1 juin 2009

Les Triplettes de Belleville

J'ai un cousin qui crèche à Belleville, et qui a trois couilles. Je m'attendais donc à ce que ce film cause de lui. Je vous vois d'ici en train de penser : "Il nous refait le coup...". C'est vrai que c'est pas le premier article que je commence comme ça. Ce serait bien mon genre de commencer une critique de Mr Nobody en écrivant: "Je pensais que ce film allait m'en dire long sur ma propre personnalité, qui demeure un mystère pour moi car je me trouve si lisse...". Ou bien d'entamer un texte sur Nuit d'ivresse en disant : "J'ai cru qu'avec ce film j'allais enfin comprendre mon gros alcoolo de père". Ou encore de lancer un papier sur Le Journal d'une femme de chambre par ces mots : "J'ignorais que Bunuel avait débusqué le journal intime de ma boniche pour en faire un long métrage". Ou bien à propos de L'attente des femmes de Bergman : "J'allais enfin être au jus de ce que les meufs désiraient et je pourrais enfin m'en esprofondir des palanquées". Sauf que cette fois-ci il ne s'agit pas seulement de démarrer un article, mais aussi de le finir. En effet je m'arrête là. C'est pas des blagues. J'ai réellement un cousin qui possède trois bourses et qui réside à Belleville, et j'ai réellement cru que ce film causerait de lui.


Les Triplettes de Belleville de Sylvain Chomet avec Jean-Claude Donda (2003)

6 commentaires:

  1. Là encore, un film que j'ai vu du début à la fin, sans cligner des yeux. J'ai même choppé une sacré conjonctivite à la fin. Je suis donc d'autant plus content de voir qu'on lui règle enfin son compte ici !

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  2. Je sais pas toi mais moi je l'ai subi au cinéma, d'un bout à l'autre. Et en plus d'être volontairement hideux, le film est très long. C'est devant ce film là que mes ongles ont commencé à s'incarner, d'eux-mêmes, comme pour se planquer. J'ai aussi perdu ma queue devant ce film. Je l'ai jamais retrouvée. Elle s'est tirée et sans oublier d'emporter mes deux couilles avec elle !

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  3. Je l'ai vu en divx, Dieu m'en soit témoin ! L'un des premiers divx que j'ai maté de ma vie, que Dieu me pardonne ! Y'avait même un chrono en bas, qui indiquait la durée du film, alors crois-moi, j'étais bien placé pour savoir qu'il était bien long, pour un putain d'animé ("d'anima", je crois qu'on dit, Dieu seul le sait).
    Toi t'étais déjà dans tous les coups, à l'époque, pour l'avoir vu au cinéma. Car je crois que la réputation de ce film s'est forgée lors de sa sortie en vidéok7. Dieu soit loué, je ne t'accompagnais pas encore dans toutes tes sorties ciné !
    Si Dieu le veut, j'aimerais bien ne jamais recroiser la route des triplettes de Belleville.

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  4. Vous êtes durs quand même. Moi, j'ai trouvé l'aspect esthétique très séduisant. Le film traîne un peu du cul par moment mais putain, quel trait ! J'avais plutôt vu ça comme un beau livre dont on ne regarderait que les images, sans vraiment se soucier du texte. J'avais aussi le foutu time code en bas de l'écran. Très pratique en fait. On peut se lancer des défis contre la montre tout en matant un film ("en combien de temps je peux retirer tous mes vêtements, réciter l'alphabet à l'envers, éjaculer et remettre tous mes vêtements ?"). Et ça, mes petits potes, y a que les Triplettes de Belleville en divx pour le faire.

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  5. J'ai pas vu ce film, j'ai par contre vu le DVD "Le tour de -M-", qui traite de la même chose, étant donné que -M- fait la B.Originale du film, et qu'il a été nommé aux Academy Awards, catégorie "drame international OSTé par -M-", et il a perdu devant "Demandez rien à personne" de Guillaume Incanet.

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