
Hayao, si tu lis cette critique, sache que tu as un fan incorruptible qui réside en France. Hayao, si un jour t’es dans le coin, dans le besoin, que ta bagnole est en rade ou quoi que ce soit, dis-toi bien que t’as un endroit où loger à jamais. Ton 911 à toi c'est mon numéro perso. Ton 118 218 c'est mon self phone. Ton ambulance c'est ma mobylette. Ma maison est tienne. T’as un sacré pied à terre dans mon plummard. Un laissez-passer vers mon gros cul. Tu seras toujours le bienvenu chez moi. Tu peux toquer à ma porte, à n'importe quelle heure, de la nuit comme du jour, elle te sera toujours grande ouverte. Tu seras accueilli avec un sourire de dix pieds de longs, t’auras à boire et à manger, et pas que de l’eau douce, si tu vois ce que je veux dire. T’es le roi du dessin animé. T’es le dieu de l’animation. T'es un classique. T'es un mythe. T'es une légende.

Porco Rosso est encore un très grand film, avec tellement plus de qualités que tous les films d'animation américains réunis qu'ils devraient en avoir honte ! J'applaudis des deux mains et des deux pieds. Les autres peuvent prendre des notes et tout réapprendre depuis le début ! Don Bluth, t’as rien fait de bon depuis Fievel, tu devrais ramper jusqu’à Miyazaki et lui cirer ses godasses dégueulasses avec ta propre langue ! John Lasseter, depuis Toy Story t’enchaînes les ratages, compte pas sur moi pour rembourser ton dernier film en bois ; au mieux je t’envoie un chèque en contreplaqué pour compléter ta collection d’ébène ! Brad Bird, j’avais cru en toi en regardant Le Géant de Fer deux fois de suite un soir d’automne où ma mère était en réunion ; mais depuis ce film, une exception dans ta filmographie en mousse, tu t’es mis sur « pilote automatique » et t’as perdu tout ton talent ! Ta Ratatouille c’était une sacrée daube ! C’est certes un jeu de mots un peu facile mais tu vaux pas beaucoup mieux, Brad. Quant à toi Walter Disney, le nullard d’entre tous les nullards, t’étais qu’un putain de nazi ; on a tous découvert ça sur le tard mais ça nous a finalement assez peu étonné quand on a revu tes films et qu’on s’est rendu compte qu’ils véhiculaient tout un tas d’idées rétrogrades. Bref, je m’emporte et je commence à méchamment suer du front, alors j'arrête. Oublions tous ces tocards et revenons à notre cher et tendre Miyazaki !


Décidément, l'animation japonaise est tellement plus intéressante que tout ce que peuvent nous faire les Américains, qui n’en finissent pas de nous ressortir les mêmes films ridicules en images de synthèse. Shrek rhabille-toi et vire-moi tes sales pattes de là, t’es qu’un sacré escroc à côté de Porco Rosso. Je dirai même que t’es qu’un gros fils de pute. Ta mère c’est une traînée et je le sais car mon père est son client le plus fidèle. T’es un vieux bâtard Shrek, et tu ressembles à que dalle de vivant. Shrek et Les Indestructibles, même combat : je vous détruis à coup de savate si je vous recroise un jour sur ma téloche. Je zappe quoi.

Porco Rosso est un chef d’œuvre incontournable, du même niveau que Princesse Mononoké, Le Voyage de Chihiro, Le Château dans le Ciel et Le Château Ambulant. D’ailleurs, l'histoire de Porco Rosso me semble être un mélange des deux derniers films cités, qui étaient eux-mêmes un pot-pourri de tous les autres films signés Miyazaki. Décidément ce type-là est un sacré génie. Hayao est bien le seul gaillard du 7ième Art capable de nous sortir 6 films différents, soit un peu plus de 14 heures de métrage, à partir d’une seule et même histoire de 5 lignes. Et y’a pas à dire, y’a bien que Miyazaki pour si joliment manipuler la souris sous Paint, et nous sortir sur grand écran de tels bijoux. Vivement le prochain !
Porco Rosso de Hayao Miyazaki avec Porco Rosso (1992)