26 septembre 2011

Batman Begins

Nônon Cocouan se joint à moi pour vous parler du premier volet de la nouvelle trilogie Batman signée Christopher Nolan, le directeur du fond monétaire hollywoodien.

Un jour viendra, dans plusieurs années, où des gens, les quelques chanceux qui seront passés à travers les gouttes, ou ceux qui seront tout simplement nés après la bataille, auront envie de combler leurs éventuelles lacunes cinéphiliques en voyant ce film, aguichés par Christian Bale dans le rôle titre, acteur charismatique et très doué qui monte en flèche en ce moment et atteindra peut-être, qui sait, des sommets dans quelques années. Mais ce sera sans compter sur la présence derrière la caméra de Christopher Nolan, l'homme qui a calfeutré la légende de Batman sous une chape de plomb, l'homme qui a donné le premier rôle le plus creux qui soit au pourtant excellent Christian Bale, l'homme qui a réalisé cette purge inégalable nommée Inception, bref le cinéaste le plus chiant, le plus sérieux, le plus plat, le plus ennuyeux et le plus surcoté du marché.



La première heure du film se focalise sur l'avant-Batman. Dès le départ Nolan (qu'on est tenté de prononcer "nullard") creuse donc sa propre tombe puisqu'il décide de se lâcher allègrement sur les raisons de la psychologie perturbée de Bruce Wayne. Cette psychologie d'une richesse à se taper la tête contre les murs, Timur Burton, auteur du tout premier Batman, nous l'avait pourtant déjà bien expliquée dans ses opus précédents (les parents plein aux as de Bruce Wayne, à ne pas confondre avec John, ont été assassinés par un voyou pour une paire de Ray-ban et c'est à cause de criminels démunis et trépanés que le personnage est devenu orphelin, donc la criminalité c'est mal et il faut la combattre en arborant un collant noir et un masque à petites oreilles). Burton avait même ajouté à cela quelques petits trucs intéressants sur l'identité, les origines du personnage et compagnie. Wayne veut donc se venger, ou plutôt faire régner la justice. Mais ça ne suffit pas pour Nolan, forcément. Le nouveau petit maître d'Hollywood fait son "Begins", il faut bien qu'il trouve des choses à mettre dans son reboot pour qu'il ne sente pas complètement le réchauffé. Du coup notre homme rajoute des tas de couches bien épaisses sur les traumatismes de Bruce à grands renforts de flash-back miteux (le pauvre gosse est tombé dans un puits de dix mètres de profondeur plein de chauves-souris, depuis il a peur des chauves-souris, et c'est à cause de ça qu'il chope les foies devant une pièce de théâtre avec des chauves-souris, qu'il demande donc à sortir de la salle, là ses parents sont tués, et à cause de tout ça il devient "Le" Batman, l'homme chauve-souris. Eurf). Peut-être que cette histoire, avec tous ses liens de cause à effet lourdingues, était déjà dans le comics, sauf que Christobal Nolan, bien conscient de nous servir là une soupe infâme à laquelle on a déjà goutée, se dit qu'il faut de toute façon rajouter des ingrédients. Il en fait donc des caisses dans le pathos et présente tout ça dans un vague désordre, histoire de nous faire croire qu'il est un grand cinéaste moderne qui met en place des récits complexes et que tout ce qu'il nous dégueule est inédit. Alors que concrètement on a droit à quoi ? A un Bruce Wayne tiré d'une prison type goulag et recueilli par une sorte de sage mystique guerrier (Liam Neeson) qui va le traîner en haut d'une montagne enneigée pour lui apprendre le kung-fu, lui enseigner à dépasser sa peur et sa colère pour faire régner la justice, le tout à grands coups de petites sentences philosophico-dogmatico-pragmatiques mêlant les préceptes de Mahatma Gandhi à ceux de Rocky 4. Le résultat n'est jamais qu'un amalgame foireux, long et chiant entre Star Wars et Karaté Kid.



