29 octobre 2012

The Thing (2011)

J'ai vécu ce que tout cinéphile peut désormais s'attendre à vivre un jour. J'ai vu naître le remake de l'un de mes films cultes. Comment ai-je vécu ça ? Comment m'en suis-je remis ? Je suis là pour vous en parler, pour vous faire part de mon expérience qui, sans doute, sera familière à bon nombre d'entre vous. Bien sûr, tout a commencé dans une sorte d'indifférence protectrice, toutefois mêlée à une curiosité malsaine, déplacée, celle-là même qui m'a personnellement amené à éventrer les sacs poubelle de mes voisines ou, pour prendre un exemple plus parlant et trivial, celle qui nous fait régulièrement checker les comptes Facebook de nos exs. Je ne voulais rien savoir de ce projet blasphématoire et à la fois je me tenais au courant, de loin et l'air de rien, des dernières infos. J'ai d'abord su qu'il s'agirait en réalité d'un prequel. D'un remake prequel. Un prequake. Appelez ça comme vous voulez. Ils doivent faire ça quand ils ont une très mince idée pour une histoire se déroulant avant les évènements du film en question, mais pas suffisamment de suite dans cette idée pour torcher à partir d'elle un vrai film à part entière. Bref. Déjà, c'était mauvais signe. Cela aurait pu être pire, bien sûr, ils auraient pu vouloir faire une suite. Mais non, ça, tout de même, ils n'ont pas osé. Peut-être bientôt, qui sait...


MacReady découvrant ce que devait être le dénouement de The Thing (2011).

The Thing version 2011 allait donc nous raconter ce qu'il s'était passé dans la station scientifique norvégienne, celle que visitait Kurt Russell au début de l'original de Carpenter lors d'une fabuleuse scène d'investigation à la lampe à pétrole. Nous allions ainsi savoir ce qui était arrivé à ces curieux scientifiques après leur découverte incroyable de cette Chose venue de l'espace et endormie dans la glace, qu'ils eurent la sale idée de réveiller... Ok, pourquoi pas, les quelques balises laissées par le film de Carpenter sur ces évènements antérieurs permettaient aux nouveaux scénaristes de ne pas trop se fouler tout en les incitant d'une certaine façon à créer et inventer à partir de cela. Ou pas. Première innovation : le casting de ce remake ne serait pas purement masculin, contrairement à l'original, puisque le premier rôle allait être tenu par Mary Elizabeth Winstead, dans la peau d'une paléontologue américaine venue prêtée main forte à ces norvégiens incapables et ignorants.


Mary Elizabeth Winstead, dont le dernier tweet, "Sucking some dicks in toilets", a fait le buzz.

Mary Elizabeth Winstead aka MEW (soit, en français, "MIAOU") est l'un des premiers noms qui fut attaché au projet et l'annonce de cette nouvelle provoqua la gronde des nombreux fans de l'original. Les plus intégristes d'entre eux, ardents nostalgiques de Kurt Russell, reprochaient principalement à MEW de ne pas pouvoir porter de barbe. Loin de ces considérations assez terre-à-terre, le choix de cette actrice, au physique de baby-sitter rêvée, révélait surtout la véritable nature du public désormais visé par ce remake horrifique : la tranche des 12-16 ans, ni plus ni moins. Entr'aperçue en tenue de cheerleader dans le méprisable Death Proof de Tarantino, héroïne de l'épisode 87 de la saga Destination Finale, petite fille de John McClane dans le ridicule Die Hard 4 et fantasme humain de l'insupportable Michael Ceara (dont le frère est ailier gauche au Paris Saint-Germain) dans Scott Pilgrim, MEW n'a jamais rien fait de plus qu'incarner un faire-valoir, un attrape-ados et un hameçon à adultes lubriques, à commencer par mon frère le Poulpe aka "The Human Wound". The Thing 2011 permettrait à la jeune actrice d'incarner pour la première fois le rôle d'une femme en doudoune, lourdement vêtue, et personne n'avait réellement hâte de voir ça. Le reste du casting serait composé de rescapés du petit écran et du monde du porno.


Il n'existe pas de photo de Matthijs van Hejiningen Jr, j'ai donc choisi de mettre celle d'un tocard lambda.

J'ai ensuite appris le nom du "réalisateur" (notez les guillemets) : Matthijs van Heijningen Jr. Alors là... Personne n'a d'explication. J'ai d'abord pensé qu'ils avaient choisi d'embaucher un norvégien pour plus facilement filmer ses semblables. Mais pas du tout, son nom a plutôt un fort arrière-goût d'edam... Engager un hollandais rêvant d'Amérique pour filmer des américains se prenant pour des suédois, à quoi bon ? Je me suis ensuite dit que, pour l'effet prévu au générique d'ouverture, il leur était peut-être utile d'avoir un réalisateur dont le nom contient plusieurs fois les lettres "t", "h", "i", "n" et "g" afin de fondre ensuite tout cela dans le titre du film, qui pourrait éclater à l'écran de la même façon qu'en 1982. Mais cette hypothèse, bien qu'assez maligne, ne tenait pas la route et, surtout, ne pouvait justifier à elle seule le choix de ce vidéaste débutant. Je n'ai pas d'exemples qui me viennent à l'esprit, mais ce type-là ne doit pas être le seul à proposer un tel infernal combo alphabétique.


