Tout ce que je voulais dire c'est que j'ai enfin compris d'où Kad Merad tire son énergie infinie. Matez-moi ces feuilles. Chaque oreille est un panneau solaire condensant
l'énergie du plus gros des astres pour la garder sous cloche dans la
grosse tête creuse de l'acteur. Ses deux grosses esgourdes sont autant
de capteurs d'énergie solaire. Ce mec-là c'est une pile. C'est pour ça
qu'il joue dans 25 films par an. Ce type-là c'est une batterie de grosse
bagnole, c'est une batterie de Boeing, et ses oreilles c'est les cosses
pour la redémarrer. J'avais rien contre lui avant de mater ce film. Je
le trouvais moyen. Il m'avait parfois fait rire dans sa première
carrière d'humoriste, il m'avait toujours laissé très indifférent au
cinéma, à l'image du film qui l'a fait connaître de tous les français,
et désormais j'ai une grande dent contre lui. Parce que quand on cumule
des milliards de rôles et qu'on se démerde pour être toujours plus
chiant dans chacun d'entre eux, au point de réciter des dialogues écrits
sur son avant-bras droit, on commence à susciter un mépris latent. Je
ne le blaire plus du tout. Ceci dit il a deux centrales en fusion de
chaque côté du crane, il dort la tête plongée dans un aquarium pour
refroidir ses moteurs, alors on lui pardonne presque de faire des films
aussi merdiques. Quand il veut se foutre des coton-tiges dans les
oreilles il doit mettre des maniques sur ses paluches ! Je n'envie pas
du tout la vie de ce mec.
Mes Stars et Moi de Laetitia Colombani avec Kad Merad, Catherine Deneuve et Emmanuelle Béart (2008)
Un peu comme Zidane contre le Brésil en demi finale de la coupe du monde 2006, qui selon les dires d'Eric Abidal, "jouait à 11".
RépondreSupprimerAbidal, qui, selon les dires de Zizou "ne jouait pas ce match, ou en tout cas, certainement pas en entier, il a bien du se prendre un rouge à un moment.". Il aurait mieux fait de fermer sa gueule le zizane.
C'est le meilleur article paru en 2009. Je compte le relire deux fois avant de me coucher, et en faire ma Mecque. Je me tournerai vers cet article et je mimerai l'éléphant à deux trompes tous les matins, tous les midis et tous les soirs, chaque jour que Dieu fera, cette thèse sera mon Mur des Lamentations, j'y tagguerai le nom de mon fils ainé avec son propre sang.
RépondreSupprimerC'est très bon, ça se lit d'une traite et on apprend des choses, c'est une thèse condensée en quelques paragraphes, c'est l'enterrement à la chaux de nombreuses réalisatrices, c'est un hymne à la diversité, c'est un pied au cul de Josée Dayan. C'est beau et je redemande des proses de ce niveau.
RépondreSupprimerPar contre Zidane s'est débarassé tout seul du Brésil en QUART de finale de la coupe dum', la demie c'était contre ces gros nazes de portuguais et Ronaldo le plongeur.
J'ignorais que dans la masse de Josée Dayan, on puisse trouver un cul, bravo.
RépondreSupprimer:-D
RépondreSupprimerMon meilleur commz est ici
RépondreSupprimerSinon, comme film de Nana (avec une majuscule, comme les tampons), vous avez Bye Bye Blondie de la Despente. C'est con comme une bite, ce qui est emmerdant pour un film de goudou, mais c'est rigolo. Un petit côté "Les Filles d'a Côté" dans les dialogues, on s'attend à voir débarquer les énormes miches et les robes raz la techa de Cécile Auclair, mais faut se farcir Béatrice Dalle qui ne ressemble vraiment plus à rien (déjà que c'était pas grand chose il y a 20 ans).
RépondreSupprimerMais bon, contrairement à Maïwenn, c'est dénué de toute prétention, c'est même d'une candeur touchante malgré la nullité de l'ensemble. Et puis les amateurs identiferont une ou deux ex pornstars passées faire coucou, et puis Lydia Lunch qui "chante" une chanson de Ferré. C'est pas tous les jours qu'on voit Lydia Lunch au cinoche.