La suite est un poil mieux (relativement à cette interminable introduction crétine à souhait), c'est-à-dire le moment où Bruce Wayne retourne au bercail, y retrouve sa vieille tante aveugle nommée Alfred (Michael Caine) et le black à moustaches qui lui fabrique ses gadgets (Morgan Freeman). Pas de quoi se taper le cul par terre non plus : les petites piques amicales entre vieux de la vieille et la présentation d'armes secrètes et discrètes façon James Bond, on a déjà vu ça 1000 fois. En prime Nolan ne fait malheureusement pas l'économie de personnages clichés et de petites répliques très connes répétées comme si elles étaient géniales (au début la fille, Katie Holmes - Nolan a le génie du casting, y'a pas à dire - lance à Bruce : "Ce n'est pas ton for intérieur qui compte, mais tes actions", et Batman répète cet enchaînement de mots compte simple au scrabble à la même fille à la fin du film, ce qui fait toujours son petit effet, pour lui faire piger qu'il vaut le coup et qu'il est das Batman). Quant au méchant (toujours Liam Neeson, qui s'est retourné contre son apprenti afin que ce dernier doive tuer le père dans une réécriture de Freud à se tailler les veines), il est ni plus ni moins pitoyable. C'est une chose que de vouloir lui attribuer des mobiles un peu plus originaux que le simple fait d'être salop gratuitement et pour entasser du blé, comme c'est souvent de rigueur dans les comic books, mais encore faut-il avoir une bonne idée à la place, et non pas ce truc ridicule du super-vilain qui veut faire régner la justice à coup de kärcher au prétexte qu'une ville vérolée doit subir la politique de la crème brûlée : cramer tout le monde et repartir de zéro sur des cendres. Ce mobile vieux comme le monde lui tient à cœur à notre gros vilain, censé être une sorte d'immortel à la Highlander vivant depuis des millénaires (et pour le coup incarné par un acteur jadis brillant mais aujourd'hui en lambeaux), qui avait déjà pratiqué cette politique de la table-rase à Londres, ravageant la ville par la peste et trouvant ça génial. L'idée n'est pas forcément inintéressante (encore que facile, comme ça l'est souvent lorsqu'il s'agit de convoquer des faits historiques pour donner une pseudo-épaisseur à un personnage) mais il aurait fallu écrire des dialogues un poil plus intelligents et composer un personnage de méchant légèrement plus consistant pour que tout ça ne se résume pas à une grosse boutade qui n'aboutit à rien, sinon à beaucoup de bruit pour rien.



Enfin bref, on ne peut même pas dire que "ça se mate d'un œil", car en fait ça ne se mate pas sans pioncer comme une souche. Et puis c'est globalement si risible... Enfin non, justement, on aimerait que ce soit "risible", au moins on pourrait se marrer un peu, parce qu'encore une fois Nolan est désespérément dépourvu d'humour ou de distance vis-à-vis de son triste sujet et fait preuve d'un sérieux assommant. Why so serious, Nolan ? Il se prend terriblement au sérieux alors que son film est loin d'avoir assez d'envergure pour ça. Idem pour Memento ou Inception, qui se croient géniaux. Autant de films qui auraient pu être bons et qui, sous l'égide de cet incapable, sont devenus de terribles saloperies. Et le pire c'est que Nolan est si sérieux et prétentieux qu'il a voulu rejouer le mythe cinématographique de Batman en mode mineur, sur un ton sérieux et sombre, dark en un mot... Il n'est apparemment pas au courant qu'il a les deux pieds dans un phénomène de mode pathétique qui consiste à essayer de revaloriser ce type de films en leur donnant une dimension soi-disant sombre, et qu'il va falloir faire un petit effort pour sortir vraiment du lot. Nolan est comme un gland alors qu'il avait tout dans son cabas : une sujet "fort" (Batman...) qui a déjà prouvé qu'il fonctionnait et qu'il pouvait générer un univers particulier et complexe ouvrant à tout l'imaginaire possible. Il a des montagnes de fric pour le faire, des petites mains qui vont bien, les acteurs qu'il veut (même si à Bale, Freeman et Caine s'opposent Katie Holmes et Cillian Murphy, le blanc-d'œuf humain), eh bien non, même avec tout ça il n'est pas foutu de pondre un film qui aurait un minimum de gueule. La fin de l'histoire est un enchaînement de conneries scénaristiques et d'action gonflante, qui conclue le film de la pire des façons, en fait un bel amas d'inepties et de foutage de gueule et ouvre idéalement vers le second opus, moins minable d'un point de vue narratif mais qui s'avère être un film assez infect : The Dark Knight.



Une petite remarque, pour terminer. Christian Bale a la particularité physique d'avoir une bouche très spéciale, il zozotte pratiquement, il a la lèvre supérieure qui redescend sur ses dents de devant et la lèvre inférieure qui rentre sous ces mêmes dents quand il parle, comme une sorte de lapin dégénéré, sauf son respect, et c'est un signe distinctif évident. Si on nous montrait un panel de plans serrés sur la bouche de tous les acteurs américains en vogue en train de déblatérer, on reconnaîtrait Bale Christian en premier et en un battement de cil. Or on ne voit que la bouche du Batman à cause de son masque, mais rien qu'en regardant sa bouche n'importe quel personnage qui connaît aussi Bruce Wayne devrait pouvoir deviner illico que c'est lui Batman, or les personnages font semblant de ne rien voir, et c'est d'un agaçant... Qu'on ne reconnaisse pas Superman en Clark Kent, ok, même si c'est le seul type à Metropolis de plus de trois mètres de haut et qui fait "TCHLONG" quand on lui tape sur l'épaule, mais là... Quitte à tenter de griller un acteur pour jouer ce rôle absolument creux, sans intérêt, lisse et chiant, il aurait fallu prendre un type qui n'a pas une bouche si facilement identifiable... Le trimard cache toute sa tronche pour pas qu'on le reconnaisse sauf sa bouche mais il possède le seul double-bec de lièvre de toute la ville ! C'est comme si Maiwenn jouait une super-héroïne au visage masqué mais à la bouche apparente, on aurait du mal à croire les personnages qui ne feraient pas le lien avec elle une fois écartée l'hypothèse de la bête du Gévaudan.