Un étonnant petit caméo d'Alexandre Astier, victime de la Chose, devenue si propre en 2011...

Et puis évidemment, il y a eu la bande-annonce, brillamment décortiquée sur le vif par notre collègue Arnaud. Elle m'a surtout permis de constater, à la vue des SFX hideux utilisés pour les apparitions de la créature, que l'on a souvent plus d'imagination quand on est techniquement limité. Le film de Carpenter propose parmi les effets spéciaux les plus réussis et estomaquant (c'est le cas de le dire) de l'histoire du cinéma d'horreur, des effets d'une inventivité rare qui n'ont toujours pas pris une ride justement parce qu'ils ont été faits de façon artisanale, sans ces images de synthèses qui, à l'époque, n'auraient pas du tout autorisé la même débauche. Des effets, il faut aussi le préciser, rendus possibles par le talent inouï d'un Rob Bottin complètement allumé, qui termina le tournage à l'hosto, à bout de forces (je place ici une anecdote que je connais), et bien évidemment magnifiés par le style inimitable de John Carpenter. Ce nouveau film a quant à lui naturellement choisi de tout faire par ordinateur, proprement, sans trop s'embêter, et à l'écran, ça donne euh... ça donne quoi ? J'ai vu le film il y a quelques jours et je ne m'en souviens déjà plus ! La Chose n'a plus grand chose à voir avec celle d'il y a 30 ans, elle n'a pas l'air réel ou palpable un seul instant. La bande-annonce nous apprenait donc déjà qu'il n'y aurait rien à attendre de ce côté-là, c'est-à-dire du seul où l'on aurait pu espérer un peu, avec curiosité, puisque ce faux prequel devait logiquement nous montrer la Chose dans son état initial.


Il n'y a que dans les films qu'on tient les lampes-torches de cette façon. Je me suis toujours demandé pourquoi...

Quoi d'autre ? On apprend que la Chose, quand elle imite les personnes dont elle s'est emparée, rejette les plombages et autres éléments non-organiques de ce genre qu'elle ne peut reproduire. Du coup, l'inoubliable scène du test sanguin est remplacée par un moment de cinéma des plus ridicules qui aura l'air tout à fait banal pour nos amis orthodontistes : MEW fait ouvrir grand la gueule à chacun des personnages pour inspecter leurs dentitions à tour de rôle. C'est à pleurer ! A la fin du film, la Chose essaie de manger MEW en prenant la forme d'une énorme teucha. Faut-il y voir un message ? Une réponse à ceux qui considèrent que le seul personnage féminin du premier film est la Chose elle-même ? Je ne crois pas, je pense qu'il s'agit simplement d'une nouvelle facétie des gros geeks malades qui faisaient encore office d'experts en effets spéciaux, coutumiers du fait (cf. le monstre final de Prometheus). Cette transformation en immense sexe de femme est en tout cas le passage le plus étonnant de ce film de monstre finalement très basique ressemblant à mille autres, les plus mauvais, et qui s'applique à démolir le mystère du chef d’œuvre de Carpenter. Ne faites pas comme moi, ne le regardez pas, c'est inutile. Regardez plutôt ce que je considère comme le meilleur remake de Carpenter réalisé à ce jour : la version de The Thing signée Lee Hardcastle !


The Thing de Matthijs van Heijningen Jr avec Mary Elizabeth Winstead, Joel Edgerton et Ulrich Thomsen (2011)

34 commentaires:

  1. J'aimerais bien savoir si le type qui a fait ce film (et plus globalement tous ceux qui "remakent" de façon sordide de beaux classiques) est un fan de l'original lui-même désolé d'être attardé et manchot ou si c'est un type qui n'en a strictement rien à foutre et qui fait un remake comme on va à l'usine le matin, pour récolter un paycheck à la sortie.

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    1. C'est ce que je me demande aussi parfois. Mais devant ce film-là, cette question disparaît totalement puisque c'est, à l'évidence, la deuxième option qui s'impose tristement.

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    2. Le mot n'est pas "paycheck", c'est "prequake".

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  2. Votre critique m'a convaincu de la perte de temps que constituerait le visionnage de ce "film" (oui moi aussi, j'aime bien utiliser les guillemets).

