Neil Jordan, très vraisemblablement rempli de bonnes intentions, a voulu réaliser un film de vampires pour adultes, loin des stupidités comme Twilight, en y mettant une application et un sérieux évidents. Le cinéaste irlandais espérait sans doute renouveler le succès qu'il a connu, il y a maintenant 20 ans (ça ne nous rajeunit pas !), avec Entretien avec un vampire. Il imaginait peut-être nous présenter son nouveau bébé à point nommé, alors que la mode des films de vampires commence à s'essouffler et ne demande qu'à rebondir. Hélas, du sérieux, de très louables intentions et un opportunisme de rigueur, ça ne suffit pas toujours... Et si Byzantium a bien su conquérir quelques fans et ardents défenseurs ici ou là, il n'a même pas connu les honneurs d'une sortie en salles. C'est donc directement en vidéo que Byzantium vient de paraître, ce qui est tout de même une destinée assez injuste pour un tel film, surtout si l'on prend en considération la qualité moyenne des bobines fantastiques qui pullulent sur nos grands écrans aujourd'hui. Mais passons...
On suit ici les mésaventures de deux goules, Clara (Gemma Arterton) et Eleanor (Saoirse Ronan), mère et fille, qui fuient leur appartement londonien, leur réelle identité ayant été révélée, pour atterrir dans une station balnéaire décrépite du sud-est de l'Angleterre. Là-bas, la très séduisante Clara jette son dévolu sur une âme solitaire : le propriétaire du jadis prestigieux Hôtel Byzantium, que la vampire transforme rapidement en un bordel de fortune. Pendant ce temps, Eleanor fait la rencontre d'un jeune homme atteint de leucémie, celui-ci n'est pas insensible à son charme et cherche à percer son mystère. C'est en même temps que ce personnage que nous découvrons progressivement le trouble passé d'Eleanor et Clara, un passé qui remonte jusqu'aux guerres napoléoniennes, rien que ça. On apprend ainsi que les deux femmes sont depuis toujours prises en chasse par une confrérie de vampires à cheval sur certains principes et d'une grande étroitesse d'esprit faisant impitoyablement respecter un code dont la première règle est catégorique : aucune femme ne peut être acceptée dans leur rang !
Avec son scénario plutôt original et ambitieux dotée d'une vision du mythe empreinte d'un féminisme rafraîchissant, Byzantium détient un réel capital sympathie qui fait qu'on a drôlement envie d'y croire et de l'apprécier. Ce "capital sympathie" réside aussi dans ses deux actrices principales, Saoirse Ronan et Gemma Arterton, particulièrement bien choisies. La première, découverte toute jeune dans Atonement, fait tout ce qu'elle peut et propose une incarnation plutôt convaincante d'une vampire paumée, éternelle adolescente en désaccord avec sa mère ; on aurait aimé que cela suffise à donner de l'épaisseur à son personnage. Quant à la seconde, elle est une vampire irrésistible, il faut bien le reconnaître. L'actrice britannique dégage naturellement un puissant sex appeal qui ne me laisse pas indifférent (et apparemment, je ne suis pas le seul...), cela convient tout à fait aux dons de séduction chers aux fameuses créatures de la nuit.
Pour être plus précis, sachez que le don de séduction de Gemma Arterton repose principalement entre son nombril et son menton. En bref, l'actrice est dotée d'une ravissante poitrine. Et comme cette partie de son anatomie représente l'un des principaux intérêts du film, j'y consacrerai logiquement un paragraphe entier ! Ses seins ne sont pas spécialement gros mais paraissent étonnamment bien portants. Ils accompagnent, épousent le moindre de ses gestes, dans la joie et l’allégresse. Ils ont simplement l'air heureux d'exister et expriment de bon gré une joie de vivre contagieuse. On salue Neil Jordan pour avoir tout naturellement su saisir de beaux moments d'émotion. Ces seins ont ce pouvoir hypnotique... Ils magnétisent véritablement le regard et nous rappellent que nous sommes bien peu de choses. Évidemment, le reste ne gâche pas, ce qui fait de Gemma Arterton une vampire assez troublante, qui aurait, elle aussi, mérité un meilleur film.
