21 décembre 2010

Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec

Il y a surement des choses à dire sur ce film. Il est en effet surprenant de voir un film aussi vide de tout, si ce n’est de bêtise et de lourdeur ; ça mériterait peut-être qu’on s’y attarde. C’est aussi le nouveau film de Luc Besson, ce crétin d’obèse tout de Quecha vêtu qui avait pourtant répété un peu partout qu’il n’en réaliserait plus. Ce serait donc intéressant de se demander ce qui nous vaut ce retour aux affaires, pour faire bref : une fausse bonne idée, consistant à essayer de faire un film d'aventures populaire et trépidant inspiré d'une bande-dessinée parait-il, quant à elle, de qualité (je ne sais pas, je ne suis pas un "bédévore"). Et il serait surtout intéressant de savoir ce que vaut véritablement ce nouveau Besson. Que dalle soyez-en sûr. Pour ne pas m'aventurer vers une critique de ce film qui me donnerait la sale impression de m'y replonger, je préfère taper dans l’original et me concentrer sur son actrice principale, l'un des problèmes du film, parmi tant d'autres, mais facilement le plus voyant. Je vais donc faire de cette critique un très banal réquisitoire à l’encontre de la dénommée Louise Bourgoin, cette actrice de pacotille que nous avions pourtant déjà pointée du doigt lorsque nous avions parlé de La Fille de Monaco. Je vais peut-être me répéter. Et le pire c'est qu'on dit « jamais deux sans trois »... 
 
 
Louise Bourgouin est grande et mince, on peut pas le lui enlever. Une IMC d'enfer. Les chiffres ne trompent pas. Elle est grande et mince et c’est tout. A part ça, elle a un léger strabisme et il faut bien avouer que ses dents du malheur conviennent tout à fait à la zonarde du début du XXème qu’elle est ici supposée incarner. Alors je veux bien croire qu’il y a bon nombre d’immenses actrices françaises qu’on aime aussi pour leurs imperfections : Mimie Mathy et sa petite taille, Clémentine Célarié et son 95F, Vincent Lindon et ses tics, Sandrine Kiberlain et son albinisme, Emmanuelle Devos et son œil de verre... La liste est longue, mais je suis certain que Louise Bourgoin n’en fait pas partie. Car le problème c'est que Louise Bourgoin n’a aucun talent d'actrice particulier. Elle n'est pas spécialement pudique et elle a accepté de se mettre à nu pour un guignol comme Besson, dans un film d'abord destiné aux enfants. Elle est, en fin de compte, au même niveau que ses partenaires masculins, Gilles Lellouche et Jean-Paul Rouve, qui eux non plus, n'ont vraiment rien pour eux.
 
Je demande aux dénommés Louise Bourgoin, Gilles Lellouche et Jean-Paul Rouve de bien vouloir foutre à jamais le camp de mon écran de télévision. 
 

Tu avais juré de ne faire que dix films Luc, mange du crabe !


Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec de Luc Besson avec Louise Bourgoin, Mathieu Amalric, Gilles Lellouche et Jean-Paul Rouve (2010)