13 septembre 2011

Star Trek

Je ne sais pas si je peux me considérer comme un trekkie... Certains d'entre vous ont peut-être la chance d'ignorer ce qu'est un "trekkie" ? Un trekkie c'est un fan de Star Trek, tout connement. Le mot a été inventé par Gene Roddenberry himself, le créateur de la série, et il se trouve désormais dans le Oxford English Dictionary. C'est donc on ne peut plus sérieux. Sachez d'ailleurs qu'il y a débat autour du terme. Parfois "trekkie" est snobé par certains trekkies, au profit du mot "trekker", qui a une connotation moins péjorative. En effet "trekkie" est censé évoquer l'obsession alors qu'apparemment "trekker" signifie simplement "amateur de l'univers de Star Trek". Léonard Nimoy, l'interprète original du légendaire Spock, tenta même de mettre un terme à la querelle linguistique qui déchirait les fanas de la série lors du show télévisé Star Trek : 25th Anniversary Special, en 1991, où il statua avec le calme olympien et la sagacité imperturbable qui caractérisaient son personnage star trekien que "trekker" était le bon mot à utiliser. Ne me demandez pas pourquoi, et ne me demandez pas non plus l'explication du soi-disant distinguo entre les deux mots car je vous répondrais que c'est du gros foutage de gueule, mais qui se comprend aisément, car dès qu'on a suffisamment de temps à perdre pour devenir un trekkie ou un trekker, on peut en paumer aussi pour se poser des questions à la con sur des termes hideux et sur leurs significations à la mords-moi-le-nœud. Toujours est-il que c'est "trekkie" qui perdure, en tout cas ici en France, où on l'entend régulièrement de la bouche même des trekkers. Vous avez forcément déjà entendu un trekkie prononcer le mot "trekkie", d'autant plus si vous aimez un peu le cinoche - ce qui explique peut-être votre présence sur ce blog - car quiconque s'intéresse tant soit peu au cinéma tombe un jour ou l'autre sur un trekkie. Mais la plupart du temps, il faut bien le dire, quand on entend ce mot, on ferme les écoutilles. C'est un de ces rares mots qui peuvent rendre imperméable le plus sociable des quidams. Quiconque d'un peu normal entend "trekkie" devient une palourde en soirée. C'est mon cas, quand j'entends ce mot il n'y a plus personne au bout du fil, aussi j'espère ne pas être un trekkie car n'étant pas bavard moi-même (les trekkies le sont en général, en tout cas sur leur sujet de prédilection, or là je me trouve assez prolixe sur le sujet, donc je crains quand même d'être un trekkie), si je pousse autrui à la fermer en prononçant le mot "trekkie", ma vie sociale aura de quoi débecter tout le monde. La question est la suivante : suis-je oui ou non un trekkie, un de ces fans de Star Trek que l'on considère généralement comme de gros cons, ou au moins comme de gros geeks qui mangent du Trek matin, midi et soir ?


Le réacteur du vaisseau ressemble à un gros œil qui mate vieillir ses fans avec culpabilité et tristesse

Quand j'étais petit je crois bien que j'étais un trekkie. Je regardais les épisodes de la série originale ainsi que les six premiers films en boucle (en partie à cause d'un frère complètement trekkie, et trekkie à vie, qui m'a rendu trekkie petit). Quand je n'en avais pas assez de ces dizaines d'heures de Star Trek qui servaient d'économiseur d'écran au téléviseur familial, j'inventais de nouvelles aventures "aux frontières de l'infini" avec mes figurines. Après quoi j'ai bouffé les nouveaux films où le Capitaine Kirk (William Shatner) était remplacé par le Capitaine Jean-Luc Picard (Patrick Stewart) toujours à bord de l'USS Enterprise (Star Trek : Générations ; Star Trek : Premier contact ; Star Trek : Insurrection ; Star Trek : Nemesis ; Star Trek : Psoriasis), ainsi que les premiers épisodes des spin-offs de la série (Voyager ; Deep Space Nine ; Deep Dildo Insertion...), mais les premiers seulement car cela m'a vite bandé. Mon véritable intérêt pour cet univers a commencé à péricliter vers la fin des années 90, voire vers le milieu de cette décennie. Donc si j'étais un trekkie (et j'en étais un, y'a pas d'autre mot !), j'étais aussi un simple gosse... Or je crois qu'on ne peut se vanter d'être un trekkie qu'à la condition de pisser et de chier Star Trek par-delà l'enfance, jusqu'à l'adolescence puis à l'âge adulte. Dans ces conditions j'étais juste un enfant ! un gamin séduit par l'univers star trekkien, et je suis désormais tout ce que vous voudrez sauf un trekkie. La preuve en est que j'ai maté il y a seulement trois jours ce nouvel épisode prequel signé J.J. Abrams sorti il y a trois ans, uniquement motivé par le plutôt bon moment passé devant Super 8. Je ne suis donc certes pas un trekkie, mea maxima culpa auprès des vrais trekkers de mes deux, qui ont la dent dure à l'encontre des faux trekkies. J'ai beau ne pas en être, j'ai quelques restes, je connais par exemple assez bien l'univers de Star Trek, ses personnages, races et terminologies, et je connais même les grandes lignes de l'historiographie de la série...


