Cet article sera divisé en deux parties. Dans un premier temps, la version longue du film d'Olivier Assayas - longue étant un doux euphémisme pour parler d'un film d'une durée approximative de six heures et diffusé sous forme de mini-série sur Canal+ - sera analysée et critiquée par un invité de marque : Joe, fondateur et rédacteur en chef du fameux webzine musical C'est Entendu. Et dans un second temps, la rédaction d'Il a osé s'attaquera à la version courte de Carlos, vouée aux grands écrans de cinéma. Mais pour commencer, voici l'avis détaillé et argumenté de Joe, notre premier rédacteur invité :
Carlos (version longue) :
Il faut bien se dire que ça n'est pas un biopic. Assayas n'a pas essayé de copier la réalité, ou en tout cas je ne le crois pas. Ça n'est pas Mesrine et encore moins La Môme. C'est un film historique et politique. Assayas y a placé son point de vue, lui qui se proclame situationniste et qui était là, à l'époque, jeune homme qui pouvait juger des évènements. D'ailleurs, Carlos, depuis sa prison, a protesté et compte trimballer Assayas devant les tribunaux pour l'argent (on a utilisé sa vie comme sujet d'un film lucratif) mais aussi apparemment pour un non-respect des faits (ça ne serait pas Hussein mais Khadafi qui aurait commandité la prise d'otages de l'OPEP, etc) et enfin évidemment parce que les faits présentés dans le film (et notamment les attentats en France visant la libération de Kopp et Bréguet) tendent à incriminer Carlos alors que le procès lié à ces crimes n'a pas encore été ouvert. Ça n'est pas un biopic, c'est un film historique et politique.
Carlos (version longue) :
Il faut bien se dire que ça n'est pas un biopic. Assayas n'a pas essayé de copier la réalité, ou en tout cas je ne le crois pas. Ça n'est pas Mesrine et encore moins La Môme. C'est un film historique et politique. Assayas y a placé son point de vue, lui qui se proclame situationniste et qui était là, à l'époque, jeune homme qui pouvait juger des évènements. D'ailleurs, Carlos, depuis sa prison, a protesté et compte trimballer Assayas devant les tribunaux pour l'argent (on a utilisé sa vie comme sujet d'un film lucratif) mais aussi apparemment pour un non-respect des faits (ça ne serait pas Hussein mais Khadafi qui aurait commandité la prise d'otages de l'OPEP, etc) et enfin évidemment parce que les faits présentés dans le film (et notamment les attentats en France visant la libération de Kopp et Bréguet) tendent à incriminer Carlos alors que le procès lié à ces crimes n'a pas encore été ouvert. Ça n'est pas un biopic, c'est un film historique et politique.
Et c'en est un agréable à regarder. Parce qu'Assayas est un bon metteur en scène, évidemment, avec lequel même les seconds rôles les plus seconds prennent une importance folle (et surtout, ils sont joués par des acteurs que l'on n'a pas forcément l'habitude de voir dans TOUS les films de cinéma dans des secondes rôles, et ces gens ont l'air réels, ce ne sont pas des caractères, des caricatures, des "gueules", ce sont des personnes du commun : pensez au couple lié à l'ambassade de France de Syrie qui se fait flinguer à un moment ou même aux policiers de la DST ou aux délégués de l'Opep), et qui sait mettre en exergue ce qu'il faut. Lorsqu'un évènement survient et qu'il est important de le remarquer pour mieux appréhender la suite de l'intrigue (Carlos descend un membre de la délégation lybienne, Angie a des doutes sur l'opération, un inspecteur de la DST dit à un autre qu'il n'est pas nécessaire de prendre son arme de service pour se rendre Rue Touiller...), Assayas ne force pas le trait : on comprend mais on n'est pas obnubilé par le détail et on n'a pas l'impression d'un bourrage de crâne. Ensuite, la gestion rythmique est on ne peut plus réussie : pas besoin de sensationnalisme lors des attentats ou de la prise d'otage, ni d'en montrer plus que nécessaire, mais l'action est prenante et rapide, vive. Au contraire, la dernière partie du film, lente, désespérante, est à l'image de la vie de Carlos, de la vie de la Révolution dont il est le représentant. La fin de la Guerre Froide, la fin de Carlos, c'est un lent dépérissement et Assayas ne cherche pas à rendre ça plus intéressant, de toute façon cela desservirait sa thèse, qui, ne nous le cachons pas, est celle de l'échec de la Révolution.
