L'histoire de Miracle Mile ("Appel d'Urgence" sur le dvd français) est celle d'un type, amoureux d'une rousse insipide qui, suite à un concours de circonstances, est amené à répondre au téléphone d'une cabine où un militaire affolé l'informe qu'une guerre nucléaire va éclater et s'abattre sur L.A., que la fin du monde est donc proche, dans moins d'une heure exactement. Le pitch de Phone Game version fin du monde. Le type se donne alors pour but de sauver sa greluche, parce qu'il s'imagine qu'en prenant le premier avion pour le Pôle Sud ils échapperont au cataclysme. Le Pôle Sud serait en effet à l'abri du danger, en raison de la présence en forte densité de manchots empereurs (sic). Ça me fait penser, pour parler de quelque chose de plus intéressant, que Jim Carrey prépare un film dans lequel il donne la réplique à des pingouins. Véridique.
Même si je raconte ça de manière désinvolte, tout en regardant avec concentration mon profil facebook en espérant que l'un de mes rares amis m'envoie un poke ou, mieux, un commz, j'ai trouvé l'idée de départ pas trop mal. Le film se mate, mais c'est hélas loin d'être inoubliable. Enfin, je vous dis ça, j'ai maté ça que d'un œil, tout en me coupant les ongles des pieds. C'est même proche d'être oubliable, j'ai dû mater la bande annonce sur youtube pour m'en rappeler. En fait, j'aime bien laisser pousser mes ongles de pieds car c'est un vrai plaisir de couper un truc devenu jaune-orangé, épais d'un bon centimètre et pourvu d'une odeur qui me fait penser à des knacki ball cheese. Pour en revenir au film, on s'imagine qu'entre les mains d'un autre gars, d'un Carpenter ou d'un Dario Hubner par exemple, avec un héros méga cool, une gonzesse qui donne davantage envie qu'on la sauve (pas le tromblon ci-dessus), un peu d'humour, et un suspense plus haletant, ça aurait été tout autre chose. Il faut également survivre au premier quart d'heure du film, ce qui, à me lire, ne semble pas grand chose. Mais c'est 15 grosses minutes quand même, ça passe aussi lentement que la moitié d'une vie bien remplie. "Chaque être humain aura son quart d'heure de célébrité" a dit Andy Warhol. Et bien moi j'ai surement loupé ce fameux quart d'heure en matant cette saloperie de film dans lequel il ne se passe pas grand chose d'intéressant et où on est sévèrement emboucané par la bande-son la plus immonde possible, bien de son époque.
La musique putride de ce film, c'est le fait de Tangerine Dream, littéralement "Tajine de Rêve," ou pour simplifier, "Couscous Délicieux", un sombre et minable groupe allemand. A l'écoute de leurs morceaux, j'aurais simplement une ligne de conduite à conseiller au monde entier : il faut savoir se spécialiser. Les allemands sont les rois du kebab, pas du couscous. Steve De Jarnatt, natif du polder 100 ("One O One" comme on dit là-bas), localisé au large de Rotterdam, tu es allé aux États-Unis, "aux States" comme tu disais à tes parents avant de leur claquer la porte aux nez, avec ton sac kaki rempli de frusques sur le dos ; tu as traversé l'Atlantique pour devenir célèbre, pour te faire un prénom ; tu voulais que tes amis t'appellent "Mister André", mais tu n'as réalisé qu'un film médiocre. Et tes goûts musicaux sont d'un autre monde. Je dirai même : ils sont d'outre-tombe. C'est le fan français de Paco Ibañez qui te sort ça. Je suis allé le voir à Villar-en-Val au moins d'aoust 2000, le 5 août 2000, à l'exact médiane de la tempête de 99 et de la catastrophe d'AZF de 2001, à une époque où le South n'était pas aussi attractif que maintenant. J'ai vu de mes yeux vu un jeune sapeur-pompier appréhender la fille de Monsieur et Madame Canizares, éleveurs ovins à Villar-en-Val, la seule fille digne de Kelly Brook à 15km à la ronde. Tout ça pour dire qu'il faut toujours s'assurer d'où on vient pour savoir vers où l'on se rend. C'est un peu là où le bât blesse dans ce film.
Ce film, qui est souvent présenté comme une petite pépite oubliée du ciné SF, n'est donc pas à la hauteur de son obscure réputation, mais n'en demeure pas moins plutôt sympatoche.
Je vous laisse, demain j'ai rendez-vous.
