Christophe Honoré m'a une fois de plus mis à sac avec ce film catastrophique, peut-être encore plus mauvais que ses précédents, y compris l'inqualifiable Les Chansons d'amour avec lequel il renoue dans la catégorie "comédie musicale où des jeunes dépressifs munis de têtes à gifles marchent dans la rue et s'aiment à plusieurs sur la base de threesome bi-sexuels craspecs à forte prolifération de MST en chantant comme des castrats". Les Bien-aimés est un film triste et formellement laid. J'éprouve quelque peine à écrire ce genre de choses car j'ai de la sympathie pour Christophe Honoré, du moins en tant que personne non-munie d'une caméra. Ce type a l'air agréable et de bonne compagnie, l'écouter parler est toujours un plaisir, et il tient un propos sur le cinéma des autres ma foi plutôt intéressant*. En le voyant causer ici ou là en interview on se dit qu'on aimerait bien le connaître pour discuter tranquillement de tout ça avec lui autour d'une pizza. Mais une fois posté devant ses films on voudrait le ligoter, l'enduire de goudron puis de plumes et lui fondre les pieds dans un bloc de béton tant le spectacle est affligeant. Quand on lit ses romans on lui trouve pourtant un vrai talent d'écriture et on regrette qu'il le gâche en allant faire ce pour quoi il est en revanche si peu doué : du cinéma. On le sait, un type bien ne fait pas un bon cinéaste, et vice versa (Orson Welles était peut-être un beau salop au quotidien, en tout cas avec les femmes, idem pour Godard dans sa jeunesse, Peckinpah ne devait pas être très avenant au petit déjeuner après sa quinzième bouteille de whisky, Eastwood aussi est un connard, un facho bercé trop près du drapeau et qui dort avec une Kalashnikov sous son traversin, ah oui mais non parce que lui c'est aussi un piètre cinéaste), mais Christophe Honoré pousse ce paradoxe dans ses derniers retranchements à chaque nouvelle réalisation. Il paraît d'autant plus sympathique que ses films s'enfoncent dans un abîme de laideur et de fatuité. Donc je le dis comme je le pense et avec toute la retenue qu'exige mon respect pour l'homme : Christophe Honoré n'est pas un bon (il paraît que ça sonne mieux que "très mauvais") réalisateur et il s'acharne à le prouver dans ce nouveau film intenable.
Honoré, lui qui l'admire et qui lui écrit des rôles avec ferveur, n'a-t-il donc aucun souvenir de ce qu'était la beauté de Catherine Deneuve, dans son jeune âge a fortiori, qu'il lui donne les traits rendus ici particulièrement informes de Ludivine Sagnier, maquillée à la pelle et coiffée par un taré notoire ?
Les Bien-aimés raconte chronologiquement l'histoire d'une mère (Madeleine) et de sa fille (Véra) et leurs amours respectifs avec divers hommes, des années 60 jusqu'à aujourd'hui. Le premier quart d'heure (ou la première demi heure, le temps n'a plus de valeur et le spectateur plus aucun repère devant un tel film), présente la jeunesse de Madeleine (Madeleine jeune est interprétée donc par Ludivine Sagnier, Madeleine vieille par Catherine Deneuve, et identifier l'une à l'autre est le premier gros couac de ce projet) ainsi que l'événement clé qui a peut-être scellé le destin de toute sa future famille : employée d'un magasin de chaussures, la jeune femme déroba une paire de souliers un soir lors de la fermeture de la boutique et alla se mirer dans une vitrine avec l'objet de son larcin chaussé aux pieds quand, arpentant le trottoir de long en large, un homme la prit pour une prostituée et lui demanda de monter à l'hôtel, ce qu'elle accepta avec désinvolture, par jeu, devenant de fait une pute étrangement bien décidée à le rester pour arrondir ses fins de mois. C'est donc en se prostituant que la demoiselle rencontre son futur mari, Jaromil, un interne en médecine (portant un nom de médicament... ça se tient, je crois d'ailleurs avoir du Jaromil 400mlg dans ma boîte à pharmacie) d'origine bulgare qui lui propose de l'épouser si elle le suit à Prague. C'est là-bas qu'un enfant (Chiara Mastroianni donc) naîtra de leur fragile union.