Les (mauvais) acteurs du film dans une séquence étonnante où les personnages eux-mêmes débattent du bon terme à utiliser pour nommer un fan de leurs aventures, "trekkie" ? "trekker" ? "trimard" ?

Mais connaître tout ça ne me rend pas spécialement fier, j'avoue. J'ai lancé le film auprès de ma compagne qui n'avait jamais rien vu se rapprochant de près ou de loin de l'univers Star Trek. Autant dire que le reboot de J.J. Abrams ne l'a pas captivée. Pourtant elle est du genre à facilement se faire embarquer par les grands récits de science-fiction, en tant que cliente du genre facilement alpaguée par les trucs en séries, mais là elle m'a juste dit "RAF, Rien A Foutre". Au début je lui expliquais les liens entre les personnages et tous les clins d’œil aux épisodes précédents mais très vite ça m'a moi-même saoulé, puis j'ai complètement arrêté quand elle m'a tendu son majeur sans décroiser les bras, couchée sur le côté sur notre canapé, les yeux fermés. Ma meuf a compris d'entrée, sans rien connaître de la série, que le fougueux James Tiberius Kirk, tête brûlée de Starfleet, téméraire et excité, borné et désobéissant aux ordres mais par ailleurs génial et visionnaire, allait devenir capitaine, et que son ennemi à bord, le logique et rationnel Spock, aurait tôt fait de devenir son meilleur ami. Et ma compagne n'est pas précog, n'importe qui comprendrait tout ça immédiatement. En fait on est face à un X-Men First Class à l'envers. Au lieu de nous présenter l'amitié initiale d'adversaires absolus, on nous sert l'inimitié première de deux futurs pédés. On a même la reprise de certaines séquences, comme l'inévitable présentation du héros dans un bar, où, gouailleur, il tente de séduire l'héroïne avec difficulté et trouve l'occasion de se battre avec ses congénères. L'imagination des scénaristes hollywoodiens bat donc son plein. Et après avoir deviné tous les tenants et les aboutissants du scénario et percé à jour la si riche et si complexe psychologie des personnages du film, c'est-à-dire au bout de dix secondes, ma compagne d'infortune s'est endormie sans remords tandis qu'à l'écran le jeune capitaine Ikaru Sulu défiait un Romulien disgrâcieux et belliqueux dans un combat de sabres finement chorégraphié sur le toit d'une plateforme surplombant la planète Vulcain, beau globe bleu attendant d'imploser sous l'effet d'une mystérieuse "matière rouge" lâchée là par le vicelard et revanchard méchant du film, astucieusement prénommé Néro. Pourquoi ce nom ? Pourquoi pas Némo ? Parce que c'était déjà pris ? A une lettre près vous êtes face à un méchant tatoué qui tire la tronche ou à un poiscaille rouge rayé et bedonnant. Peut-être aussi parce que le personnage est censé être un Romulien, or le film s'adresse à des trekkies, donc des geeks, et le mot "Nero" leur rappellera illico leur logiciel de gravure : Nero burning ROM.


C'est le méchant du film, on l'aura deviné. Accessoirement la caméra vient de se casser la gueule, à moins que ce ne soit la nouvelle lubie des réalisateurs des gros navets d'action : pencher la caméra de temps en temps...

