18 novembre 2010

Tesis

Voici donc le thriller qui a fait connaître Alejandro Amenabar, réalisé avant Ouvre les yeux, où l'on voit une Ana Torrent thésarde en cinéma enquêter sur des snuff movies. C'est plutôt pas mal (enfin, j'ai pioncé au bout d'1h10, ça dure 2 plombes), et le film joue parfois intelligemment sur le désir de voir du spectateur, souvent refoulé au profit du hors-champs et du pouvoir de la suggestion qu'Amenabar utilise au profit de sa thèse à lui. Mais c'est pas non plus brillant, loin de là, autrement je me serais sûrement pas endormi mollement au cœur de l'intrigue. Ça fait surtout ultra daté comme film. Il est pourtant sorti en 1996, mais on a l'impression de voir un truc des années 70 ou 80, un vieux De Palma pourri de cette période par exemple. La bande-son affreuse (la zik du film est signée Amenabar himself) participe pas mal à cet effet daté qui n'est pas très heureux. Et Ana Torrent était drôlement mieux quand elle avait moins de 10 piges. Dans L'Esprit de la Ruche et Cria Cuervos, elle est belle à se damner. Haute comme trois pommes mais baisable comme c'est pas permis... Je me tâte à aller plus loin dans le "dérapage" pédéraste...


Tesis d'Alejandro Amenabar avec Ana Torrent et Eduardo Noriega (1996)

1 commentaire:

  1. C'est "ta" thèse, ça, donc, la pédérastie préventive (avant que la fille ne devienne moins désirable) positive.

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