Encore une de ces comédies populaires françaises contemporaines qui tournent en rond autour d'un triste totem nommé le fric, après Hors de prix, Le prix à payer, Combien tu m'aimes, Cliente, Le coût de la vie, Ah si j'étais riche ! et j'en passe des pires et des plus nazes. Après tout c'est un sujet comme un autre et la satire sociale est propice à la comédie. Le vrai problème c'est qu'on ne voit plus que toute cette oseille qui fascine nos pires réalisateurs franchouillards lorsque la comédie est à ce point misérable... Avant, en France, il me semble que ces films-là étaient plus souvent réussis. Aujourd'hui j'ai honte de graver ça pour mon père sur dvd-r. Quand je l'ai au téléphone et que je lui demande à propos de toutes ces daubes que je lui offre : "Alors ?", sa réponse est sans équivoque et toujours identique : "Fils...". Et il a raison.
Sur le tournage, entre deux scènes, Gérard Lanvin mime avec ses mains la taille de son chocolat Lanvin.
Vous me direz : "Pourtant y'a Gérard Lanvin !". On parle bien du mec qui est dans Camping, 3 zéros, Le boulet ? Et Darroussin... Pas évident de faire marrer quand les personnages principaux ont la psychologie et l'attitude de deux poulpes pas spécialement éveillés. Autre sujet d'étonnement : Lanvin, 60 années de vol à la tire au compteur, séduit Barbara Schulz, 38 ans, soit 22 piges de moins que lui, consentante, donc soit, mais Darouflan, du haut de ses 56 balais, s'ébat avec une enfant de 17 ans. On est donc face à un cas à part dans la catégorie long métrage. Assis sans moufeter devant un film écrit pour des pédophiles avides de pognon. Drôle de programme. Ce sera sans moi. Sans Lanvin ni Darroussin non plus, d'ailleurs, qui semblent n'en avoir rien à foutre de jouer la comédie. On leur demande simplement de faire leur métier ! Au lieu de ça ils sabordent les scènes, soit carrément éteints, soit surjouant très péniblement.
La morale du film, dite clairement par un des personnages secondaires écœurants histoire de faciliter la tâche aux deux réalisateurs de cette daube (ils s'y sont mis à quatre mains, à quatre mains !), c'est "L'argent ne fait pas le bonheur". On a pourtant le sentiment profond, chevillé au corps, que tous ceux qui ont participé à l'accouchement aux forceps de ce long métrage prématuré et dégénéré l'ont fait avec deux gros dollars verts imprimés dans les vitrines de leurs globes oculaires, les poches pleines aux as et les chicots d'argent rainurant le parquet flottant. Surtout Lanvin. Même Daroussin... mon idole... mon tonton, mon darron. Tonton Darrou !
Erreur de la banque en votre faveur de Gérard Bitton et Michel Munz avec Jean-Pierre Darroussin et Gérard Lanvin (2009)
Fameux, j'y reviens avec plaisir sur ce blog.
RépondreSupprimerDe tous les films que tu cites dans cet article (tous), je n'ai vu que le Boulet et 3-0. A leurs sorties. J'étais déjà deg à l'époque. Troizero est une pire daube sans l'ombre d'une vanne et le Boulet, même si on sourit une ou deux fois, ça reste le début de la mode "faisons des films all stars et juste ça" (avec les caméos de Anelka, Jamel et j'en passe, tout comme on en voit partout depuis, par exemple dans les deux derniers Asterix).
RépondreSupprimerJ'ai vu un paquet de merdes, récemment. J'ai tout de même maté les intégrales de Michael Cera et Brad Cooper. Ben je te laisse celles de Darrou et Lanvin, tout comme jte laisse aussi Darmon, Lavoine et Zabou, parole ! J'en materai pas un seul, makash !
C'est ce qui nous sépare ! A tout prendre je préfère réduire mon temps de vie en compagnie de ce bon vieux Darroussin, souvent géant quoi qu'on en dise, ou en regardant les nibards minuscules de Shulz, que devant les grosses cylindrées de merde interprétées par ces gros merdeux de Cera et autres Cooper.
RépondreSupprimerGuiltine ! Guiltine,- ! Je plaide guiltine !
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