9 septembre 2011

Cadavres à la pelle

Visez un peu cette affiche... Cliquez dessus, et regardez-la bien comme il faut, en grand format. Non mais franchement... On a payé quelqu’un pour torcher un si sale boulot ? On dirait une scène de porno en costumes ! C’est tout bonnement hideux. Une des affiches les plus laides que j’ai vues. D’habitude, si les films sont pourris, les affiches sont au moins réglo, pro, car il y a des gens formatés dans les meilleures écoles derrière tout ça. Mais là... Où est-ce qu’il a sa main droite, Simon Pegg ? Où ?! On dirait qu’il se secoue la nouille en douce, dans le revers de son parka ! Et pourquoi ils ont été foutre une pelle, qui normalement ne devrait pas tenir debout toute seule comme ça ? Pour mieux coller au titre français ? Non mais sans blague ! Je ne vous parlerai même pas de la grognasse au second plan, la pauvre Isla Fischer, dont la tronche apparaît bien à l'étroit entre les deux couvre-chefs de ses tristes acolytes. Et ce fond orange derrière... On dirait un motif proposé par Publisher, par défaut. Et la tag-line... « La nouvelle comédie du réalisateur des Blues Brothers et du Loup-Garou de Londres ». Comme pour nous rappeler que John Landis est au fond du trou depuis plus de vingt ans. Pauvre type. Dire que ce gars-là a eu droit à sa rétrospective à la cinémathèque ! De toute façon, jamais j’irai voir un film où Andy Serkis apparaît en chair et en os à l’écran, c'est une règle. Avec Bienvenue au Cottage, j’ai déjà donné. Ce type-là devrait se cantonner à sa spécialité : jouer des singes en motion capture. Pour ça il est doué, j'avoue. Mais est-il réellement satisfait de son sort ? Je vous laisse là-dessus...


Cadavres à la pelle de John Landis avec Andy Serkis, Simon Pegg et Isla Fischer (2011)

6 commentaires:

  1. Joe "Fuck you, man !" G.09 septembre, 2011 11:23

    Ca me rappelle un article que j'avais écrit à propos d'Elliott Smith, moins pour causer de sa musique que pour porter plainte contre l'hideuse pochette du premier best of consacré à ses tunes.

    Il faut parfois élever la voix.

    RépondreSupprimer
  2. Je m'étais fait un peu les mêmes réflexion en croisant l'affiche dans le métro parisien!

    RépondreSupprimer
  3. Une belle affichographie qui en appellera d'autres j'espère

    RépondreSupprimer