Je suis quand même allé au bout de ce trop long métrage (deux heures pour un film pareil, ça tient de la prise d'otages), peu captivé il est vrai par des personnages caricaturaux au possible et surjoués par de jeunes acteurs sous-doués. Pas tellement passionné en outre par cette intrigue poussive à base d'allers-retours dans le futur et d'univers parallèles avec à la clé une poignée de bouleversements du continuum espace-temps, le tout sur fond d'effets spéciaux redondants et de combats sans saveur. Je ne suis pas un trekkie, my bad. Comme je m'emmerdais suffisamment pendant le film, je me suis demandé pourquoi tous ces prequels pullulent sur la toile en ce moment (au milieu il est vrai d'un immense bain de sequels, de reboots, de remakes et compagnie qui sont en général autant d'infâmes saloperies). Il semble évident que ce phénomène participe du manque cruel d'inspiration des cinéastes hollywoodiens contemporains, et plus largement d'un pendant inévitable de l'ère postmoderne qui consiste en un recyclage à tout-va, stupide et poussé dans ses derniers retranchements. Ne sachant qu'inventer, les types comme Abrams rejouent sans cesse le matériau à disposition, celui qui leur a bourré le crâne toute leur vie au point qu'ils ne parviennent même plus à en distinguer les qualités ou les défauts, la provenance (cinéma ou télé), et qu'ils amalgament à l'envi les formes hautes et basses de l'art sans distinguo et sans distance, se contentant, peut-être malgré eux, de régurgiter leur culture sans l'analyser ou du reste sans en faire quoi que ce soit. Or le prequel par excellence permet finalement de ne strictement rien inventer. Les personnages sont déjà là et l'histoire est déjà écrite, à laquelle il suffit de se référer. Raconter la jeunesse de personnages mythiques (ou disons bien installés) permet en outre de baser le récit sur des protagonistes de fait très juvéniles qui correspondent à l'âge mental des réalisateurs et du public visé.


Le héros du film a douze ans, une grosse tête à bouffes, et il est déjà capitaine, on applaudit des deux pieds

Dans cette entreprise de pur recyclage (qui est au cœur d'absolument tous les projets d'Abrams), le produit est déjà là, déjà connu, déjà joué, et simplement réarticulé, remâché, pour être in fine recraché au public ad nauseam. Et Dieu sait qu'on n'en peut plus de voir et de revoir continuellement les mêmes drames, les mêmes séquences au détail près, les mêmes psychologismes faciles, les mêmes images plates, d'entendre les mêmes dialogues et de suivre les mêmes intrigues, arrivés que nous sommes à un stade d’écœurement maximal. D'où l'idée, très faible, de l'univers parallèle, qui permet à Abrams de modifier insensiblement les données de la série initiale (pas trop quand même, à l'image du vieux Spock qui, à la fin du film, conseille à son double juvénile, interprété par David Strajmayster, de rester à Starfleet à bord de l'USS Enterprise, lui lançant un brutal : "ma parole que tu vas jumper, je le sais j'en reviens !"), en déplaçant les personnages et leur histoire dans une variante finalement parfaitement similaire (à ceci près que Kirk n'aura pas connu son père et que Spock aura perdu sa mère, on reconnaît aisément la volonté symbolique d'Abrams de "tuer le père" tout en enculant littéralement sa maman pour accoucher des mêmes nistons...), qui pourra éventuellement donner le jour à une nouvelle suite de films sur les aventures absolument mimétiques de ces héros que nous suivons depuis plus de trente-cinq ans, et qui auront donc eu deux existences fictionnelles différentes mais fondamentalement identiques. Ou comment reprendre sans scrupule les vieilles histoires, telles quelles, sans fin.


Star Trek de J.J. Abrams avec Chris Pine, Zoe Saldana, Eric Bana, Zachary Quinto, Simon Pegg, Winona Ryder et Leonard Nimoy (2009)

24 commentaires:

  1. J'ai tenu un quart d'heure devant ce film, puis je me suis rappelé que je n'étais pas du tout un trekkie, ni un trekker :(

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  2. Joe Gonzalez, de C'est Entendu, trekkie.13 septembre, 2011 11:28

    Ca me rappelle la série "Ultimate X-Men" et compagnie (ça marchait aussi avec Spiderman et plein d'autres comic books mensuels) que Marvel avait lancée pour "rebooter" ses plus vendeuses équipes de super héros. La raison invoquée était "Après 50 ans de continuité scénaristique, les gamins d'aujourd'hui ne peuvent plus rien piger à ce que sont devenus les personnages, alors on va tout refaire depuis le début, pour eux, mais avec suffisamment de différences pour que les vieux de la vieille, ceux qui continuent de lire les vieux titres, se lancent eux aussi dans ces reboots, et du coup on va se gaver la chatte".