Du point de vue historique, quiconque n'a pas vécu cette période avec les yeux ouverts y trouvera la satisfaction de la révélation des causes d'une mort. Comme dans ces séries policières américaines où l'on trouve un cadavre et où l'on envoie les experts découvrir qui l'a tué, quand, comment et pourquoi. Lorsque j'étais enfant, un jour, on m'a dit que l'URSS n'existait plus et que le Mur de Berlin était tombé. Évidemment, je n'ai rien compris, et même si par la suite, les tenants et les aboutissants m'ont été communiqués, ça n'est qu'avec un film historique de ce genre qu'un type comme moi qui n'a pas eu le courage de lire des bouquins sur la Guerre Froide pouvait comprendre comment et pourquoi.
Au début du film, on en vient à se dire qu'Assayas compte glorifier Carlos, en faire un Che, une icone, et à vrai dire, on ne dirait pas non. Edgar Ramirez est un acteur talentueux et dont l'aisance linguistique m'aura donné envie de parler espagnol, allemand et arabe aussi bien que lui, dont l'anglais et le français sont aussi parfaits (il faut l'entendre prononcer "petit bourgeois"). Jamais hollywoodien (outrancièrement héros pédant ou vaguement roi du pathos, même lorsqu'il prend de nombreux kilos "pour le rôle"), Edgar Ramirez est juste et lorsqu'il énonce de grands mots gauchistes on les croit sur parole, tout en ne l'idolâtrant pas puisque son personnage reste un échec dès le départ. Ilich Ramirez Sanchez est un fils de riche avocat, élevé à Londres dans un cadre familial socialiste, puis envoyé à Moscou, et son esprit révolutionnaire est dès le début miné par son confort et son envie de gloriole. Le point de non retour est évidemment atteint lorsque Carlos accepte de rencontrer Boumedienne et Bouteflika, à Alger, avant d'accepter la rançon. Le simple fait de les rencontrer l'oblige à abandonner ses idéaux. A partir de là, il semble qu'aucun acte, terroriste ou non, de son groupe n'a d'autre sens que de préserver sa propre existence. Weinrich et Ali ne sont que ses aides de camps et Carlos est un marchand d'armes, pas un révolutionnaire. D'ailleurs, lorsqu'enfin, le groupe semble reparti sur une voie plus active, l'échec est direct : Bréguet et Kopp sont arrêtés avant même de sortir la voiture piégée du parking et les attentats suivants ne visent en aucun cas à faire passer un message révolutionnaire ou à combattre le capitalisme : l'explosion de la voiture piégée devant le journal arabe n'est qu'un "job" pour les syriens et les attentats dans les trains visent à faire libérer Kopp et Bréguet, c'est à dire à sauver deux soldats, de mauvais soldats. L'intérêt personnel, absent de la lutte révolutionnaire communiste en principe, est la seule chose vers laquelle sont tournés Carlos et ses hommes.
