28 février 2008

Michael Clayton

C'est la première critique que j'écris IRT (In Real Time), c'est à dire que j'en suis à 1h26 là, le film dure 2 heures. C'est aussi le premier article que j'écris sur mon tout nouvel ordinateur portable MultiMedis que j'ai acheté pendant le film histoire de pouvoir écrire en le regardant. Un article historique donc. C'est grâce au film que j'ai pu brancher le wifi si vite. Le film parle en effet des Télécom en général. C'est le sujet du script. Les répondeurs téléphoniques sont de chaque plan. Au bout d'une heure trente, le répondeur de Mickey Clito tombe en panne, on croit à la fin du film mais c'était sans compter sur un réparateur de répondeurs qui le remet en selle aussi sec. J'ai acheté une glacière pour ne pas avoir à lâcher l'écran des yeux une seule fois. C'est la première fois que je fous autant d'argent dans un film et il faut savoir que je me suis contenté de le graver sur un dvd-rw. Je me suis acheté un Sagem pour commander à bouffer. Dans ma glacière y'a un compartiment trousse de survie au cas où une merde m'arrive en plein film. J'ai tout prévu pour ne rien rater. On en est à 1h36 actuellement. Ma maman me manque.



Au moment où j'écris y'a Sydney Pollack à l'écran. L'illustre réalisateur\acteur, qui s'est illustré dans des réalisations telles que L'Interprète ou des rôles tels que celui que lui avait refilé Kubrick dans Eyes Wide Shut. Il n'a semble-t-il rien perdu de son talent de réalisateur puisqu'il ponctue chacun des plans dans lesquels il apparaît en criant : "CUT !" et en frappant très fort dans ses paluches. Le vieux Pollack est totalement out of Africa.

Ce film c'est le récit d'un grand et rocambolesque changement de conscience très lent. C'est un quasi western. C'est un stern. Y'a des flingues et des chevaux mais pas l'ombre d'un sombrero à l'horizon. Le genre est totalement revisité. J'en suis à 1h49 et je viens de composer le 17 sur mon Sagem. J'appelle les flics.



1h58, voici un énorme goof. Mickael Clito retrouve son ami avocat, campé par Tom Wilkinson, dans une rue de New-York, lequel tient sous le bras une bonne douzaine de baguettes de pain. L'explication ne nous est pas donnée. On ne saura pas pourquoi ce personnage jusqu'ici tout à fait honnête et intéressant est allé se payer 15 baguettes de pain pour son petit déjeuner. La scène est tournée en champ\contrechamp et d'un plan à l'autre le nombre de baguettes sous le bras du collègue de Michael augmente petit à petit, ça saute aux yeux. Quand la scène se termine, le pote de Clayton lui demande s'il a envie d'un quignon de pain puis se lachave en lui disant : "Excuse j'ai du pain sur la planche". C'est la fin du film. Clooney se barre en taxi, le générique de fin défile sur un côté de l'écran tandis qu'il regarde la caméra pendant dix bonnes minutes dans l'autre partie du cadre. En fond sonore, la bande originale du jeu vidéo Projet I.G.I se profile.


 
Le film a été nommé plusieurs fois aux Oscars cette année. Pour la meilleure décoration notamment puisque Tony Gilroy filme les objets statiques comme personne. Quid des répondeurs, des chaises de bureaux et autres lampadaires. Le point est toujours fait sur l'objet de déco au détriment de l'acteur en présence. Le film a aussi reçu le Prix d'Interprétation Animale du Festival de Carpentras (le Cheval D'Or de Carpentras pour être plus précis) pour le cheval noir qui joue une scène de 5 bonnes minutes en tête à tête avec George Clooney, à noter que ce cheval avait déjà reçu le prix du Canasson D'Argent de Genève pour son apparition mémorable dans Les 7 Mercenaires.


Michael Clayton de Tony Gilroy avec George Clooney et Sydney Pollack (2007)

10 commentaires:

  1. "C'est un quasi western. C'est un stern."

    je te volerai cette blague.

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  2. Ca sert à rien de le voir alors. Vaut mieux que je regarde ma freebox pendant 2 heures en la considérant comme un répondeur ?

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  3. ah mon dieu, j'ai les larmes aux yeux rémi!

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  4. "C'est un quasi western. C'est un stern."

    Non, c'est un we ^^

    Je n'ai pas tenu plus de 15 minutes sur Michael Clayton ; chapeau Rémi !

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  5. Pas assez de blonde bien bustée à ton goût, peut-être. :-P

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  6. Faut être au moins trois dans la pièce pour aller au terme. C'est un de ces films à avoir "avec". Là c'est "avec deux potes qui s'en foutent et un ordi sur les genoux pour causer du film au fur et à mesure et se vider de tout".

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  7. @ jaspert -> il faut surtout une histoire à un film et de la lisibilité ... après tout dépend de la blonde ^^ :-D

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  8. @ rémy -> Faut prévoir de passer une sale soirée pour mater un film pareil. J'ai compris.

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  10. Film honnête vous êtes durs. Pas un chef d'oeuvre mais en 2008 les Oscars c'était pas trop mauvais.

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