Batman Begins de Christopher Nolan avec Christian Bale, Liam Neeson, Morgan Freeman, Michael Caine, Katie Holmes et Cillian Murphy (2005)

52 commentaires:

  1. Film à chier. Critique géniale :D

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  2. J'l'ai trouvé pas mal ce film, même si j'suis d'accord avec pas mal de trucs dit ici, je l'ai trouvé pas mal!

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  3. Ca attaque fort ce dossier :)
    Enfin quelqu'un qui ne se touche pas sur Inception ca fait plaisir!

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  4. Joe "le commzman" G.26 septembre, 2011 10:02

    La dernière phrase est super ! La bannière est super ! Par contre vous n'utilisez pas une seule fois l'expression qui pour moi justifie ce reboot ! "le Batman", au lieu de juste "Batman". J'aime bien quand les traductions foirent comme ça. Les mecs disent "le Batman" comme s'il y avait d'autres "man" en ville. AH MERDE.

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  5. Film à chier. Critique à chier.

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  6. Sur la troisième image, Bale ressemble à Ewan McGregor, on dirait bien une image tirée de Star Wars. Et la composition me laisse perplexe, avec ce surcadrage désaxé, Nolan tenterait-il de faire de l'art ? Dans une scène aussi creuse et débile ?

    Super bannière !

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  7. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  8. Chouette critique :)
    L'Anonyme de chez asbaf, tu crains.

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  9. Joe > En fait y'avait un "le batman" dans l'article, mais je l'ai remplacé par "DAS batman", dsl ! :D

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  10. Nonon > J'imagine plutôt Nolan être dég que le montant de la porte ne soit pas droit et complètement niquel...

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  11. Film génial, critique à chier (par un mec qui n'a pas su voir le génie de Nolan, et à qui on a envie de conseiller d'apprendre à lire le métatexte d'un film (et accessoirement si il est réalisateur, de pas critiquer des cinéastes qui en savent un millions de fois plus que lui sur l'art cinématographique ou l'écriture de scénario).

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  12. Le "génie" de Nolan... Rien que ça. Cet homme a ses fans, y'a pas à dire.

    Parle-nous du métatexte de Batman Begins :)

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  13. si tu le vois pas toi-même mon grand, tant pis, je vais pas faire ton éducation cinéma, j'ai autre chose à faire de plus sympa et risqué, comme ranger mes chaussettes par exemple :)

    par ailleurs, je n'explique jamais rien à des gens dont les textes sont une insulte avant d'être une analyse.

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  14. Tellement pratique de sortir "métatexte" comme un étendard sur des films minables et de tracer sa route ensuite en prétendant avoir mieux à faire de son temps (tout en le perdant en postant des commentaires merdiques). Bien vu l'aveugle !

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  15. "Intéresse-toi au métatexte dans les films" et "Intéresse-toi au métatexte de Batman Begins" sont deux phrases qui ne devraient jamais s'accorder, même dans l'esprit des gens les plus tarés...

    C'est comme si on disait "Intéresse-toi au métatexte des romans mec ! Intéresse-toi au métatexte du dernier Musso !".

    Anonyme a sacrément du temps à perdre pour s'intéresser au métatexte de films aussi pourraves que Batman Begins et Superman Returns ahah !

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  16. c'est pas un étendard, c'est une logique, Nolan est plus un réalisateur de scénario que d'images (encore que c'est pas toujours vrai)et toute son oeuvre est en métatexte, de Doodlebug à Inception, par ailleurs, tu irais discuter avec un mec qui te dit "Bryan Singer avait une grosse diarrhée et il a fait Superman", perso je lui donnerai soit l'adresse de l'hopital le plus proche, soit le numéro de mon psy en lui conseillant de se faire soigner son obsession pour le caca (pas moins d'une dizaine d'occurence dans 4-5 "critiques" (je mets volontairement "critiques" entre guillemets.