Au début du film, on en vient à se dire qu'Assayas compte glorifier Carlos, en faire un Che, une icone, et à vrai dire, on ne dirait pas non. Edgar Ramirez est un acteur talentueux et dont l'aisance linguistique m'aura donné envie de parler espagnol, allemand et arabe aussi bien que lui, dont l'anglais et le français sont aussi parfaits (il faut l'entendre prononcer "petit bourgeois"). Jamais hollywoodien (outrancièrement héros pédant ou vaguement roi du pathos, même lorsqu'il prend de nombreux kilos "pour le rôle"), Edgar Ramirez est juste et lorsqu'il énonce de grands mots gauchistes on les croit sur parole, tout en ne l'idolâtrant pas puisque son personnage reste un échec dès le départ. Ilich Ramirez Sanchez est un fils de riche avocat, élevé à Londres dans un cadre familial socialiste, puis envoyé à Moscou, et son esprit révolutionnaire est dès le début miné par son confort et son envie de gloriole. Le point de non retour est évidemment atteint lorsque Carlos accepte de rencontrer Boumedienne et Bouteflika, à Alger, avant d'accepter la rançon. Le simple fait de les rencontrer l'oblige à abandonner ses idéaux. A partir de là, il semble qu'aucun acte, terroriste ou non, de son groupe n'a d'autre sens que de préserver sa propre existence. Weinrich et Ali ne sont que ses aides de camps et Carlos est un marchand d'armes, pas un révolutionnaire. D'ailleurs, lorsqu'enfin, le groupe semble reparti sur une voie plus active, l'échec est direct : Bréguet et Kopp sont arrêtés avant même de sortir la voiture piégée du parking et les attentats suivants ne visent en aucun cas à faire passer un message révolutionnaire ou à combattre le capitalisme : l'explosion de la voiture piégée devant le journal arabe n'est qu'un "job" pour les syriens et les attentats dans les trains visent à faire libérer Kopp et Bréguet, c'est à dire à sauver deux soldats, de mauvais soldats. L'intérêt personnel, absent de la lutte révolutionnaire communiste en principe, est la seule chose vers laquelle sont tournés Carlos et ses hommes.
Il eût été facile de faire de ce film une ode nostalgique et romanesque à la Révolution, au Communisme, mais ça n'est pas le cas. D'ailleurs Carlos n'est pas une figure héroïque. La prise d'otages de l'OPEP, je ne dis pas (sur le principe, pas les faits), tout comme la tentative de meurtre sur la personne du Président de la chaine de vêtements anglaise, qui était sioniste. Ce sont des attentats politiques. Bomber le Drugstore, bomber des trains pour sauver ses soldats, et j'en passe, ça n'est pas ça, la Révolution. C'est peut-être aussi une des raisons pour lesquelles Carlos (le vrai, dont l'égo ne doit pas être tout petit) n'a pas aimé ce qu'il a vu du film : sa vie est présentée comme un raté et pire, comme un symbole de la défaite qui a engendré le Nouvel Ordre Mondial d'alors. Weinrich le lui dit, à la fin, les larmes aux yeux : "la guerre est finie, ..... et nous avons perdu."
D'un point de vue personnel, en tant que critique acerbe de cet Ordre Mondial Capitaliste (et surtout de son échec, à lui, moral surtout), et en tant que pro-Palestinien au passage, je me trouve devant ce film captivé par la collision entre de grandes idées et de tristes égos, entre de grands projets et de tristes intérêts. Je me dis que j'aurais trouvé intéressant de vivre cette période mais que la désillusion a certainement été pire que celle des hippies quinze ans plus tôt. Je me console avec un réalisateur, des acteurs et un film plaisants et, cerise sur le gateau, une habitude avec Assayas, une bande son de rêve, puisque ce sont des chansons de Wire, l'un des meilleurs groupes anglais de tous les temps et probablement celui que j'écoute le plus en ce moment, qui illustrent les passages clés du film, sans que la musique ne prenne le pas sur les images ou ne romancent le script. Elles ne servent qu'à aider la tension ou renforcer l'ambiance. Quel bonheur.
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Et maintenant la Rédaction d'Il a osé prend le relai pour enchaîner sur la version cinéma de ce film.