En 68, en plein printemps de Prague, Jaromil trompe Madeleine qui menace de rentrer à Paris sans lui et s'exécute devant l'indifférence de son époux volage. De retour dans la capitale avec sa fille, Madeleine épouse un petit gendarme qu'elle n'aime pas. Mais c'est sans compter sur le retour du Tchèque, avec qui elle renoue pour tromper son second mari, et ainsi de suite, je vous évite la morne progression de cette fresque familiale insupportable, sur laquelle je me suis déjà trop étendu. Avec ce genre de film, rien que de lire le résumé sur la jaquette t'es désespéré. Disons juste, quand même, que la fille, Chiara Mastroianni, est traumatisée par ce roman familial effectivement traumatisant (y compris pour le spectateur pris en otage et qui n'avait rien demandé), d'autant que sa mère, à plus de 60 ans, continue de tromper son mari avec le vieux Jamiroquai (du moins jusqu'à cette scène vers la fin du film où le Tchèque désormais âgé et interprété par Milos Forman meurt en plein Paris en recevant une branche d'arbre sur la tête alors qu'il faisait coucou à une Deneuve penchée sur son balcon, véridique). Un peu paumée, Véra fait un aller-retour incessant entre un amant dépressif incarné sans effort par Louis Garrel et un batteur anglais homosexuel et séropositif, avant de se suicider dans un bar le soir du 11 septembre 2001… A la fin du film, le pauvre Louis Garrel, celui qui aimait vraiment Véra même si elle ne l'avait pas choisi au profit d'un musicien gay en phase terminale, est convié à l'anniversaire de son ex-belle-mère (Madeleine incarnée par Deneuve donc), dépressive aussi depuis les morts concomitantes de son amant Tchèque tué par un platane et de sa fille suicidaire et n'aimant pas vraiment son mari attentionné de surcroît. L'ex-beau-fils réconforte un peu la vieille Madeleine enfermée dans sa chambre, obligé de supporter la litanie de la vieille après les errements de la fille, sans arriver à se décider sur laquelle est la plus chiante, et c'est fini. De toute façon j'arrête là, c'est trop...
Je vous épargne une image des cheveux huileux et de la mine barbouillée de Louis Garrel au profit de la croupe de Ludivine Sagnier. Un soupçon de Mépris chez Honoré ? Dans le doute mon soupçon de mépris à l'égard de son cinéma s'accroît encore.
En 68, en plein printemps de Prague, Jaromil trompe Madeleine qui menace de rentrer à Paris sans lui et s'exécute devant l'indifférence de son époux volage. De retour dans la capitale avec sa fille, Madeleine épouse un petit gendarme qu'elle n'aime pas. Mais c'est sans compter sur le retour du Tchèque, avec qui elle renoue pour tromper son second mari, et ainsi de suite, je vous évite la morne progression de cette fresque familiale insupportable, sur laquelle je me suis déjà trop étendu. Avec ce genre de film, rien que de lire le résumé sur la jaquette t'es désespéré. Disons juste, quand même, que la fille, Chiara Mastroianni, est traumatisée par ce roman familial effectivement traumatisant (y compris pour le spectateur pris en otage et qui n'avait rien demandé), d'autant que sa mère, à plus de 60 ans, continue de tromper son mari avec le vieux Jamiroquai (du moins jusqu'à cette scène vers la fin du film où le Tchèque désormais âgé et interprété par Milos Forman meurt en plein Paris en recevant une branche d'arbre sur la tête alors qu'il faisait coucou à une Deneuve penchée sur son balcon, véridique). Un peu paumée, Véra fait un aller-retour incessant entre un amant dépressif incarné sans effort par Louis Garrel et un batteur anglais homosexuel et séropositif, avant de se suicider dans un bar le soir du 11 septembre 2001… A la fin du film, le pauvre Louis Garrel, celui qui aimait vraiment Véra même si elle ne l'avait pas choisi au profit d'un musicien gay en phase terminale, est convié à l'anniversaire de son ex-belle-mère (Madeleine incarnée par Deneuve donc), dépressive aussi depuis les morts concomitantes de son amant Tchèque tué par un platane et de sa fille suicidaire et n'aimant pas vraiment son mari attentionné de surcroît. L'ex-beau-fils réconforte un peu la vieille Madeleine enfermée dans sa chambre, obligé de supporter la litanie de la vieille après les errements de la fille, sans arriver à se décider sur laquelle est la plus chiante, et c'est fini. De toute façon j'arrête là, c'est trop...