    Par contre, pas totalement d'accord, sur les effets spéciaux de l'original (enfin, le premier remake), je trouve que certains ont quand même prix un petit coup de vieux. Mais c'est toujours mieux que de la 3D toute mal faite. Petite disgression à ce sujet, mais pour moi Prometheus est peut être le film qui a le mieux réussi à marier effets physiques et numériques, sachant utiliser intelligement les qualités de chacune des méthodes.

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    1. Nous ne sommes donc pas du tout d'accord sur les effets spéciaux de "l'original" (j'aurais en effet pu préciser que le film de Carpenter, en plus d'être génial en tant que tel, est une relecture brillante du film de Hawks, son reflet négatif, proposant donc un dialogue très intéressant avec l'original, tandis que cette nouvelle version est un prequel bêtement opportuniste et sans âme). Ils ont conservé à mes yeux le même éclat, la même force (et surtout, leur inventivité continue d'impressionner), avec les années.
      En ce qui concerne Prometheus, que je trouve donc moisi, je suis toutefois d'accord pour dire que le film marie plutôt bien effets physiques et numériques, comme tu dis. Ça, on ne peut pas dire que ça soit mal fait, et c'est une de ses rares qualités à mes yeux. :)

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    2. Revu l'original (celui de 1982 hein!) en Bleu-raie et contrairement à certains autres films de l'époque, la HD n'a pas donné de coup de vieux aux effets signés Bottin (ou Botine selon le dernier Blu-Ray de Total Recall!). Mis à part la dernière apparition de la chose, tout tient encore magnifiquement la route et ne souffre d'aucun nouveau visionnage. Je suis donc d'accord avec toi sur ce point Félix, même si je t'en veux. Oui, oui, je t'en veux de ne pas avoir été là pour me dissuader d'aller comme toi voir ce "remake" (sans doute par curiosité malsaine comme tu l'as si bien décrit). Et ça tombe bien que vous évoquiez Promotheus et que l'article suivant concerne Halloween made by Rob "Zobie", car au fond de moi, je m'en branle de connaître ce qui s'est vraiment passé dans la base norvégienne, d'apprendre qui est le Space Jockey dans Alien, de savoir quelle était l'enfance de Myers ou de Dark Vador. Et après de telles purges, je préfère plus rien savoir. Et pourtant, j'y retourne. A cause de gars comme toi, Félix.

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    3. "je m'en branle de connaître ce qui s'est vraiment passé dans la base norvégienne, d'apprendre qui est le Space Jockey dans Alien, de savoir quelle était l'enfance de Myers ou de Dark Vador. Et après de telles purges, je préfère plus rien savoir"
      C'est beau, on pourrait ne rien ajouter ! :)

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    4. Je me permets de citer Félix à propos de "Halloween 2007" : "Tout était tellement mieux présenté dans le film de Carpenter, à peine suggéré, dévoilé par une ou deux phrases, mais paradoxalement tellement plus clair..." Pas mieux.

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  3. Je fais partie de ceux qui feraient leur 4 heures de Winstead là.

    Même si je préfère son quasi-sosie, Leighton Meester, qui fait la meuf de Samberg dans That's My Boy. :D

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    1. Ah, je préfère Winstead, qui fait plus "petite fille" (vu que je suis un détraqué), "baby-sitter idéale", et dont le sourire m'inspire davantage de tweets obscènes.

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  4. Linkez le bon compte Youtube les gars ! Celui-là c'est celui d'un mec qui lui a piqué la vidéo.

    Lee Hardcastle a fait d'autres courts métrages remakes dans ce
    style vraiment excellents :
    http://www.youtube.com/user/leehardcastle

    http://www.youtube.com/watch?v=BG33zECv8dc

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    1. Merci pour la précision, j'ai corrigé ça du coup ! Et je vais regarder un peu ce qu'il a fait d'autre. :)

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  5. Il est bien marrant cet article !

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  6. The human doodle30 octobre, 2012 00:03

    Qui est donc ce Human wound ?! Car cette fameuse MEW est plus fade qu'alléchante... je connais un verre de terre bien plus sexy qu'elle ^^

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  7. J'aime bien l'expression "prequake" ;) je vais le caser dans une discussion :D

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  8. Très chouette article, et mérité !

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  9. J'aime bien MEW. Enfin j'aime bien ses tweets, sa poitrine, ses "legs" et surtout ses yeux qui disent à moitié merde à l'autre mais qui témoignent aussi d'un "désir de queue" tellement salace que ça me met mal à l'aise.

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  10. Tu te sens viril parce que tu as parlé de MEW comme d'un vulgaire objet/garage à bites ?
    Very clever !

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    1. où est-il écrit dans son texte que, maintenant qu'il a écrit ces saloperies sur MEW, l'auteur se considère doté d'un plus grand nombre de poils drus, d'un désormais long et imposant sexe et d'un pouvoir attractif sur les dames et demoiselles décuplé ce qui lui vaudrait désormais le surnom de "Boa constrictor agile et dextre". OU????