Carlos (version courte) :
Une version courte longue tout de même de 3 heures, qui se regarde bien et qui se suit parfois même avec un grand intérêt, car Olivier Assayas est décidément un cinéaste très doué, même lorsqu'il verse dans cet autre pendant plus américain de son cinéma. Au début le récit est plutôt entraînant et en même temps assez agaçant, notamment à cause de cette façon qu'a le réalisateur de filmer le corps de Carlos nu sous la douche sur fond de musique "new wave". Cette musique, manifestement adorée du cinéaste, devient presque douteuse pour illustrer la vie criminelle d'un pseudo-terroriste révolutionnaire transformé en playboy pour les besoins de l'adaptation. Edgar Ramirez, fort bel homme, porte le film sur ses épaules par un travail d'incarnation impeccable, et il nous fait de l'effet, certes. Mais on est gêné par cette séquence où notre homme commence par balancer une bombe dans un lieu public, qui explose dans son dos à grands renforts de cris déchirés, puis se malaxe le chibre devant un miroir, nu et saillant, beau comme un Dieu, le cul en bombe à la fenêtre, le tout sur fond de cette musique "cool" qui fait de Carlos une sorte d'icône, un héros très classe, un gangster génial, figure vue et revue mille fois ailleurs, surtout chez les ricains bien sûr. Cette séquence, dont on comprend qu'elle est là pour mettre en scène la mégalomanie du personnage, la superbe qu'il arborait à cette époque de sa vie, ou son statut d'immédiate star du terrorisme, n'en est pas moins légèrement dérangeante dès lors que le cinéaste ne nous montre par un homme amoureux de lui-même, mais nous donne à aimer un acteur effectivement beau et désirable. On passe tout d'un coup du culte de soi à la pub "L'invisible de Dime" par Les Nuls.
Mais très vite on commence à comprendre que le héros de ce film n'en est pas un, puisque ses faits d'armes se limitent au meurtre d'une poignée de flics et à une opération politique terroriste foireuse (parce qu'elle rate mais aussi dans le sens où déjà la révolution n'était qu'un faire-valoir pour assassiner les ministres du pétrole des pays opposés à l'Irak sous-couvert d'idéalisme anti-capitaliste), et qu'en fait ce qu'on nous raconte c'est l'histoire d'un connard qui, parti d'idéaux révolutionnaires, s'est faute de mieux retourné vers des intérêts beaucoup plus bassement personnels, et que du beau bandit vénéré des médias, Carlos est passé au gros lard planqué et sans ressources, minable, finalement capturé suite à une maladie de couilles. Et l'on comprend mieux l'idée du film et le motif qui a poussé Assayas à filmer le premier Carlos comme une séduisante célébrité pour mieux en dire la vérité dans la deuxième moitié de son film.
N'empêche qu'on s'ennuie. On s'ennuie d'abord parce que toute la fin du film est chiante comme c'est pas permis. On s'ennuie parce qu'étant donné que c'est une histoire vraie, Assayas, comme tout biographe, se croit obligé d'intégrer à son trop long film des séquences qui n'ont aucun intérêt et que le cinéaste n'aurait jamais filmées, ou jamais montées, s'il avait lui-même écrit cette histoire. On devine en réalité que ces séquences en trop viennent de la version longue, or si elles se justifiaient dans un film de six heures certainement beaucoup plus complexe et riche sur le plan historique et politique, elles deviennent rapidement superflues dans une version courte qu'il faut dire moins pertinente. Il ne fait aucun doute que ce film a été tourné pour la télé et pour durer six heures, et que la version cinéma n'est est qu'un malheureux condensé. On s'ennuie enfin parce qu'on voit bien que tout le propos du film tient dans cette métamorphose due à l'échec du héros, or la mise en scène a tendance à demeurer celle de l'ouverture du récit, dans le genre quand même des séries et dans une regrettable veine biopic : elle n'évolue pas et n'est guère passionnante, et ce même si le film reste signé Assayas et s'avère donc nettement mieux réalisé que toutes les séries du monde. Assayas n'a pas perdu sa touche personnelle dans cette opération et son film, qui trouve tout de même un bon équilibre entre des scènes d'actions et des séquences plus calmes, peut parfois faire penser à un film américain des 70's, dans le genre de Lumet, ce qui n'est pas rien. Néanmoins on suit le film sans vraiment s'y intéresser, sans vraiment y trouver son compte. Pas sûr qu'on ait le désir de le revoir. Pas sûr qu'on tarde à l'oublier...
