A coup sûr, ce film aura bientôt une place de choix dans un coffret dvd estampillé "Les Indispensables K COSTNER", aux côtés de Bodyguard et de Dragonfly. L'acteur est ici à son apogée. Pour tous les fans du bonhomme, The New Daughter est un immanquable. Costner y incarne un écrivain en manque d'inspiration, fraîchement divorcé, qui se retrouve seul avec ses deux gosses dans une immense maison de 4 étages et 950m², en pleine cambrousse, non loin d'une butte funéraire maléfique. Sans jamais quitter ses lunettes à cordon et son blue-jean défraîchi, il devra gérer sa fille (jouée par la jeune actrice du Labyrinthe de Paname en plein âge ingrat), une ado à problèmes qui, consécutivement au déménageot, commence à avoir un comportement très chelou.
Il faut vraiment voir Costner essayer d'être le papa modèle, partir à la recherche d'un chat disparu, courir sous la pluie en évitant chaque gouttes... Il faut l'admirer lorsqu'il tente de gérer son fils qui a trouvé un gros fusil dans un placard ou quand, poussé dans ses derniers retranchements, il enrage contre sa fille, tout en retenue, en se contentant de foutre de surprenants coups de poings ou de tête dans murs et embrasures de portes (dont on se demande s'ils ne sont pas simplement les gestes d'humeur d'un acteur qui ne se sent pas à sa place). Il faut aussi le contempler en train de naviguer de pages wikipédia en pages wikipédia, comme une âme en peine, après avoir entré une série de mots dans google à vous glacer le sang, exprimant son mal-être de père incompris, lors d'une terrible scène réalisée tout en jump-cuts surprenants ; mais aussi faire la vaisselle, la cuisine, avec un torchon sur l'épaule qui le gène clairement dans chacun de ses gestes, etc...
C'est un véritable festival Kevin Costner. Il est de tous les plans, et tout le long du film il traine sa tronche d'acteur andropausé à cause de prouesses sexuelles qu'il regrette amèrement maintenant qu'il regarde son gland irréversiblement abimé. Il porte ses lunette de presbyte comme pas deux, tel un fardeau d'une vie trop remplie, tel un totem lors de ses déplacements erratiques dans la forêt désolée entourant sa maison isolée, tel un mojo. Ce film a tout du film alimentaire, mais il lui a volé trois mois de sa vie et ce constat se lit sur son visage, à chaque plan, sur chacune de ses rides, sur chacun des rares cheveux qui poussent encore sur le sommet de son crâne. On a là un aperçu terrible du quotidien d'un acteur à la dérive, dont les seules passions se trouvent désormais loin des caméras, à savoir : sa gratte, son sombrero et son micro.
Il faut vraiment voir Costner essayer d'être le papa modèle, partir à la recherche d'un chat disparu, courir sous la pluie en évitant chaque gouttes... Il faut l'admirer lorsqu'il tente de gérer son fils qui a trouvé un gros fusil dans un placard ou quand, poussé dans ses derniers retranchements, il enrage contre sa fille, tout en retenue, en se contentant de foutre de surprenants coups de poings ou de tête dans murs et embrasures de portes (dont on se demande s'ils ne sont pas simplement les gestes d'humeur d'un acteur qui ne se sent pas à sa place). Il faut aussi le contempler en train de naviguer de pages wikipédia en pages wikipédia, comme une âme en peine, après avoir entré une série de mots dans google à vous glacer le sang, exprimant son mal-être de père incompris, lors d'une terrible scène réalisée tout en jump-cuts surprenants ; mais aussi faire la vaisselle, la cuisine, avec un torchon sur l'épaule qui le gène clairement dans chacun de ses gestes, etc...
C'est un véritable festival Kevin Costner. Il est de tous les plans, et tout le long du film il traine sa tronche d'acteur andropausé à cause de prouesses sexuelles qu'il regrette amèrement maintenant qu'il regarde son gland irréversiblement abimé. Il porte ses lunette de presbyte comme pas deux, tel un fardeau d'une vie trop remplie, tel un totem lors de ses déplacements erratiques dans la forêt désolée entourant sa maison isolée, tel un mojo. Ce film a tout du film alimentaire, mais il lui a volé trois mois de sa vie et ce constat se lit sur son visage, à chaque plan, sur chacune de ses rides, sur chacun des rares cheveux qui poussent encore sur le sommet de son crâne. On a là un aperçu terrible du quotidien d'un acteur à la dérive, dont les seules passions se trouvent désormais loin des caméras, à savoir : sa gratte, son sombrero et son micro.
The New Daughter (Instinct de survie) de Luis Berdejo avec Kevin Costner et Ivana Baquero (2010)
C'est vrai que le torchon sur l'épaule c'est désagréable.
RépondreSupprimerY'avait pas déjà un article hommage à Kostner quelque part sur le blog ? J'ai le sentiment d'avoir déjà écrit un truc clairement voué à lui lécher ses grosses bottes cloutées et crottées de cowboy de merde.
RépondreSupprimerEn cherchant bien, il y a l'article de Welcome qui fait une digression sur Kevin Costner dans une comparaison à bâtons rompus de l'affiche de Welcome et de celle de Danse avec les Cleb's !
RépondreSupprimerExact.
RépondreSupprimerMais en fait je faisais référence à autre chose, autre chose qui sera bientôt postée ici, autre chose à pas piquer des hannetons.
Je précise que cet article est la réunion des saloperies qu'avaient dites Poulpard et moi, encore sous le charme de l'acteur, même après avoir vu ce navet.
RépondreSupprimerCa peut aussi faire penser à ce qu'on a déjà pu dire de Marc Lavoie et de tous ces acteurs qui laissent partout où ils passent tout un orphelinat d'enfants bâtards.
RépondreSupprimerQuelle autre chose, Rémi?
RépondreSupprimerTu vas voir.
RépondreSupprimerune daube!! avec surtout le fantôme de Kevin Costner :(
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