J'ai "regardé" ça un soir avec Poulpard, je mets entre guillemets parce qu'on n’était pas toujours dedans, mais c'est bien grâce à cela que nous avons tenu tout le film. Pour tout vous dire, nous étions occupés à répondre à un lecteur surexcité. Il s’agit donc du dernier film des frères Farrelly, avec comme souvent un pitch qui se veut plus ou moins accrocheur. Les deux personnages principaux du film sont deux meilleurs amis, Owen Wilson et Jason Sudoku, obsédés sexuels et constamment attirés par les minettes qui passent sous leurs yeux pervers. Ils sont pourtant mariés, l’un à Jenna Fischer et l’autre à Christina Applegate, mais leurs vies sexuelles ne sont plus ce qu’elles étaient. Se rendant bien compte de l’état alarmant de la libido de leurs compagnons, véritables bombes à retardement frustrées par la vie, elles prennent une décision commune : donner un "bon-à-tirer" (expression ô combien affreuse, traduction malheureuse de "hall pass") à leurs maris, pour que leur obsession du cul disparaisse, l'interdit de l’infidélité étant temporairement levé. Pendant une semaine, nous suivons donc les pérégrinations pathétiques de ce triste duo sans relief, guidé par sa seule envie d'enfin réussir à tirer un coup salvateur...
Jouer tout un film les mains dans les poches, c'est une belle performance de la part de Wilson. Mais ça en dit long sur l'implication de l'acteur dans un projet mort-né.
Au-delà du fait que les Farrelly essaient manifestement de cacher leur flagrant manque d’inspiration sous un gros tas de vulgarités et de dialogues très gras dignes du pire de Judd Apatow, l’une des choses qui frappent le plus dans ce pauvre film est la tronche et l'allure pitoyables que trimballe Owen Wilson d’un bout à l’autre. On le sait dépressif et suicidaire, je ne m’acharnerai donc pas sur lui, mais c’est tout de même un peu problématique quand cela transparaît à l’écran dans des films supposés être drôles et légers. Ici, l’acteur ressemble à un vieillard convalescent qui a évité de peu la faux et qui depuis n’arrive plus à retrouver goût à la vie. Le pauvre, il fait vraiment peine à voir. Quant à son acolyte, que dire ? Il parvient à nous faire pouffer une petite fois, lorsque la vulgarité du film est poussée à son paroxysme (la scène du pet qui repeint la baignoire) et qu’il nous offre un regard consterné, apparemment conscient de l’horreur de la situation. Ça reste assez peu en 105 minutes de film, car à l’instar de la plupart des autres œuvres des frères Farrelly, Bon à Tirer a le défaut de durer une bonne demi-heure de trop...
Jenna Fischer est souvent méconnaissable, rendue hideuse par des séances d'U.V. intensives que la blancheur anormale de ses dents met en avant. Quant à Applegate, j'ai eu du mal à la reconnaître, elle a à nouveau changé de tronche !
Habituellement dans les films des Farrelly, il y a au moins une jolie actrice qu'ils mettent plutôt bien en valeur. Dans Fous d'Irène, ils parvenaient presque à rendre Renée Zellweger charmante, ce qui relève du miracle étant donné la façade décrépie de cette comédienne biélorusse (et encore, notez bien que j'ai dit "presque"). Ils ont entre autres filmé Gwyneth Paltrow et Eva Mendes, mais aussi Vanessa Angel (celle qui a émoustillé tous les fans de la série Code Lisa, à commencer par notre bon Poulpard). Dans Bon à Tirer, ils ont Jenna Fischer sous la main, mais ils préfèrent se focaliser sur une pouffiasse australienne blonde sans intérêt apparemment nommée Nicky Whelan. Je parle des comédiens, du fait que c'est pas drôle, etc, vous pourrez penser que c'est pas très poussée comme critique, mais je ne préfère pas m'attarder sur le reste. Y'a que dalle à dire sur ce film, dont même la morale puritaine est affligeante. C'est d'autant plus attristant quand on se dit que les deux personnages principaux sont bien entendu les avatars des frères metteurs en scène. Enfin bref, les Farrelly ne ressortent pas du tout grandis de ce film très souvent abject, bien au contraire. Un film qui confirme l'état déliquescent des ciboulots du duo de Providence après le déjà ridicule Les Femmes de ses rêves... Si ces deux-là donnent enfin une suite à Dumb & Dumber, ils ont tout intérêt à confier les rênes du projet à Jim Carrey, car s'ils se loupent, ils seront numéro un ex-æquo sur ma Most Wanted List !
Bon à Tirer (B.A.T.) de Peter et Bobby Farrelly avec Owen Wilson, Jenna Fischer, Jason Sudeikis, Nicky Whelan et Christina Applegate (2011)
Sur cette photo (je la remets) :
RépondreSupprimerhttp://img4.hostingpics.net/pics/723436hallpass.jpg
On dirait une Jessica Alba blonde face à un vieillard atteint d'Alzheimer qui se souvient plus comment bander.
Ca se mange, mais faut pas avoir la dalle. Ce genre de boobs, c'est un paquet de gateaux à 80 centimes. Des tartelettes au chocolat (pas à la fraise, au chocolat) de chez ED à 89 cents qui sont dures comme de la pierre mais ça se mange mais putain faut pas avoir la dalle !
Ouais y'a un truc, même si Jessica Alba est plus charmante à mon sens. L'autre c'est une joueuse de volleyball qu'ils sont allés chercher dans les pages de Sports Illustrated.
RépondreSupprimerhttp://www.imagebam.com/image/66e7fa134063102
http://www.imagebam.com/image/10e1d5134063021
Moi, j'aime bien la pouffiasse blonde australienne ;-D
RépondreSupprimerC'est pas du plastic Joe Ed!
RépondreSupprimerLa vidéo Jaspert! XD
Ah ouais de face j'ai beaucoup moins la dalle :/
RépondreSupprimerPutain l'été vous fait pas du bien les gars...
RépondreSupprimerPour revenir au film, sur l'affiche y'a écrit "Par les créateurs de Mary à tout prix", ce film a quand même 13 ans maintenant, les ados susceptibles de se laisser tenter au ciné par "BAT" ne l'ont même pas vu !
Ouais mollo les mecs ow ! :D
RépondreSupprimerJe suis victime de mon succès. :(
Trop bien ta dernière photo Jasp' ! Elle résume toute ta vida loca ! Manquerait plus qu'un disque de jangle pop et bam.
RépondreSupprimerJasplex, ta dernière tof est la plus géniale que tu nous as donné l'occasion de découvrir !
RépondreSupprimerEt de loin :)
RépondreSupprimerMouais, pas grand chose à sauver de ce dernier opus des Farelly. Et cette morale gentillette à al fin, c'est le pompom...
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