N'empêche qu'on s'ennuie. On s'ennuie d'abord parce que toute la fin du film est chiante comme c'est pas permis. On s'ennuie parce qu'étant donné que c'est une histoire vraie, Assayas, comme tout biographe, se croit obligé d'intégrer à son trop long film des séquences qui n'ont aucun intérêt et que le cinéaste n'aurait jamais filmées, ou jamais montées, s'il avait lui-même écrit cette histoire. On devine en réalité que ces séquences en trop viennent de la version longue, or si elles se justifiaient dans un film de six heures certainement beaucoup plus complexe et riche sur le plan historique et politique, elles deviennent rapidement superflues dans une version courte qu'il faut dire moins pertinente. Il ne fait aucun doute que ce film a été tourné pour la télé et pour durer six heures, et que la version cinéma n'est est qu'un malheureux condensé. On s'ennuie enfin parce qu'on voit bien que tout le propos du film tient dans cette métamorphose due à l'échec du héros, or la mise en scène a tendance à demeurer celle de l'ouverture du récit, dans le genre quand même des séries et dans une regrettable veine biopic : elle n'évolue pas et n'est guère passionnante, et ce même si le film reste signé Assayas et s'avère donc nettement mieux réalisé que toutes les séries du monde. Assayas n'a pas perdu sa touche personnelle dans cette opération et son film, qui trouve tout de même un bon équilibre entre des scènes d'actions et des séquences plus calmes, peut parfois faire penser à un film américain des 70's, dans le genre de Lumet, ce qui n'est pas rien. Néanmoins on suit le film sans vraiment s'y intéresser, sans vraiment y trouver son compte. Pas sûr qu'on ait le désir de le revoir. Pas sûr qu'on tarde à l'oublier...
En revanche ce que je n'oublierai jamais c'est ce plan, quand les terroristes menés par Carlos quittent enfin le congrès de l'OPEP direction l'aéroport, avec tous les otages tenus en joug dans le bus qu'on leur a accordé, où on voit le car en question, rideaux tirés, s'éloigner doucement, conduit par un de ces arabes terroristes nihilistes, quand soudain le clignotant s'éclaire pour indiquer que le bus va tourner à gauche. Ce type qui conduit le bus, qui fait partie de cette poignée de kamikazes terroristes coupables de l'assassinat d'un homme d’État et de policiers Autrichiens, s'apprêtant à mener par les armes les dirigeants de plusieurs pays du monde, que lui et ses camarades tiennent en otages, vers Bagdad, ce type qui conduit ce car filmé par toutes les télés de la planète et visé par des dizaines de policiers, ce grand meurtrier politique en fuite, que la mort toise du regard, ce type-là, à ce moment-là, il met le cligno à gauche avant de tourner. Ça je ne l'oublierai jamais.
Carlos d'Olivier Assayas avec Edgar Ramirez (2010)
Carlos d'Olivier Assayas avec Edgar Ramirez (2010)
je rejoins la seconde critique.
RépondreSupprimerje n'ai pas vu la version looooooooongue, mais par ex je suis d'accord pour dire que carlos est rendu plus grand, plus beau, plus fort et que c'est vraiment dommage.
y'a qu'a voir l'acteur qu'ils ont choisi... la ressemblance est lointaine mais l'embellissement lui est clair et net...
Je reste convaincu que vous avez tort concernant la scène de la douche qui selon moi a deux significations :
RépondreSupprimer- Montrer un Carlos "fit", c'est à dire "en forme", un corps sain, quoi. Pour qu'ensuite on comprenne que les deux mois passés planqué au Yémen l'ont rendu SUPER VITE grassouillet.
- Montrer que Carlos a une petite bite, ce qui explique son besoin de faire péter des bombes :D
Rien qu'aux photos on sent deux lignes éditoriales bien distinctes.
RépondreSupprimerMoi j'ai juste une question...quelle est la musique de la scène sous la douche?
RépondreSupprimerMerci beaucoup!
Un morceau du groupe Wire, je pense. Mais pour être sûr, il vaut mieux s'adresser au connaisseur : http://cestentendu.blogspot.com/
RépondreSupprimerMerci beaucoup!
RépondreSupprimerC'est Ahead du groupe wire ;)
RépondreSupprimerCe film est un super film, vraiment bravo a Edgar ramirez !
RépondreSupprimerBonjour, la musique c'est "Dreams never end" de New Order
RépondreSupprimerLa musique est un morceau du groupe Wire ou du groupe New Order.
RépondreSupprimermini teub !
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