    Moi aussi j'ai été jeune et con, mais maintenant c'est passé et je sais parler même des films qui m'ont pas plus autrement, et surtout en respectant et le film, et l'auteur. Ca s'appelle le savoir-vivre, et c'est une chose qui se perd de plus en plus.

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  17. Un "réalisateur de scénario". Tu as tout dit ! C'est pas du "métatexte" du coup c'est juste du "texte". Tu as bien cerné Nolan, un type qui fait des scénarios, pas des images. Un type qui fait des films "en métatexte" ahahah

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  18. je vois bien des films plus pourraves que ceux que vous citez, déjà les 4 fantastic 1 & 2 pour ne citer qu'eux, ou la Momie 3, Pirates des Caraibes ', bref ya le choix dans la tambouille yesmanique hollywoodienne, jusqu'à Jason Buburne.

    C'est dommage, parce que j'ai survolé le blog, et ya plein d'article que je trouve sympa, notamment celui sur Last Action Hero (un de mes films chéris) que je reviendrais lire avec entrain et attention. Mais l'agressivité et la scatophageophilie, bof, vraiment pas mon truc, surtout pour encenser du Dardenne ou du Entre les Murs (en comparant ça à Mc Tiernan en plus, zavez pas froid aux yeux les gars :))

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  19. En tout cas tu m'as bien fait rire avec ton "métatexte" :) Merci !

    On ne parle pas que de "caca", on fait (ou on faisait) aussi beaucoup de jeux de mots d' "ados" sur les noms des réalisateurs et acteurs, ça devrait te plaire ("Jason Buburne"... même si on est souvent un peu plus drôles que ça, j'avoue).

    On préfère les Dardenne à Nolan, c'est un fait. Et putain y'a pas photo :D

    Au plaisir.

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  20. Anonyme -> C'est sur qu'il y a pire que Batman Begins, mais déjà, quand on commence à comparer un film avec ce qu'il y a de pire, c'est pas bon signe... :)

    (et du coup, ta remarque sur le metatexte du film a de quoi flinguer!)

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  21. en tout cas, j'ose même pas imaginer ce que vous pensez de la trilogie Spider-man ou de la trilogie Matrix (qui ne peut-être prise que comme un tout, car pensée comme un tout, pitié ne me dites pas que vous faites partie de ce public qui dis "le un c'est bien mais alors le 2 et le 3 dis-pen-sa-ble ^^)

    pour "jason buburne", c'est une citation d'un article de Rafik Djoumi et j'essayais juste de me mettre au niveau pour "communiquer", comme le dit le héros de Danniel Pennac dans "Au bonheur des ogres" (dont je rêve d'une adaptation de la tétralogie depuis que j'ai lu les bouquins, mais là n'est pas là question)

    "on préfère les Dardenne à Nolan" : ah ouais quand même ^^. Je n'arrive toujours pas à comprendre ce genre de propos, je l'accepte entendons-nous bien, mais je ne le comprends pas ;)

    d'un côté on a un réalisateur qui en plus de savoir se servir d'une caméra et de produire quand il le veut de trés belles images (l'ouverture de TDK par ex, hyper symbolique), écris quand même de trés bon scénarios (même si c'est un peu une quiche en shoot de scènes d'actions). Scénarios dans lesquels il convoque des réflexions sur comment un pays avec des règles morales (certaines du moins) doit combattre des gens qui n'en ont plus aucune ; comment on peut inspirer la peur à toute une nation avec une seule action forte; comment finalement une démocratie qui a choisi de combattre le terrorisme finit par ressembler intensément à ce qu'elle combat.

    Le parallèle entre magie et cinéma le tout dans un film à la gloire de l'illusion (le dada de mr Nolan), pour "finir" par un scénario qui convoque aussi bien "6 personnages en quête d'auteur" de Luigi Pirandello, que "la vie est un songe" de Calderon de la Barca le tout autour de la plus petite unité de sens d'un scénario, l'idée maitresse autour de laquelle tout le scénario sera basé.

    En face, on a quoi, deux frères belge, encensé par la critique pour leur mise en image du misérabilisme social faussement "pris du réel" en plus, la caméra à l'épaule tressautant n'ayant jamais fait parti en aucune façon de la prise du réel (cf un autre magnifique article de Rafik Djoumi) et de divers faits divers (justement) qu'on trouve en manchette des articles plus conséquent. aucun mindfucking dans les thèmes, encore moins dans le découpage technique ou la photo.

    Et pourtant, leur succès ne se dément pas alors que franchement, ils sont loin de vraiment savoir filmer ce qu'ils ont à dire, au point que tout les réalisateurs les encensent à leur tour :

    http://www.youtube.com/watch?v=AVDvg4Rc8yw

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  22. et en plus, un dossier super héros sans critique approfondi de Darkman (en parallèle de la trilogie Spid') n'a aucun sens :p c'est dit.

