
Car en outre il faut préciser que les deux enfants n'avaient pas d'autorisation de tournage signée des parents. Ces enfants n'étaient pas censés être là. Leurs parents les croyaient à l'école en train de passer leur BEPC comme tout le monde. Sans oublier que le pilote de l'hélico n'avait pas son brevet mais qu'un permis poids lourd, ce qui a semblé suffisant à un John Landis pressé d'enchaîner. Mais ce qui aurait dû être le plus grand procès d'Hollywood, plus grand même que ceux d'O.J. Simpson et de Michael Jackson réunis, ne fut qu'un fétu de paille. Tout cela fut réglé d'une bonne poignée de main et d'un clin d'œil par celui qu'on surnomme affectueusement "tonton" mais qui est le pire serial killer que l'Amérique ait connu, j'ai nommé Steven Spielberg. C'est grâce à sa tutelle que Landis est ressorti blanc comme neige de cette affaire et qu'il a pu jouir d'une rétrospective à la Cinémathèque Française. Le fait est que Spielberg a droit de vie et de mort sur le tout Hollywood. L'élection d'Obama, c'est lui, tout comme la mise en chantier d'un film interprété uniquement par deux chiens débiles et une chatte siamoise intitulé L’incroyable Voyage. Spielberg nous endort dans sa guimauve pour mieux massacrer à tour de bras. Il a commencé par assassiner un routier qui n'avait rien demandé dans Duel. Pendant plusieurs jours, Spielberg a tourné autour du camion de ce pauvre bougre avec sa caméra. L'autre se demandait ce que ce binoclard lui voulait. Spielberg le poussait à bout. Mais comme les routiers ont quand même 3 de QI, le type s'est vite vénère et il a voulu aplatir la bagnole de Spielberg en fonçant droit sur lui. Grâce à une queue de poisson le réalisateur a envoyé le routier et son engin au fond du Grand Canyon, sans omettre de filmer cette mort sublime.

Mais que dire quand le routier devient un bon millier de jeunes soldats américains en train de faire leurs classes sur les plages de Noirmoutier et fusillés à balles réelles par les équipes zélées de Dreamworks sous le contrôle d'un Spielberg survolté, hurlant ses ordres un mégaphone collé à la bouche. C'est pas pour rien que cette fameuse scène de débarquement a retourné quelques bides à la sortie du film... Spielberg aurait lui-même dégoupillé et lancé quelques grenades dans l'euphorie du tournage.
Il faut sauver le soldat Ryan de Steven Spielberg avec Tom Hanks, Vin Diesel, Giovanni Ribisi, Tom Sizemore, Adam Goldberg, Barry Pepper et Edward Burns (1998)