Car malheureusement, Neil Jordan ne fait pas grand chose de ses actrices ni de son scénario, son film a tôt fait de tourner à vide. Il manque cruellement d'ampleur, d'envergure et, c'est un comble, de souffle ! Malgré cette histoire qui s'étend sur des siècles, via des allers et retours très peu fluides entre le passé et le présent, nous n'avons jamais l'impression de regarder ce qui pourrait être une fresque imposante mais plutôt quelque chose d'assez anecdotique et insignifiant. On a bien du mal à se passionner pour la destinée de ces deux créatures damnées ; leurs personnages, trop superficiels, ne nous laissent guère penser qu'elles ont des siècles d'existence. En fin de compte, Neil Jordan revisite très timidement le mythe du vampire, il y ajoute quelques nouveautés tout à fait bienvenues mais beaucoup trop rares pour que son film suscite une plus vive curiosité. Rien ne vient bousculer nos repères ni remettre en question ce qui a déjà été fait. La plus judicieuse de ces nouveautés vaut tout de même le détour car elle nous offre deux scènes visuellement assez mémorables (à vrai dire, les seules dont on se souvienne après coup) : cette idée veut que la transformation en vampire se fasse dans la grotte d'une île mystérieuse dont la localisation est tenue secrète par la confrérie ; une île parcourue par des rivières et des cascades impressionnantes dont les eaux deviennent des torrents de sang après la métamorphose. Ces images de cascades sanguines sont assez réussies et dégagent même une certaine poésie. Dommage que le film de Neil Jordan ne propose que si rarement de tels éclats...
On suit ici les mésaventures de deux goules, Clara (Gemma Arterton) et Eleanor (Saoirse Ronan), mère et fille, qui fuient leur appartement londonien, leur réelle identité ayant été révélée, pour atterrir dans une station balnéaire décrépite du sud-est de l'Angleterre. Là-bas, la très séduisante Clara jette son dévolu sur une âme solitaire : le propriétaire du jadis prestigieux Hôtel Byzantium, que la vampire transforme rapidement en un bordel de fortune. Pendant ce temps, Eleanor fait la rencontre d'un jeune homme atteint de leucémie, celui-ci n'est pas insensible à son charme et cherche à percer son mystère. C'est en même temps que ce personnage que nous découvrons progressivement le trouble passé d'Eleanor et Clara, un passé qui remonte jusqu'aux guerres napoléoniennes, rien que ça. On apprend ainsi que les deux femmes sont depuis toujours prises en chasse par une confrérie de vampires à cheval sur certains principes et d'une grande étroitesse d'esprit faisant impitoyablement respecter un code dont la première règle est catégorique : aucune femme ne peut être acceptée dans leur rang !
Avec son scénario plutôt original et ambitieux dotée d'une vision du mythe empreinte d'un féminisme rafraîchissant, Byzantium détient un réel capital sympathie qui fait qu'on a drôlement envie d'y croire et de l'apprécier. Ce "capital sympathie" réside aussi dans ses deux actrices principales, Saoirse Ronan et Gemma Arterton, particulièrement bien choisies. La première, découverte toute jeune dans Atonement, fait tout ce qu'elle peut et propose une incarnation plutôt convaincante d'une vampire paumée, éternelle adolescente en désaccord avec sa mère ; on aurait aimé que cela suffise à donner de l'épaisseur à son personnage. Quant à la seconde, elle est une vampire irrésistible, il faut bien le reconnaître. L'actrice britannique dégage naturellement un puissant sex appeal qui ne me laisse pas indifférent (et apparemment, je ne suis pas le seul...), cela convient tout à fait aux dons de séduction chers aux fameuses créatures de la nuit.