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  23. C'est sûr que Nolan est un meilleur scénariste que réalisateur. J'ai un article à l'état de brouillon sur le sujet. C'est mon métatexte nolanien sur Inception. Il est tellement touffu que plus je travaille dessus plus il s'étoffe et jamais ne sera terminé. C'est du texte sur trois niveaux de brouillons.

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  24. Quant à TDK, je vois que tu te poses toutes les questions qu'un terroriste se poserait : "comment on peut inspirer la peur à toute une nation avec une seule action forte; comment finalement une démocratie qui a choisi de combattre le terrorisme finit par ressembler intensément à ce qu'elle combat."

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  25. nonyme -> je suis pas du tout d'accord, mais ce que tu dis n'est pas inintéressant et c'est appréciable d'avoir des réponses argumentées qui ouvrent le débat sans animosité !

    Concernant Matrix, pour avoir revu la trilogie il y a peu, je peux affirmer haut et fort et sans honte que le premier est mieux que le second qui est mauvais mais qui n'est pas pire que le troisième, imbuvable. Parler d'un "tout" pour Matrix, faut arrêter :) Oui, la trilogie aborde des thèmes, des réflexions, se gave de références mythologiques, tout ce qu'on voudra. Il n'empêche que ça reste des films très faibles et dont le discours est à la fois rebattu et traité en surface. Ca reste au ras des pâquerettes. Alors on peut toujours partir de l'ébauche de réflexion que les films contiennent pour développer et ergoter, il n'empêche que les films ne proposent rien de vraiment intéressant, abouti, profond. Faut arrêter de faire dire aux films ce qu'ils ne disent pas, surtout quand ils cumulent des personnages clichés, des scénarios ultra convenus et conventionnels (même si l'idée de base est bonne et plutôt bien exploitée dans le premier volet), le tout sous des oripeaux de réflexions philosophiques. Et pour la mise en scène, hormis quelques scènes d'actions bien vues (je parle surtout pour le premier, les autres n'étant que des avatars), et un chouia d'amalgame fiction/réalité, ça reste pas grand chose. Là encore, il ne suffit pas de convoquer des thèmes apriori intéressants pour que le film le soit effectivement. On peut être tenté de parler de metafilm, de mise en abyme pour Matrix, mais on se rend quand même bien vite compte que ça reste extrêmement superficiel. La surinterprétation est dangereuse :)
    C'est pareil pour Batman Begins. Encore que BB est pire que Matrix 1, c'est dire.
    Nolan convoque certains thèmes, il parle de bien et de mal (mais c'est le cas pour TOUS les films avec des super-héros qui combattent des méchants, c'est à peu près le cas pour toutes les histoires avec des gentils et des méchants, depuis la nuit des temps). Ca ne suffit pas pour dire qu'il les traite vraiment. Batman Begins quoi ! Tu juges des intentions, de l'étape préliminaire du scénario, mais pas du film réellement. Quand on regarde le projet de Nolan avec Dark Knight (car finalement tu parles plus de celui-la que de Begins, ce qui se tient et qui est révélateur de la piètre qualité de Begins), sur le papier c'est effectivement intéressant et davantage apriori que le scénario d'un film des Dardennes qui semble se limiter à un fait divers social. Sauf que quand on regarde les films (la seule chose qui compte finalement, le scénario n'étant qu'un outil pour y accéder), il y a un monde artistique d'écart entre la mise en scène des Dardennes, qui propose une vision et un traitement unique par les moyens même du langage cinématographique, et qui est donc prompt à susciter des sentiments et des réflexions qui dépassent largement le stade du scénario, et les quelques effets de scènes d'action certes bien faits de Nolan (l'intro de DK). Comparer les Dardennes et Nolan, j'aurais jamais cru avoir à faire ça :) C'est tellement pas la même idée du cinéma! La mise en scène bousoufflée et superficielle de Nolan nuit à son soi-disant talent de scénariste (qu'on peut quand même remettre en question, y compris devant TDK, plus encore devant Inception)

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  26. "faut arrêter" "faut arrêter"... rhalala...

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  27. @Anonyme : "et en plus, un dossier super héros sans critique approfondi de Darkman (en parallèle de la trilogie Spid') n'a aucun sens :p c'est dit.
    "
    Darkman sera évoqué dans la critique du premier Spider-Man. Il est vrai qu'il aurait été intéressant d'y revenir, mais même s'il s'agit peut-être de l'un des meilleurs films de Sam Raimi (avec Evil Dead 2 & 3 :p), mon petit doigt me dit que je l'apprécie sans doute nettement moins que toi... :)

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  28. Moi je fais mon métacommentaire ici-même !


    Ca y est, c'est fait.

