23 novembre 2011

Lord of War

Andrew Niccol a deux prénoms dont un très mal orthographié et ça n'est pas la seule raison que nous avons de le conchier. Petit point sur l'actu : pourquoi parlons-nous de lui ? Parce qu'il sort un nouveau film ! Depuis 1997 et Bienvenue à Gattacca des tas de gens n'arrêtent pas de répéter : "Putain si ça se peut le prochain Niccol il va être aussi bien que Bienvenue à Gaccacca ! On attend qu'il remette ça !". Et depuis 1997 Andrew Niccol enchaîne les déceptions. Il déçoit. Et il décevra encore avec Time Out. Justin Timberlake aura beau danser sur tous les plateaux télé du PAF, ça ne fera pas oublier son film. Niccol décevra comme il avait déçu avec Lord of War, ce film qui dès le générique annonçait la couleur en présentant l'existence entière d'une cartouche de fusil, depuis sa fabrication en manufacture jusqu'à son atterrissage dans la tronche d'un gosse africain. On aurait préféré que la balle finisse son parcours dans le flan d'un coyote famélique, comme dans Red Dead Redemption, notre nouveau jeu préféré sur Playstation 3. Ce plan en vue subjective d'une balle, dans une séquence en accéléré qui nous raconte toute sa vie, est digne d'un de ces spots publicitaires du gouvernement voués à refroidir l'envie de faire un ride sans permis avec trois grammes dans le sang : il veut choquer avec les armes qu'il dénonce.



C'est le principe des images dégueulasses sur les paquets de clopes censées nous vacciner contre l'envie irrépressible de fumer. Eh bien le résultat est identique. Quand on découvre une telle image gerbante de poumon éclaté, de dents à la Jaws (on finirait avec une mâchoire de requin à force de fumer des cigarettes ?), d'yeux morts à la Steve Buscemi et ainsi de suite, on s'empresse de détourner le regard du papelard pour vite se saisir de son cendar et s'enfumer la gueule à la Gainsbarre. Devant l'intro de Lord of War, c'est idem, on éteint vite son téléviseur et on va dans l'armoire de papa (qui porte bien son nom puisque c'est une vraie armurerie) chercher le 22 long rifle poussiéreux de pépé qui va bien, avec l'envie d'aller se payer un ou deux clébards fatigués dans la rue, commencer par dégommer des pigeons et finir par des vieillardes.



Que dire de plus sur ce film sinon que cette introduction digne d'un jeu vidéo pourri n'aurait pas dû avoir de suite, ça aurait dû s'arrêter là et on aurait tout pigé de la toute petite idée politique d'Andrew Niccol. En jouant là-dedans Nicolas Cage s'est doté du bagage humanitaire nécessaire à tout artiste engagé de pacotille et d'Hollywood qui veut pouvoir se regarder dans la glace quand il dépense ses milliards en 60 secondes chrono dans des bagnoles à la con. C'est tout bénéf pour Cage : il se montre engagé sans débourser un kopeck, au contraire même, puisqu'il a été grassement payé pour le rôle, à hauteur de 20 millions de dollars minimum par scène. Cage n'a pas besoin d'adopter 300 malgaches comme Angelina Pas Jolie et Brid Patt pour prouver qu'il aime les blacks. La prochaine fois, Cage, ne te fais pas chier à tourner dans une saloperie, inscris-toi directement à la National Rifle Association, aux côtés de tes potes morts Charlton Heston, John Wayne et Clint Eastwood.


Lord of War d'Andrew Niccol avec Nicolas Cage (2006)

21 commentaires:

  1. Maroilles Chamakh23 novembre, 2011 10:51

    Je n'avais jamais vu la ganache d'Andrew Niccol... Il n'en ressort pas grandi !

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  2. C'est parce qu'il est accroupi !

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  3. J'étais toujours persuadé petit qu'il s'appelait Nicolas Skèdje. Avant de piger qu'en américain, on dit le S à la fin de Nicolas. C'est super con déjà!
    Mais la photo avec lui qui fait "AAAAAH putain" à coté d'un noir en mitraillette, elle est cool.

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  4. Gros film de merde, on est d'accord.

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  5. Elle est trop laide cette affiche avec le visage de Nicolas Cage reconstitué avec un tas de balles, un trou de balle aurait suffit !

