Nick Fury, c'est un peu le vieux briscard de la troupe. Il est le stratège qui essaye de manipuler les autres personnages en intelligence avec les autorités locales puisqu'il est flic de son état (je ne me rappelle plus du film). Créé en 1963, le personnage de Nick Fury est lui-même basé sur Samuel L. Jackson, né circa 1948, soit un an avant mon papa, et croisé par hasard par Stan Lee en mai 63. A 15 ans, Sam Jackson était déjà bâti comme la Loubianka, à l'image de mon beau-père, ancien séminariste maori reconverti en superstar du catch sous le nom de "The Raging Bull" (le clin d’œil à Scorsese est totalement involontaire). Au milieu de tous ces super-héros dotés de pouvoirs surnaturels se trouve Teddy Riner, plus connu pour être le roi des tatamis, doté quant à lui de pouvoirs réels. Il a un arc comme seule arme mais s'en sert à merveille. Il joue l'Archer. On ne sait pas de quel comic book il provient. Probablement l'Archer Vert dans Smallville...
Il ne restait que 44 habitants sur le Mont Saint Michel en 2009, preuve s'il en est que le délire actuel autour de la bulle immobilière en France est à la hauteur du niveau intellectuel des producteurs de Hollywood, Los Angeles County, US of A. Je ne comprends pas de quelle manière Joss Whedon a réussi à revenir dans les petits papiers des moguls de Hollywood. Normalement, là-bas, quand tu touches le fond, on te jette un bloc de béton dessus pour que tu ne puisses pas rebondir. Après avoir, à l'aide de Jean-Pierre Jeunet, envoyé la saga Alien dans une impasse, il n'a trouvé du boulot que dans l'écriture de scénarios de dessins animés. C'est par le petit écran qu'il a d'abord fait parler de lui, en étant le papa de Buffy. Comment voulez-vous qu'avec un type comme ça aux manettes le film soit 1/ intriguant, 2/ haletant, 3/ réussi ? Tu me proposes aujourd'hui de me refaire un marathon Avengers, je te jette aussi sec le medium sur lequel tu as stocké le film à la tête ! Gare à toi si c'est un disque dur d'un téraoctet !
Avengers de Joss Whedon avec tout un tas de tocards et une pouffe (2012)