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  29. oui j'aime ce qui est argumenté, et dans le respect des personnes. Ainsi vous ne me verrez jamais vous traiter de cons, d'incultes, ou d'amateurs de navets. Je respecte tout un chacun pourvu qu'il respecte mes gouts et mes choix.

    Darkman est surtout intéressant à traiter en parallèle du 2 plutôt que du 1. Le 1 rappelant plus Evil Dead, alors que la scène de la scie sauteuse (pour découper les os) rappelle justement plus certaines séquences choc de Darkman (le temps où Mr Neason jouait les héros pas propre et pas feng-shui, heureusement ça lui reviendra avec le magnifique et ambigüe Oskar S.)

    "Sauf que quand on regarde les films (la seule chose qui compte finalement, le scénario n'étant qu'un outil pour y accéder), il y a un monde artistique d'écart entre la mise en scène des Dardennes, qui propose une vision et un traitement unique par les moyens même du langage cinématographique, et qui est donc prompt à susciter des sentiments et des réflexions qui dépassent largement le stade du scénario"

    ah oui quand même, apparemment on sera décemment jamais d'accord ;) la vision unique des Dardenne qui est la même peu ou prou que le moindre film 3 pièces cuisine Ikéa de Honoré à Dumont en passant par la Maïwenn (avec ses sabots, lourd les sabots) ne m'apparait pas unique désolé, surtout avec cette récupération de la caméra à l'épaule (qui n'a encore une fois jamais été le témoin du réel dans l'histoire du cinéma du réel justement : http://rafik.blog.toutlecine.com/4243/Pris-sur-le-vif/

    et sa suite : http://rafik.blog.toutlecine.com/4434/Pris-sur-le-vif-2/

    Oui, la shacky cam pour rendre le réel est non seulement une arnaque artistique mais c'est aussi un mensonge historique (et on le voit trés bien avec les films posés de Mr Kubrick, le réel ne nait justement que de cette envie de reconstitution au plus près de ce qu'il était mais de "recréation" tout de même).

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  30. @Arnaud : les questions que je me suis posé dans le texte, sont les simples questions que le film et Nolan nous pose (certes plus dans TDK) ,mais pour qu'il y ait un TDK, il fallait qu'il yait un Begins, vu que le raisonnement commence dans Begins, se poursuit dans TDK, et sans doute se finit dans Rises.

    J'avais d'ailleurs espérer une autre naissance du Joker pour le TDK, car comme dans Begins on ne voit la peur qu'avant qu'il deviennne l'Epouvantail, autrement dit il n'est qu'un homme qui se déguise avec un masque (comme Batman d'ailleurs) jusqu'à respirer son propre poison, où là il devient l'Epouvantail dans la sueur, les larmes et les pleurs (la terreur même ;) terror, on aura compris l'idée :))

    Ce faisant, et fan de Nolan, j'avais vu plus loin que lui, et je pensais qu'il allait faire naitre le Joker de l'Epouvantail, autrement dit que l'Anarchie aurait été enfanté par la Terreur/Peur, mais il n'a pas été si loin (tant pis, je garde l'idée sous le coude pour mon propre court-métrage fan film de Batman, Bat Dream).

    C'est dans bon nombre des blockbusters que vous conspuez ici (avec tact mais pas toujours) que j'ai trouvé les questionnements les plus intéressants, cela même que vous ne trouvez "pas si inintéressant (à moins que ça soit de l'ironie bien évidemment). quand je regarde un trois pièces cuisine ikéa, ou un Dardenne/Dumont, la seule question qui me passe par la tête, c'est putain, ce qu'on s'emmerde, pas de cadre de symbolique, pas de découpage technique, pas de recherche photographique, un passage de point des plus approximatifs, mais comment ce film a t-il franchi la barre du CNC mais surtout quand finit-il ?

    On s'entendra sans doute jamais, mais comme disait l'autre, que ça ne nous empêche pas de continuer à en discourir. Ou pour paraphraser l'abbé machin (non c'est pas de Voltaire), "je ne suis pas d'accord avec vous, mais je me battrais jusqu'au bout pour que vous ayez le droit de donner votre opinion" et je rajouterais, tant qu'elle reste poli et argumenté ;)

    ps : quand à la trilogie Matrix, j'en ai trop parlé, je l'ai trop défendu, je suis vide, et dépassionné, mais je vous laisse ce lien que vous devez sans doute connaitre : www.matrix-happening.net.

