
L'histoire est toute simple : Jim Carrey vient d'être nommé vice-président de l'énorme firme dans laquelle il travaille et suggère donc à sa femme de quitter son job. Le lendemain Carrey est envoyé dans une émission télé par son patron, ce qui s'avère être une embuscade puisqu'il apprend que sa firme ferme ses portes et qu'il est donc à la rue. Après avoir cherché du boulot en vain et vendu tous ses meubles, lui et sa femme décident de faire des braquages pour payer les factures qui s'accumulent et éviter l'expulsion. Tout ça nous vaut des scènes cocasses où Jim Carrey nous fait pisser de rire comme à son habitude. L'un des seuls hommes capables de nous faire marrer comme des baleines en jouant avec des interrupteurs et une rampe d'escaliers. Il y a plus d'une scène d'anthologie qui perdraient à être décrites. En voyant le talent et l'aisance éclatante de l'acteur dans ce genre de films, on regrette qu'il ne tourne pas plus souvent, sans s'égarer dans des daubes comme Nombre 23. On regrette surtout de ne pas le retrouver à la place de vauriens comme Ben Stiller, de scélérats comme Owen Wilson, de crapules comme Vince Vaughn ou d'escrocs comme Anne Roumanoff dans des films qui deviendraient magiques s'il était là. Grand Monsieur. Ce type-là est sans égal.
Fun with Dick and Jane de Dean Parisot avec Jim Carrey, Téa Léoni et Alec Baldwin (2005)