    Qu'as tu pensé des effets de reflets lumineux bleus ? Les as-tu trouvés de rigueur comme dans Super 8 ? As-tu à la fin du movie dressé toi aussi un doigt d'honneur à JJ ? Ne reconnais-tu pas qu'il y avait encore, du temps de la génération Picard une certaine réussite dans les films (notamment Generations et Premier Contact) ?

    Makash, guilty as charged de t'avoir trekkisé quand on était gosses !

    Je sais pas si je suis un trekkie. Je suis un fanatique de l'utopie trekkienne, oui. Je crois que si on souhaitait définir mon idéologie, il faudrait prendre en compte le mythe de la 3ème guerre mondiale et du Premier Contact de Zephram Cochrane comme point de départ de mon acceptation du futur. Ca fait sans doute de moi quelqu'un de cinglé, mais aucune histoire, aucun film, aucune série, aucuns personnages ne m'ont jamais autant fait rêver, fait envie, fait fantasmer que ceux joués par Will Shatner, Leo Nimoy, Deforest Kelly et leurs amis, et par Pat Stewart et ses sbires par la suite. Aucuns.

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  3. J'ai pas tenu beaucoup plus, pourtant j'aime bien Sac à riz à cause de 2 épisodes d'Heroes (ça fait maigre).
    Avant même la question du postmoderne et du recyclage, c'est clair que ce qui motive tous ces remakes, prequels et autres avatars, c'est la facilité : on reprend des recettes qui ont fait leurs preuves, on s'attire tout un public pré-acquis à la cause. Avant ça passait par le recours à tel ou tel genre, maintenant on reprend tout un univers in extenso, c'est encore plus simple (et surement tout aussi efficace, à condition d'être fidèle, d'où surement l'échec relatif de film comme chapeau pastèque et espadrille de cuir).

    Vous arrivez à faire le bonjour spokien ? J'en connais un qui doit y parvenir avec ses pieds.

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  4. Je précise que j'ai pas aimé le film. Je l'ai maté parce que je voulais savoir.

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  5. Tu te livres, là, Josué. Et ça me plaît.

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  6. Joe G., remonté13 septembre, 2011 11:38

    Parce que ce qu'il manque aux personnages de ce reboot, c'est tout ce que j'aimais chez les personnages de Roddenberry. Kirk, MacCoy et Spock devisaient de grandes idées, politiques, religieuses, sociales. Ils citaient de grands noms (Shakespeare, les philosophes grecs), ils parlaient botanique, bouffe, et visaient en permanence l'évolution, la perfection ou plutôt le perfectionnement humain. Tels étaient ces héros utopiques que j'admirais. Kirk se battait, il était rebelle et ne respectait que peu l'autorité, mais il était un homme de lettre, de connaissance et de respect de l'humain.

    Le Kirk de ce reboot n'est qu'un jeune con ambitieux, couche-toi-là et juvénile. Le Spock de ce reboot est un être obtus et le McCoy est inexistant. Abrams m'a tué mes héros et je le hais pour ça.

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  7. "Qu'as tu pensé des effets de reflets lumineux bleus ? Les as-tu trouvés de rigueur comme dans Super 8 ? As-tu à la fin du movie dressé toi aussi un doigt d'honneur à JJ ? Ne reconnais-tu pas qu'il y avait encore, du temps de la génération Picard une certaine réussite dans les films (notamment Generations et Premier Contact) ?"

    Les reflets bleus sont largement surfaits ici. Quant aux effets spéciaux ils sont souvent extrêmement laids, pour s'en convaincre il suffit de consulter sur Allociné (ou sur Google) les photos du film et en particulier les images de la scène dont je parle, celle du combat de sabres sur la plateforme de mes deux.

    Je tends effectivement mes doigts à Abrams pour ce film, mais je ne le déteste même pas vraiment, il me fait tout au plus quelque peine.

    Il y avait du bon dans "Generations" et "Premier contact" oui, qui s'inscrivaient bien dans la continuité des premiers films. Mais c'était déjà moins bien.

    T'as avoué un truc en disant que l'univers Star Trek est celui qui te fait le plus rêver, un gros truc !

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  8. Joe > Tout-à-fait d'accord sur les personnages. Et je comprends ton ressentiment.

    Couancouan > Les suites, prequels, sequels, remakes, reboots et compagnie sont les films qui ont fait le plus d'entrées cette année. Donc ça marche à bloc...

