26 décembre 2010

Funny People

Je suis en train de regarder Funny People et c'est quand même plutôt très nul et bourré de gros clichés. Seth Rogen est fort repoussant tout en n'étant pas drôle. Quand il fait le mec étonné avec sa bouche à moitié ouverte (découvrant ses dents du malheur) avec ses narines plissées entourés de cheveux d'une indéfinissable couleur d'urine, j'ai des hauts-le-cœur. Il a le charisme d'un sanglier coincé dans un parc clôturé et poursuivi par des chasseurs louches aux yeux convergents accompagnés de leurs chiens débiles. Et niveau talent, vu que son sujet de prédilection pend de manière flasque sous son pubis et entre ses deux plis de l'aine, ça vole pas haut, ça ne se dresse pas, ça n'érecte pas, ça ne jaillit pas. Judd Apatow, qui se félicite de l'avoir découvert un jour de grand vent, aurait mieux fait de se briser la rotule en étoile ce jour-là. Il a le flair d'un coyote perdu dans une décharge de pneus près de Salt Lake City. Ce pauvre type a malheureusement les coudées franches à Hollywood et risque encore de nous saloper le paysage cinématographique pendant de nombreuses années. S'il se concentrait uniquement sur son travail de producteur des films de Will Ferrell, il serait The Most Beloved Man. Comme si Microsoft se contentait de ne fabriquer que des souris et des claviers.


Le malheur n'arrive jamais seul, il est souvent accompagné de ses alter-ego maléfiques

Pour en revenir à l'antinomique Funny People, je pense que ce film a surement été une thérapie pour la bande d'idiots qui y a participé, mais le spectateur devrait revendiquer des honoraires, même celui qui le regarde en toute gratuité.


Funny People de Judd Apatow avec Adam Sandler et Seth Rogen (2009)