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  31. Anonyme, es-tu le grand Rafik Djoumi ? :-D

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  32. Je relance pas le débat, effectivement on a des points de vue très très très divergents sur le cinoche :)
    Mais juste ça/
    "quand je regarde un trois pièces cuisine ikéa, ou un Dardenne/Dumont, la seule question qui me passe par la tête, c'est putain, ce qu'on s'emmerde, pas de cadre de symbolique, pas de découpage technique, pas de recherche photographique, un passage de point des plus approximatifs"
    -> Les Dardenne ne font définitivement pas le même cinéma que Dumont, et encore moins que Honoré (qui a réussi un film sur 36 trucs infames) ou Maïwenn (qui elle fait du cinéma de petite popote pas très heureuse, voire complètement à chier), ni dans le forme, ni dans le fond. Et ça me tue que tu trouves qu'il y a du cadrage symbolique, du découpage technique ou de la recherche photo chez Nolan et pas chez les Dardennes (pourquoi on a mêlé les Dardennes à Nolan au fait ?! :) N'importe quel plan des Dardennes est mille fois plus signifiant et intelligent que n'importe quel plan de Nolan!
    Quant à la caméra portée, là par contre je suis complètement d'accord sur le fait que ce n'est, en soi, un gage de "réel". Il faut qu'elle soit combiné à tout un dispositif pour que ça joue effectivement dans un cinéma du réel. C'est le cas chez les Dardennes, pas du tout chez Honoré ou Maîween qui, on est d'accord sur ce point, jouent la carte reportage pour faire semblant, rien de plus.

    Enfin bref :)

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  33. Anonyme, si tu es le fameux Rafik Djoumi, sache que tu as fortement, très fortement participé à la souillure de mes zlips lorsque je lisais tes sujets enflammés sur le seigneur des anneaux (alors même que son tournage avait à peine commencé) et Pierre Jackson. Je suis un fan :)

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  34. non désolé de vous décevoir, je n'suis pas le grand Rafik Djoumi (même si je l'ai en ami sur Face lol, mais pas eu l'honneur de le rencontrer en vrai, un jour peut-être je l'espère :)) et ,puis je ne pense pas que Rafik Djoumi défendrait TDK ou Begins ;) (il a pas surkiffé le trop bavard TDK, surestimé à son gout, et il déteste Daredevil alors que j'ai beaucoup aimé, voir même adoré le Director's cut de ce film -(oui je sais j'suis un cas désespéré pour le cinéma mais j'assume :)).

    Et puis je pense pas non plus qu'il parle de lui à la 3eme personne, désolé de briser vos rêves les enfants, par contre je peux lui filer le lien de votre blog si il se sent un jour de venir vous faire un petit débat ;) ou un petit coucou sans débat.

    Mais par contre j'suis tout aussi fan que vous du grand Rafik ;) et je regarde en boucle sa vidéo d'analyse sur le Dark City de Proyas (encore un de mes dieux). Par contre il s'y connait encore beaucoup plus que moi en Fincher et en Spielberg surtout ;)

    j'ose même pas évoquer Tintin ici, j'aurais peur d'être déçu. Par contre, je vois que vous aimez aussi beaucoup Cameron (et même ses "films mineurs"), alors j'arrive pas à vous en vouloir ^^.

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  35. Tourak, le rappeur des steppes28 septembre, 2011 00:17

    Certains d'entre nous attendent Tintin avec bienveillance, d'autres ne l'attendent pas et d'autres encore ont déjà leur fusil chargé

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  36. Fan de Proyas et de Daredevil (y'a un article sur ce film linké dans la bande à droite du blog si ça te dit !), tu es un personnage décidément bien atypique :D

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  37. Personnellement, j'espère que Tintin sera un bon film. Je garde espoir, oui ! Je suis curieux de voir ça.

    En fouillant le blog, peut-être trouveras-tu d'autres terrains d'entente avec nous, qui sait ?
    J'espère en tout cas que notre future critique élogieuse d'Incassable te satisfera, à moins que tu n'en sois pas fan...

    Je rêve d'un débat avec Rafik Djoumi, oui. ^^ En vérité, je ne dirai pas que je suis "fan" de Rafik Djoumi, mais je le respecte et je garde un assez bon souvenir de sa plume de passionné du temps où j'étais abonné à Mad Movies.

    En ce qui concerne Alex Proyas, que penses-tu de Prédictions avec le grand Nicolas Cage ?

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  38. oui j'ai lu, pauvre Mark Steven Johnson, yesman mais pas vraiment, enfin pas depuis que j'ai écouté son commentaire audio (jamais entendu un réal parler aussi vite, enfin depuis Gore Verbinski dans le comm audio de Pirates ^^)

    Par contre Proyas, j'ai tout vu, tout en dvd, excepté son premier film trés porté sur la croix :) lol "Gremlins of the cloud, spirit of the air", j'en ai vu 5 ou 10 min sur youtube, c'est lent, il ne se passe rien, mais oh putain, je veux le voir, mais po de film entier, et encore moins de film en français :(

    mais par contre, j'ai aussi aimé I robot et son Prédiction ;) et vivement son adaptation de Milton en Performance Capture ;) le Paradis Perdu, mioming !!! (oui j'ai un côté trés mystique, trés fan d'ésotérisme et de "religion" mais au sens mythologique hein, sortez pas les fourches et le saindoux.