Pour être plus précis, sachez que le don de séduction de Gemma Arterton repose principalement entre son nombril et son menton. En bref, l'actrice est dotée d'une ravissante poitrine. Et comme cette partie de son anatomie représente l'un des principaux intérêts du film, j'y consacrerai logiquement un paragraphe entier ! Ses seins ne sont pas spécialement gros mais paraissent étonnamment bien portants. Ils accompagnent, épousent le moindre de ses gestes, dans la joie et l’allégresse. Ils ont simplement l'air heureux d'exister et expriment de bon gré une joie de vivre contagieuse. On salue Neil Jordan pour avoir tout naturellement su saisir de beaux moments d'émotion. Ces seins ont ce pouvoir hypnotique... Ils magnétisent véritablement le regard et nous rappellent que nous sommes bien peu de choses. Évidemment, le reste ne gâche pas, ce qui fait de Gemma Arterton une vampire assez troublante, qui aurait, elle aussi, mérité un meilleur film.
Car malheureusement, Neil Jordan ne fait pas grand chose de ses actrices ni de son scénario, son film a tôt fait de tourner à vide. Il manque cruellement d'ampleur, d'envergure et, c'est un comble, de souffle ! Malgré cette histoire qui s'étend sur des siècles, via des allers et retours très peu fluides entre le passé et le présent, nous n'avons jamais l'impression de regarder ce qui pourrait être une fresque imposante mais plutôt quelque chose d'assez anecdotique et insignifiant. On a bien du mal à se passionner pour la destinée de ces deux créatures damnées ; leurs personnages, trop superficiels, ne nous laissent guère penser qu'elles ont des siècles d'existence. En fin de compte, Neil Jordan revisite très timidement le mythe du vampire, il y ajoute quelques nouveautés tout à fait bienvenues mais beaucoup trop rares pour que son film suscite une plus vive curiosité. Rien ne vient bousculer nos repères ni remettre en question ce qui a déjà été fait. La plus judicieuse de ces nouveautés vaut tout de même le détour car elle nous offre deux scènes visuellement assez mémorables (à vrai dire, les seules dont on se souvienne après coup) : cette idée veut que la transformation en vampire se fasse dans la grotte d'une île mystérieuse dont la localisation est tenue secrète par la confrérie ; une île parcourue par des rivières et des cascades impressionnantes dont les eaux deviennent des torrents de sang après la métamorphose. Ces images de cascades sanguines sont assez réussies et dégagent même une certaine poésie. Dommage que le film de Neil Jordan ne propose que si rarement de tels éclats...
Byzantium de Neil Jordan avec Saoirse Ronan, Gemma Arterton et Sam Riley (2014)
Excellente analyse du pouvoir hypnotique des magnifiques seins de Gemma, j'adhère totalement ! :)
RépondreSupprimerMerci ! :)
Supprimer"Il manque cruellement d'ampleur, d'envergure et, c'est un comble, de souffle !" Cette phrase est particulièrement bien trouvée et placée dans le contexte de l'article!
SupprimerJ'en suis pas fier !
SupprimerExcellent oui
SupprimerGemma Arterton est l'une des actrices les plus hot en ce moment
Je regarderai ce film allez
Ce paragraphe seinique donne envie de jeter un oeil à la pellicule, comme un chirurgien regarde une radio : avec un néon puissant en arrière-plan, le nez collé au papelard !
RépondreSupprimerRavi qu'il produise cet effet ! :)
SupprimerSaorise Ronan a un œil flippant!
RépondreSupprimerPas faux !!
SupprimerJe bloque aussi sur le fait qu'elle retient le couvercle de sa théière alors que sa théière n'a pas de couvercle. Mais personne n'est parfait...
RépondreSupprimerD'ailleurs, on dirait que rien ne s'écoule de la théière, ou que le thé n'a pas assez infusé... Mais on est dans un film d'Anne Fontaine, faut pas l'oublier...
RépondreSupprimerElle devrait se marier (si c'est pas déjà fait, je ne veux pas connaître la vie de ces gens-là) avec Philippe Le Guay. Les décors, sur cette seule photo, font penser à ceux des "Femmes du 6ème étage" et de "Alceste à bicyclette", deux pure putréfactions du cinéma français de qualité tel qu'il empeste les salles de ciné ces temps-ci.
RépondreSupprimerEt vive le mariage pour tous, y compris pour les Le Guay et les femmes Fontaine.
RépondreSupprimerbelle !
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