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  6. Alix de Saint-Jean23 novembre, 2011 22:29

    Ainsi, vous conchiez Andrew Niccol ... Ca doit le toucher en plein coeur. On dirait que vous donnez dans le superficiel dans ce site. Gattaca était un grand film, Truman Show un grand scénario. Cet auteur de science-fiction écrit toujours de brillants scénarios, mais puisque vous n'avez pas vu le film en entier ... Comment pouvez-vous écrire une critique sans avoir vu le film.
    D'autres commentaires s'attaquent au physique d'Andrew Niccol, bon...
    Quand vous écrivez conchier un auteur, a-t-on le droit d'écrire qu'on vous conchie, ou, comme dans les régimes fascistes, vous réservez-vous l'exclusivité des coups de matraque ?..

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  7. Tu as le droit de nous conchier ! :D
    Nous avons vu Lord of War en entier et même, en ce qui me concerne, au cinéma, à sa sortie.
    Nous ne sommes pas responsables des commentaires qui sont postés sous nos articles.
    Tu fais bien de rappeler qu'Andrew Niccol a écrit le scénario de Truman Show.
    En réalité je pense qu'Andrew Niccol peut parfois avoir de très bonnes idées (les pitchs de ses films sont généralement très prometteurs) mais qu'il signe souvent de piètres films, comme par exemple Lord of War.

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  8. De mon souvenir j'avais trouvé ce film pas trop mal hormis la fin tirée de derrière les fagots. Je ne la revelerai pas pour ceux qui veulent voir le film mais le scénariste aurait pu creuser un peu plus...

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  9. Je tiens quand même à rappeler à tous ceux qui l'ont vu ados et qui l'ont trouvé génial que "Bienvenue à Gattaca" est un film tout pourri !

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  10. Il se matait non ? Il était putain de pas géant mais il se matait je crois... Ca fait un bail en même temps.

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  11. C'est typiquement le genre que je veux pas revoir pour que ça reste un assez bon souvenir !

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  12. Lord of war est terrible, je ne vois pas comment le critiquer...

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  13. Salut,
    j'ai juste envie de critiquer c'est article pitoyable. je ne sais pas comment il est possible d'écrire un tel torchon ,je ne m'en servirait même pas pour me torcher le cul. Des auteurs incompétents (en plus ils sont deux à avoir écrit ça!!) quelles belles paires de couilles. c'est inadmissible !!

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  14. Salut,
    J'ai juste envie de critiquer cet article pitoyable. Je ne sait pas comment il est possible d'écrire un tel torchon, je ne m'en servirait même pas pour me torcher le cul. Des auteurs incompétents (en plus ils sont deux) => quelles belles paires de couilles.
    C'est inadmissible !!!

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  15. Tellement que votre critique est stupide pour la première fois je poste un commentaire ! MAIS VOUS CONNAISSEZ RIEN DU TOUT AU CINEMA ! Lord of War est un chef-d’œuvre comme film ! Vous n'avez juste pas un cerveau assez développé pour comprendre son histoire bande d'ignorants !

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  16. Dîtes donc, y a à boire et à manger ici, entre la coalition de détracteurs affamés (et finalement grégaires) et les prosélytes généreux d'arguments limités.
    Lord of War, en plus d'être un pur produit hollywoodien, a raflé nombre de récompenses. Il était donc logique qu'on le descende ici. N'empêche que pour ma part, je trouve que ce film est de la balle (je me range du côté des prosélytes). Déjà, parce que Nicolas Skèdje, ensuite car le métrage aborde un sujet ultra-sensible. La "toute petite idée politique" d'Andrew Niccol a quand même le mérite de désigner en guise d'épilogue les principaux membres de l'OTAN comme les premiers trafiquants d'arme.
    Si ça c'est pas faire l'effet d'une grosse bombe, je veux bien bouffer ma kippa...

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  17. Hum, heu...oui, pour les récompenses je me suis peut-être un peu emballé, sûrement l'imaginaire de mes fantasmes a-t-il un peu enjolivé mon souvenir. Mais si les oscars l'ont boudé, c'est plutôt un gage de qualité, non ?
    Signé : le même connard que juste au dessus

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  18. Defending Cage22 avril, 2015 01:08

    Vous pouvez dire ce que vous voulez sur ce film, vous pouvez cracher dessus, l'enterrer, lui mettre une rafale de mitrailleuse lourde, Nick Cage reste un putain de beau gosse.

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