2 avril 2017

Snake Eyes

Snake Eyes (intitulé "Œil de lynx" dans sa version française peu usitée), est un film à la gloire de Gary Sinise : le titre du film est un anagramme du blaze de l'acteur. Cet acteur qui nous a tous déçus en décembre 2003 quand il a été le premier citoyen américain à faire la guerre à l'Irak. Le saviez-vous ? L'immortel Lieutenant Dan, plus proche de son personnage qu'on ne l'aurait espéré, est un gros facho fou de Bush qui a pris les armes pour aller défoncer tous les Irakiens afin de mettre la patte sur Saddam Hussein, lequel était tout simplement descendu dans sa cave à la recherche d'une bonne bouteille. Avec ce film, Gary Sinise avait déniché son alter ego cinéaste en la personne de Brian De Palma, qu'il a retrouvé ensuite dans le fameux Mission to Mars, lequel a marqué la fin de la collaboration entre les deux hommes puisqu'ils ne partagent pas le même avis sur l'origine de l'humanité : De Palmas, adepte de la théorie de la panspermie d'Hermann von Helmholtz, pense que les martiens sont dans le coup, alors que pour Sinise, l'origine de l'homme, c'est Bush.


Nicolas Cage, toujours la main prête à accueillir une quelconque émotion.

Retour à Snake Eyes, le seul film dont le héros porte une chemise en croco du début à la fin. Qui d'autre que Nick Cage pouvait se permettre cette fantaisie vestimentaire ? En fait c'est son look du quotidien, déjà visible dans Sailor et Lula da Silva, le biopic du président brésilien par un David Lynch précog. Pour en revenir au film, c'est un huis-clos sur un ring de boxe opposant donc un flic survolté, Nicolas Cage, à un agent de sécurité véreux, Gary Sinistre, qui s'avère à la fin être le méchant de l'histoire. Et nous venons de vous flinguer ce film. On sait que ça se fait pas de taper sur les copains ou sur la famille, mais nous tenons juste à dire que ce film a été le film-culte de Josué, rédac' chef et unique cerveau valide de feu C'est Entendu, à l'époque où il ne connaissait pas encore OK Computer et où il était fan des albums solo de Mark Owen du groupe Take That, qu'il avait choisi de prononcer "Tèk Dat". Or, pour retourner au sujet, celui d'entre nous qui a grandi avec le sus-nommé rédac' chef a vu ce Snake Eyes, plusieurs fois, pense même le connaître par cœur et pourtant s'avoue absolument incapable d'en dire quoi que ce soit, alors qu'il serait capable de pondre un roman sur tous les bibelots qui entouraient la télé dans la chambre de ce frère où il a subi le film de De Palma au moins dix fois, tous ces objets hideux à l'effigie de Mark Owen...


Snake Eyes de Brian De Palma avec Gary Sinise et Nicolas Cage (1998)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire