31 août 2012

Sideways

Aux premiers jours de notre colocation à Rémi et moi, on s'est fait voir quelques films qu'on aimait beaucoup. Lui m'a lancé L’Épouvantail de Jerry Schatzberg, moi je lui ai mis Sideways d'Alexander Payne. Je vous ai déjà parlé de mon amour irraisonné pour le comédien Paul Giamatti ? Quand et où le coup de foudre a-t-il eu lieu ? Devant Sideways, en 2005 ! Alexander Payne signait là un film méga cool, marrant et autrement plus léger que son dernier rejeton, The Descendants, qui, malgré quelques très bons moments et un George Clooney à son meilleur, tombe parfois dans certaines lourdeurs mal venues et peine à retrouver le niveau d'excellence jadis atteint par Sideways. Il s'agit surtout pour moi d'un film très attachant grâce au personnage incarné par Paul Giamatti, alors à son zénith et ressemblant plus que jamais à mon frère Glue III (il s'habille même pareil, c'en est troublant). Le duo qu'il forme avec Thomas Haden Church fonctionne parfaitement et, quand nous le voyons séduire Virginia Madsen un verre de vin à la main, on ne peut s'empêcher de succomber aussi ! Pour en revenir à mon idole, Giamatti, il passe tout le film à cran ou au bord de la dépression ! Un rôle en or pour n'importe quel acteur, certes, mais auquel Giamatti apporte sa petite touche personnelle : une humanité rare, qui nous permet de prendre fait et cause pour lui et sa grosse tronche d'ours mal luné. Je pourrais revoir ce film régulièrement sans que ça me gêne, je le trouve infiniment agréable. Quand je le mate, c'est comme si j'enfilais une vieille pantoufle faite à mon pied, c'est peut-être moins joli et ça sent sûrement un peu mauvais pour les autres, mais je m'en fiche pas mal, moi je m'y sens at ease, ça échappe aux mots ! Je n'espère qu'une seule chose : un Sideways 2, réunissant toute la fine équipe : Payne, Giamatti, Haden Church, Madsen, Oh ! Toute l'escadrille !



Sideways d'Alexander Payne avec Paul Giamatti, Thomas Haden Church, Virginia Madsen, Sandra Oh (2005)