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    2. C'est implicite dans ce qu'il dit. C'est naze d'ailleurs !

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  11. Cela me donne envie de voir pour la première fois ... L'original !

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  12. Bon petit texte sur le film de Carpenter à lire ici :
    http://fenetressurcour.blogspot.fr/2013/05/the-thing-de-john-carpenter.html

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  13. Super article ;-) ça fait plaisir de lire un défenseur du vrai cinéma de John Carpenter !
    Je n'ai pas vu cette daube apparente de 2011 et je la verrai pas ! J'ai pas le temps pour ces choses-là !
    Je m'interroge toujours sur les commentaires du type "Je l'ai vu en blu-ray"... On s'en fout du blu-ray ! Moi j'ai la première édition DVD dépourvue de master 16/9, mais comme mon écran ne mesure pas 4 mètres de large je m'en tamponne ! Et j'adore quand l'image est sale ! Y'en a marre de cette génération monsieur-propre !

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    1. Toi t'es le mec qui envoie des courriers à Youtube pour qu'ils rétablissent le 240p et le 180p sur toutes les vidéos !

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    2. D'ailleurs dans le Blu-Ray de The Thing 1982 (hé ouais, voilà ces connards nous oblige à rajouter "1982" à chaque fois), on peut constater que McReady n'est pas barbu, mais rasé de près, tout cela grâce à la new technology 1080p.

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  14. Merci Félix. Je me permets également de répondre au premier message : je n'ai pas mentionné avoir revu le film en Blu-Ray pour le plaisir de crier sur tous les toits "hé, bande de gros nazes avec vos gros tubes cathodiques et vos magnétoscopes usés jusqu'à la moelle, moi j'ai revu le film en Blu-Ray sur mon écran ultra-plat 250cm ultra-HD McReady 3D Wifi compatible 4/3 acheté à crédit chez Electro-Depot".

    Non, c'était d'abord simplement pour introduire mon intervention, comme j'aurais pu écrire "je l'ai revu en VHS", ou "je l'ai revu en DVD import Zone 3 sous-titrés en cantonais", ou "je l'ai revu en DivX" comme vous le faites régulièrement sur ce blog.
    Cétait également une manière de mettre à l'honneur un film qui mérite réellement de pouvoir être revu dans d'aussi bonnes conditions. Ce n'était certainement pas une manière de promouvoir le support en lui-même mais bien le film que j'ai découvert pour la première fois en noir et blanc sur un vieux magnétoscope défectueux qui ne voulait plus donner de couleurs à l'écran, conditions de visionnage pas terribles mais n'altérant en rien l'impact terrifiant que ce pure chef-d'oeuvre de cinéma a eu sur moi (et bien d'autres). On le sait bien maintenant, The Thing n'a d'ailleurs pas si bien marché à sa sortie et est devenu un best-seller que grâce à la location vidéo (qui je le rappelle se visionnait à l'époque sur la petite télé pas très plate et sans coins carrés).
    Donc peut-être aurait-il été plus juste de rétorquer "JE m'en fous du Blu-Ray".

    Quant à la génération "monsieur-propre", ça ne serait pas plutôt celle qui parfois juge de la qualité d'une oeuvre selon le nombre d'effets digitaux à la seconde, jetant aux orties tout ce qui a été tourné avant 2010?

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  15. Tiens, j'ai rêvé que je revoyais The Thing, récemment. Et dans mon rêve, le tout début s'étendait anormalement en longueur. On attendait de voir l'hélico apparaître, avec la musique qui allait crescendo, puis on finissait par voir le chien débarquer alors que l'hélico n'était toujours pas là pour le pourchasser. Ca durait et ça durait ! Et dans mon rêve, je trouvais ça géant, assez flippant, et j'étais persuadé d'avoir mis la main sur une version inédite. Tout ça parce que, dans l'oeuvre véritable, on attend effectivement deux ou trois étranges secondes avant que l'hélico soit visible. Voilà, c'était une trivia perso.

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  16. Je suis fan du film de carpenter, qui est, avec les dents de la mer, un monstre cinématographique. Cependant je trouve que vous êtes dure avec ce film. Si vous regardez "the thing" (2011) et "the thing" (carpenter) à la suite, vous verrez que tout s’emboite parfaitement. Les acteurs ne sont pas mauvais et le réalisateur a su respecter l'oeuvre originale. Et il y a une faute dans l'article, les effets spéciaux sont un mélange d'animatronic et d'image de synthèse!^^

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  17. Film qui utilse les codes de la version de 82 sans imagination et talent, pas une daube, un film plat c est peut etre pire... je reverrai avec plaisir the thing et j oublierai cette prequel

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