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  39. As-tu déjà lu un comic book de batman? Si c'était le cas tu modifierai ton article rapidement pour dire simplement Nolan à fait un batman cinématographique aussi fidèle que ceux de Bob Kane. :)

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    1. Si j'ai déjà lu quelques comic books de Batman, mais je n'en ai plus lu depuis que j'ai soufflé ma huitième bougie :D

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    2. C'est peut être ça le problème . Tes neurones ont du arrêter de proliférer à huit ans.

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    3. Typiak, la semoule des costauds26 juillet, 2012 13:32

      En es-tu bien sûr ? Ne serait-ce pas tout simplement l'inverse ? Sur cette pensée je te laisse.

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    4. Au vu de ta réponse tu me donnes raison.

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  40. J'ai l'impression de lire un long troll. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un chef d'œuvre cinématographique mais il est difficile de nier qu'en therme d'adaptation comics on touche à ce qui se fait de mieux! Le comics y est très bien traiter. Les motif du super-vilain sont proche de ce que l'on connais dans ses œuvre. Le film est très divertissant. Et je le rêverai même avec plaisir. Si tu a vraiment détester ce film, je ne vois pas comment tu pourrai aprecier d'autre film de ce genre. Et dans ce cas peut être faudrai il rédiger une critique de l'adaptation comics en général
    J'ai l'impression que tu critique un film de super hero comme tu critiquerai un kiarostami.
    On ne cherche pas la même chose quand ont lis un Spiderman ou un Jostein gaarder

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    1. Comme quoi, l'univers "comics" est un univers bien pauvre...
      Tout comme ton orthographe d'ailleurs.

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    2. C'est un mauvais traitement de Batman. Cette critique est intéressante car il est vrai que toute la partie axée sur Batman au début est d'un chiant intersidéral. Je n'ai toujours pas compris l'attrait pour ce réalisateur qui, avec INSOMNIA, nous a endormi pour 10 ans.

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    3. ah oui tiens je l'avais oublié ce remake d'Insomnia... Horrible ! Il faut voir l'original réalisé par un type dont le nom est imprononçable...

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    4. A cause de Nolan, je n'ai pas encore vu l'original... Il me l'a spoilé. :(

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  41. "Le trimard cache toute sa tronche pour pas qu'on le reconnaisse sauf sa bouche mais il possède le seul double-bec de lièvre de toute la ville !" hahaha je me suis pissé dessus ^^ J'avais tiré un trait sur Christopher Nolan depuis le visionnage de ce Batman Begins. Je trouvais aussi que Nolan était complètement surcoté. Les gens parlaient de "génie"... hum ! J'ai regardé The Dark Knight, et là même chose, je ne voyais pas ce qu'il y avait de puissant là-dedans, à part le regretté Heath Ledger bien sûr, qui livrait une sorte de...démonstration. Un jour j'apprends, comme tout le monde, que Nolan veut mettre la misère à Batman avec un Bane très très très fâché... J'apprends que Nolan considère la 3D comme la négation du cinéma... Là, je me dis qu'il faut lui accorder un peu de crédit. Je me dirige donc vers un gros complexe ciné bien commercial bien nommé CGR, et je regarde The Dark Knight Rises... Là, je me dis "hum, cool mec. T'as finalement réussi à raconter quelque chose avec ton Batman.". Fallait-il lui infliger tout un tas de souffrances physiques pour lui donner une dimension à ce personnage ? Surement ! Il faut souffrir pour être belle, la chauve-souris ! Par la suite j'ai revu les deux premiers épisodes, et j'y ai finalement vu quelque chose d'intéressant. Les trois films réunis racontent quelque chose, et le premier degré très premier degré finit par passer. ça ne veut pas dire que j'ai aimé cette chose qu'est Inception.

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  42. À lire aussi à propos de 'Batman commence' (moins sexy en français, isn't it ?), en faisant en sorte de ne pas calancher à force de rire :

    http://odieuxconnard.wordpress.com/tag/affreux/

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  43. Ou plutôt là :

    http://odieuxconnard.wordpress.com/2013/10/30/batman-commence/

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  44. Batman Begins c'est le genre de film qui donne envie de devenir "Youtubeur", de créer une chaine hertzienne, un journal papelard, une boite de distribution DVD/Blu-ray, un service de VOD dédié H24 à la diffusion de commentaires audio décortiquant les mille et un goofs du goof-fest qu'est Batman Begins.

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