Un énième plan référentiel pour Honoré, un plan, pardonnez-moi le jeu de mots, bête comme ses pieds.
La première scène, celle de l'anecdote plutôt bien trouvée de la fille qui fait les cent pas devant une vitrine pour admirer ses chaussures et qu'un type prend pour une pute, est insoutenable. Honoré fait une fois de plus du sous-Truffaut avec cette séquence placée dans les années 60 où une jeune fille blonde vole (comme Doinel volait une machine à écrire) des souliers qui pourraient être vendus par Fabienne Tabard, en filmant avec un fétichisme non-dissimulé les jambes de Sagnier arpentant le pavé comme Truffaut filmait les pas de Claude Jade devenue "Madame" et non plus "Mademoiselle" au début de Domicile Conjugal, ou les enfilades de jambes des conquêtes de Bertrand Morane dans L'Homme qui aimait les femmes. On croirait entendre la voix de Charles Denner : "Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens et lui donnent son équilibre et son harmonie". Enfin c'est beaucoup dire, et c'est un gros compliment que je ferais à Honoré en m'arrêtant là, car en vérité sa mise en scène dresse un mur entre Truffaut et lui. Les plans d'Honoré sont pour la plupart très laids, le cadre est mal ajusté, ce qu'il contient n'en parlons-pas, et c'est franchement accablant à regarder. Ludivine Sagnier, coiffée comme l'as de pique avec ce gros carré bouffant blond qui rebique de tous les côtés et qui fout le camp régulièrement, c'est pas possible. Ca se voit comme le nez au milieu de la figure qu'elle porte une perruque, et même si ce sont ses vrais cheveux, ça se voit quand même que c'est une perruque. Dans tous les cas elle est affreuse telle quelle, courant dans les rues en chantant mal des textes souvent indigents, et elle n'est pas plus élégante dans la suite du film, par exemple quand Jaromil jour et nuit la retrouve à Paris après son départ de Prague et la chauffe dans un bar autour d'un billard, avec une nouvelle chanson ultra irritante sur laquelle Honoré filme le couple en très gros plans, dans des cadres mal composés qui ne mettent en avant que les imperfections de peau de Ludivine Sagnier et qui sont un supplice à regarder. Rien que ça, ça suffit à nous convaincre si besoin était qu'Honoré n'est pas (encore) un cinéaste. Et vu que sur le fond il n'y a vraiment rien à sauver non plus de cette mélasse déprimante suivant le parcours de deux insatisfaites agaçantes au plus haut point sur fond de trottoirs mouillés, de cheveux gras et de chansons mélancoliques et chiantes composées par Alex Beaupain façon medley de Bénabar et Delerm en petits bobos suicidaires, autant dire qu'Honoré devrait vraiment se contenter d'être un type sympathique en interview et d'écrire des livres intéressants, tant ses films font des ravages dans le paysage cinématographique français.