La musique putride de ce film, c'est le fait de Tangerine Dream, littéralement "Tajine de Rêve," ou pour simplifier, "Couscous Délicieux", un sombre et minable groupe allemand. A l'écoute de leurs morceaux, j'aurais simplement une ligne de conduite à conseiller au monde entier : il faut savoir se spécialiser. Les allemands sont les rois du kebab, pas du couscous. Steve De Jarnatt, natif du polder 100 ("One O One" comme on dit là-bas), localisé au large de Rotterdam, tu es allé aux États-Unis, "aux States" comme tu disais à tes parents avant de leur claquer la porte aux nez, avec ton sac kaki rempli de frusques sur le dos ; tu as traversé l'Atlantique pour devenir célèbre, pour te faire un prénom ; tu voulais que tes amis t'appellent "Mister André", mais tu n'as réalisé qu'un film médiocre. Et tes goûts musicaux sont d'un autre monde. Je dirai même : ils sont d'outre-tombe. C'est le fan français de Paco Ibañez qui te sort ça. Je suis allé le voir à Villar-en-Val au moins d'aoust 2000, le 5 août 2000, à l'exact médiane de la tempête de 99 et de la catastrophe d'AZF de 2001, à une époque où le South n'était pas aussi attractif que maintenant. J'ai vu de mes yeux vu un jeune sapeur-pompier appréhender la fille de Monsieur et Madame Canizares, éleveurs ovins à Villar-en-Val, la seule fille digne de Kelly Brook à 15km à la ronde. Tout ça pour dire qu'il faut toujours s'assurer d'où on vient pour savoir vers où l'on se rend. C'est un peu là où le bât blesse dans ce film.
Ce film, qui est souvent présenté comme une petite pépite oubliée du ciné SF, n'est donc pas à la hauteur de son obscure réputation, mais n'en demeure pas moins plutôt sympatoche.
Je vous laisse, demain j'ai rendez-vous.
Miracle Mile (Appel d'urgence) de Steve De Jarnatt avec Anthony Edwards et Marie Winningham (1988)
"Couscous délicieux".
RépondreSupprimerAlala.
vous en tenez une couche, une grosse couche..
RépondreSupprimer:D
RépondreSupprimerVous pouvez désormais cliquer sur "Kelly Brook", j'ai corrigé le lien.
Ce lien a sauvé mon aprèm passée à lire cet article :D
RépondreSupprimerTon image de Kelly "Mel" Brooks ne marche pas !
RépondreSupprimerJ'ai rajouté deux liens ! En fait, ce film est presque un plaidoyer contre les roux, non ? Quand on voit l'actrice principale, j'ai tout faux ? Soy wrong ?
RépondreSupprimerle problème des roux, à défaut d'avoir une âme comme nous le démontre si délicatement notre ami Ginger Beard, c'est qu'ils ont les poils pubiens également roux. je sais pas, ça m'a toujours effrayé. peut-être parce que ma mère est également rousse.
RépondreSupprimerbref, je vous l'accorde le Rêve de Clémentine. c'est merdique. comme son nom.
waf waf
(le mec d'anothertrip)
T'es sûr, Joe ? Moi quand je clique, ça marche.
RépondreSupprimerUn link pour ma trivia de début d'article : http://www.ecranlarge.com/article-details-18568.php
RépondreSupprimerJe viens de le regarder. Effectivement le début est auch à s'encaisser et effectivement la fille est un sacré tromblon !
RépondreSupprimerPar contre j'ai bien aimé la partie apocalyptique du film, c'est plutôt marrant y'a plein de trucs louffoques et puis surtout ça finit super mal, ce qui n'est pas courant. C'est méga plombant et finalement on se demande tout du long si le coup de fil n'est pas un faux, si l'attaque n'a pas été annulée, etc, et du coup c'est je trouve un très bon film. Malgré l'actrice.
Content que ça t'ait plu, c'est vrai que le film est pas mal.
RépondreSupprimerLa BO de Tangerine Dream est juste géniale...
RépondreSupprimerAgree to disagree.
RépondreSupprimercrache nous des morceaux aussi bon que tangerine dream est peut etre que ton avis servira a quelque chose cono
RépondreSupprimertrop bon :D
RépondreSupprimerComme quoi la vieille antienne complètement abrutie de la critique de critique : "Fais un film et tu pourras critiquer ceux des autres !", a de beaux jours devant elle...
RépondreSupprimerTajine de rêve, couscous déclicieux... putain merci pour tout ça je le ressortirai!!! :p
RépondreSupprimerexcellent XD