Bien que ce ne soit pas dans nos habitudes, non accueillons parmi nous un invité afin de l'aider à relayer son message à la France entière, au sujet du dernier film paru d'Alain Chabat, symbole d'un certain cinéma opportuniste loin de ce que devrait être le septième art. Nous laissons donc la parole à Cedric Jung, président de l'association "Les cinq millions".
La dernière réalisation en date d'Alain Chabat n'a pas fait date. A l'heure qu'il est j'espère que tout le monde s'est remis du traumatisme engendré par ce film qui a quand même enregistré plus de cinq millions d'entrées. Je suis un de ces "cinq millions" et j'en subis encore les séquelles. Parfois la nuit je me réveille en sursaut, un filet de sueur glacée descendant le long de mon dos jusque dans ma raie, après avoir revu dans un flash la tronche couverte de boue de Chabat ou celle de guingois, digne du dessin d'un enfant attardé tentant de copier un tableau cubiste de Picasso, de Géraldine Nakache. L'horreur.
J'ai créé une association, "Les cinq millions" dont le but est de se faire rembourser le prix de la place de cinéma (ajusté à l'inflation) et récupérer des dommages et intérêts liés aux 1h45 perdues devant un spectacle aussi navrant (soit, à 30€ de l'heure, car nous ne sommes pas des smicards du cinoche, une somme de 52,50 € par spectateur). Nous sommes actuellement 8752 membres, tous domiciliés dans Metz et ses environs, et nous aimerions que notre article revendicatif sur ce blog populaire nous donne l'opportunité de recruter d'autres spectateurs ayant été victimes de ce film en plâtre. Si la totalité des spectateurs floués par ce film (soit 5 224 663 personnes) font part de leur revendication et poursuivent les auteurs de ce délit sur pellicule, alors Chabat et sa clique devront rembourser 5 224 663 x 52,5 x 8€ (8€ étant le prix moyen de la place de cinéma ajusté à l'inflation, en étant très magnanime) soit 2 194 358 460 Euros, en espérant que cela les calmera suffisamment pour ne pas tenter de remettre le couvert avant longtemps. La note peut vous paraitre très fortement salée, mais notre association désire faire de ce film un exemple (et c'est tombé sur Chabat, c'est aussi un moyen de mettre en lumière l'ensemble de son œuvre dite "solo", elle est loin l'époque où on se marrait quand il défonçait un "con de mime") et enfin mettre en place une jurisprudence qui (dans un monde idéal) évitera au cinéma de se coltiner ce genre d'ignominie.
Notre association n'a aucun autre but lucratif que celui d'un remboursement complet et sans condition des frais, du temps perdu et de la souffrance physique et psychologique engendrés par cette "œuvre" qui parjure le cinéma et ébranle jusqu'à la base de nos convictions au sujet de l'avenir de l'Humanité. Nous espérons que vous serez nombreux à répondre à notre appel.
Sur la Piste du Marsupilami d'Alain Chabat avec Jamel Debbouze, Alain Chabat, Lambert Wilson, Fred Testot, Géraldine Nakache et le Marsupilami (2012).
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