Les Bien-aimés de Christophe Honoré avec Ludivine Sagnier, Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni, Louis Garrel, Michel Delpech et Milos Forman (2011)
* Je pense à son interprétation complètement perchée mais à tout le moins originale et argumentée du Mirage de la vie de Douglas Sirk (dans les bonus du dvd édité chez Carlotta) - encore qu'une lecture à ce point contre-sensique explique peut-être la méprise de ses propres films -, ou à sa très appréciable saillie contre les Maïwenn et compagnie, récemment retranscrite dans le Télérama N°3246 d'avril (celui qui vantait les mérites d'une soi-disant "nouvelle nouvelle vague française", à ce sujet voir notre édito du 15 mars 2012) : "La nouvelle donne du cinéma français, c'est peut-être une confusion entretenue entre le cinéma d'auteur et les films commerciaux. On présente aujourd'hui comme des miracles de l'artisanat des films qui sont en fait de parfaites machines de guerre commerciales. Au fond, le succès de The Artist et de Polisse n'est pas surprenant : ils sont en plein dans la norme, idéologiquement et esthétiquement - or ce qui distingue un cinéma d'auteur d'un cinéma commercial, c'est l'écart à la norme. Le cinéma d'auteur consiste à construire une œuvre film après film, dans la durée, la persévérance. Viser d'abord le "coup" à chaque film, c'est une démarche de producteur, non de cinéaste".
Les Bien-aimés de Christophe Honoré avec Ludivine Sagnier, Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni, Louis Garrel, Michel Delpech et Milos Forman (2011)
Je ne saurais être plus d'accord. Ce film a littéralement bouffé 2h30 de ma vie (parce qu'en plus il et mega long non ?) à Cannes à 8h30 un lendemain d'énorme cuite.
RépondreSupprimerEn revanche Eastwood n'est ni un facho ni un piètre cinéaste, makash !
C'est fait pour faire réagir et dresser quelques poils, ça marche :)
SupprimerEt Les Bien-aimés dure 2h19. 139 minutes.
Mon respect éternel si tu as vu ce film jusqu'à la fin, sans jamais faire avance rapide ! Mon respect éternel !
RépondreSupprimerJ'ai ton respect éternel ! Jusqu'à la fin et sans avance rapide. Bon par contre je te cache pas qu'il a pu m'arriver de faire autre chose devant la seconde moitié du film, mais cette clause ne figure pas dans ton contrat, donc j'ai bel et bien ton respect é-ter-nel.
SupprimerLa deuxième image me rappelle ma dernière fondue.
RépondreSupprimerCa a l'air imbuvable mais je suis très heureux d'en avoir lu ta version director's cut ! Je suis par ailleurs surpris qu'Honoré ne soit pas un demeuré (ce qu'il dit dans votre astérisque est bien dit), je le pensais bête. Tant mieux ! Et tant pis s'il continue le cinéma sans savoir en faire. Il faudra aussi lui dire qu'en dehors de leur longueur et de leur invraisemblance (Ludivine Sagnier n'est plus une "jeune fille", elle doit avoir 35 balais !), ses films ne sont pas vraiment "d'auteur" selon sa propre définition, qui s'ils ne visent pas "le coup", sont par contre absolument dans la norme et dans les attentes du public, avec acteurs attendus et tutti quanti.
RépondreSupprimerPS : Il faudrait faire sur la page wiki de Sagnier une liste parallèle, sa "Filmographie Pubienne", à savoir la liste des films dans lesquels elle est apparue nue. Je pense qu'en dehors de 8 femmes, ça ressemblerait étrangement à sa filmographie officielle.
Pas tout à fait vrai concernant les films d'Honoré qui seraient "dans la norme". Ne serait-ce que Les Chansons d'amour : le grand public ne s' "attend" pas à proprement parler à voir, en 2007, une comédie musicale française dont l'héroïne meurt soudainement au bout de quinze minutes et dont le héros, son compagnon, bien que hanté par des apparitions de la défunte, finit par virer sa cuti en laissant un adolescent libidineux lui montrer la face cachée de sa propre lune afin de le sauver du deuil.
SupprimerC'est d'ailleurs pour ça que son cinéma reste mille fois plus intéressant que ceux de Maïwenn et consorts, quand bien même il n'est finalement que très peu passionnant à mes yeux, comme on l'aura compris. Ce qui fait de lui un auteur, selon ses propres termes, c'est aussi que ses films forment bel et bien une œuvre cohérente l'un après l'autre. Le seul vrai défaut, si l'on accepte qu'un scénario, même aussi insupportable que celui des Bien-aimés, pourrait être magnifié par son traitement, c'est la mise en scène d'Honoré, quant à elle soit banale soit franchement moche.