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  9. Quelques mots sur Zoe Saldana, cette actrice Na'vi' ?

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  10. Elle joue Uhura, l'une des membres de l'équipage du vaisseau, le quota noir de Star Trek. Dans la série et les films originaux, elle n'était qu'un personnage secondaire neutre sans grandes relations avec les autres. Ici elle sert d'atout sexuel au film et se fait tirer par Kirk ET par Spock.

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  11. Joe "trekkman" G.13 septembre, 2011 11:57

    Ah non, en tant que trekkie, j'infirme le second rôle de Uhura, qui avait tout de même beaucoup d'intéractions (et notamment physiques) avec des membres haut placés de l'équipage, et qui était dans chacun es 9 premiers films, d'ailleurs, crois-je.

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  12. Est-ce que son blaze est un clin d’œil au Mont Uhuru (aka le Kilimandjaro), lui-même une allusion à la gaule de Kirk et Spook face à ce personnage irrésistible ?

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  13. Elle baisait avec qui ? Moi je me rappelle seulement d'elle comme de la meuf assise au fond de la pièce et qui disait de temps en temps : "Nous pewdons de la pouissance cap'taine !", ou "Les rweacteuw ne mawchent plus...".

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  14. (Car sa doubleuse avec l'accent créole)

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  15. Elle se rapprochait à mort de Spock dans la série, ouais ouais ouais.

    En fait y'avait pas mal d'épisodes de la série centrés sur un membre du cru. Sur Sulu, sur Checkhov, et parfois sur elle.

    Te rappelles-tu de sa danse nocture, nue comme un ver, sur les dunes de sable de random planète dans Star Trek V, réalisé par Shatner himself ? Elle dansait pour distraire des méchants.

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  16. Oui je m'en souviens. Mais ça n'empêche pas que c'est un personnage secondaire à mes yeux, comme Sulu, Tchekov, le chef de la salle des machines et compagnie. Les personnages principaux étant Kirk et Spock...

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  17. A la base, rien à battre de Star Treck(y?).
    J'ai regardé mino, mais mon cerveau post pubère mélange les souvenirs que j'ai de cette saga avec ceux de la série "V", ce qui donne un gloubiboulga (enfance !) d'images et de représentations invraisemblablement dégueulasses.

    N’empêche, au niveau du pur divertissement "je débranche mon cerveau en décollant les vieux pop corn du canapé qui sont collés sur mon slibard" ça fonctionne.

    Resucée certes, mais ne vaut'il mieux pas se faire sucer plusieurs fois que pas du tout ? (et bim)
    Et comme dit mon papi, "c'est dans les vieux slips qu'on fait les meilleures soupes"

    Bien aimé le Spock des cavernes en tout cas.

    post scrotum: elle refoule le geek ta critique

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  18. Joe G. né rien ouuuuubliéééééé13 septembre, 2011 12:17

    Et McCoy ! Si tu l'oublies c'est que t'as perdu tout ton trekkisme !

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  19. Le constat est sans appel. J'ai oublié McCoy, je ne suis pas un trekkie. Putain je me sens mieux ma parole !

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  20. Chris Pine c'est un gros acteur de merde. Il était déjà trop pourri dans Unstoppable aux côtés de Denzel Washington, qui lui renvoyait la balle sans envie...

    http://ilaose.blogspot.com/2011/02/unstoppable.html

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  21. PINE il s appelle le mec CQFD

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  22. Ca donne putain de pas envie. Je suis un peu triste aussi pour toi que tu es eu un tel frère (heureusement que je le connais pas, j'espère qu'il ne lit pas le blog!), pour t'infliger ce genre de saloperie à ta petite bouille juvénile, ce qui t'oblige, malgré tout, à vouloir voir les films "au cas où"...
    Fallait matter Télé Taz, y'a aucun préquel, reboot, début, fermer la session, menu démarrer ou chose dans ce genre! C'est Minus et Cortex, c'est minus et cortex...

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  23. Bientôt la suite, les trekkers !
    http://www.imdb.com/news/ni35966438/

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  24. Je suis un Trekkies et dieu que je déteste ce film qui est un simple viol de la saga âgée quand même de plus de 40ans. On peut critiquer la franchise mais elle avait de nobles idéaux.

    Ce pseudo reboot par ce gros tacheron de Jar Jar Abrams est une insulte à toute la science fiction en général. Je n'arrive même pas à comprendre comment des gens aient put prendre du plaisir devant cette bouse...

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