Cette laideur m'avait choqué dès les premières minutes du film "Dans Paris", devant lequel je n'avais pas pu tenir bien longtemps.
SupprimerTu m'étonnes...
SupprimerEncore que je lui redonnerai sa chance un jour (je suis comme ça).
Les bien-aimés, c'est surement pas ses spectateurs :(
RépondreSupprimerExcellente critique, très drôle !
RépondreSupprimerEffectivement certains réalisateurs sont plus intéressants lorsqu'ils ne filment pas : paradoxe de beaucoup d'artistes avec qui l'on préférerait discuter autour d'un verre plutôt que de supporter leurs oeuvres.
PS : même remarque que Simon : Eastwood est bon vieux républicain conservateur et un excellent cinéaste !
Elle est périmée la carte sur laquelle marche Sagnier. En plus elle a un panard en plein dans les balkans. Faut-il y voir un message pro-Sarko ?
RépondreSupprimerLa scène se situe en plein Printemps de Prague, ceci explique peut-être cela :)
SupprimerElle est tout de même antidatée !
SupprimerEn effet !
SupprimerJ'ai été surpris d'entendre Cricri Honoré dire des choses intelligentes à la radio il y a quelques jours, je le pensais con comme ses films. Que je n'ai pas vus. Je n'en ai pas le courage, je me suis fadé les B.O. de Beaupain plusieurs fois, il est hors de question que je réécoute une fois de plus des connasses et des connards chanter de leur voix de pédé (même les nanas !) des textes vides sur de la musique naze, tout en les regardant faire du playback dans toute leur laideur physique sublimée par (si j'en crois ton texte, et je le crois, Il a osé c'est ma BIBLE) un réalisateur grotesque.
RépondreSupprimerLe truc c'est que les acteurs chantent VRAIMENT justement. Et ça n'arrange pas les choses...
SupprimerMais que de négativité n'observez-vous pas la règle des polarités? pour une chose négative, une positive: faites vos jeux et ouvrez vos coeurs....
RépondreSupprimerOn en reparlera le jour où le cinéma français fera de même : un bon film, un mauvais film, un bon film, etc.
SupprimerOn en reparle surtout quand Honoré se décidera à mettre des choses positives dans ses films, des trucs réussis à côté des trucs foirés, pour équilibrer un peu...
SupprimerHé ben ses pièces de théâtre sont archi-nulles aussi...
RépondreSupprimerT'es allé voir "La Faculté" ? Raconte !
SupprimerNon mais quelqu'un de confiance m'a raconté et c'est comme si j'y avais été, crois-moi... "Une catastrophe abominable".
SupprimerMoi qui comptais donner une chance à sa pièce "Nouveau Roman", ça refroidit...
SupprimerJe découvre cette critique et elle me réjouit. Sorry, mais Honoré raconte quelques belles conneries, et plutôt souvent. Un type qui fait si mal (ou si peu) du cinéma, tout en croyant en faire, peut-il être réellement intelligent ? Sa façon de mettre dans un même sac la gerbante purée "Polisse" et le raffiné "Artist" me laisse supposer qu'un vieux fond envieux et jaloux l'animerait plutôt. Ne ferait-il pas en réalité le procès du succès plutôt que des films eux-mêmes?
RépondreSupprimerQuant à sa perception de "Imitation of life", il faut la voir et l'entendre pour le croire!! Et, donc, je répète : un type qui croit faire du cinéma en ne comprenant rien à celui des autres, des autres qui savent en faire, est-il VRAIMENT intelligent... ?
Perso, je réponds catégoriquement non.
Mais il sait causer. C'est redoutablement embobinant, l'art de la tchatche!
Lisa Fremont
@Et d'ailleurs, tellement embobiné, qu'il est, le Remi, qu'il prend pour un "Miracle" le "Mirage" ( of Sirk).
SupprimerMerci de me signaler cette erreur, je la fais tout le temps à l'écrit, machinalement...
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