Tout le monde s'est plu, critiques, spectateurs, acteurs et producteurs, à employer un vocabulaire footballistique pour parler de ce film. A moi d'en faire autant et pas qu'à moitié. Ce film c'est une passe de Cantona à Ken Loach. C'est une passe aveugle. Mais pas décisive. C'est une passe en or qui finit sur le poteau de corner. Cantona n'y est pour rien. C'est un match de gala, il ne fait qu'une apparition polie. C'est Loach qui foire sa frappe. Et c'est le banc qui n'est pas bien fourni, du coup quand Cantona n'est pas à l'image on se fait chier. Les autres ne parviennent jamais à concrétiser leurs occasions. Putain j'arrête tout. Le parallèle film/foot ça devient vite ultra chaud à lire ! Comme dans le film d'ailleurs, c'est vite lourd d'entendre Cantona donner des conseils de foot au personnage principal pour l'aider à mener plus rondement sa vie. Si ton adversaire est plus fort, joue-la en finesse ; si ton adversaire est plus petit, joue en hauteur ; si ton adversaire est droitier, passe à gauche ; si ton adversaire est plus grand, suce lui la queue etc. Il est chaud cet article... C'est la première fois que je passe un mauvais moment devant le film ET devant l'article.
On passe son temps à obéir au titre, Looking for Eric, du début à la fin on le cherche et il n'est que rarement à l'image... Voila, en gros à part ce genre de jeux de mots pourris sur le titre, rien ne me vient. Le footballer de nos cœurs est présent peut-être dix minutes dans le film. Et son rôle est si minuscule et répétitif qu'il lasse très rapidement. Loach aurait dû appeler son film "Locking for Eric", ça ne veut rien dire mais j'entends par là "cadenasser Cantona". Ou alors "Cooking for Eric", on aurait vu l'acteur principal lui préparer des repas anglais typiquement affreux. Je sais pas moi, j'essaie d'avoir des idées... On sent que Cantona a proposé un truc à Loach qui s'est résumé à offrir sa présence dans un film, laissant toute l'écriture au metteur en scène, car il est lui-même analphabète. Et Loach a foutu Cantona dans quelques scènes par un prétexte scénaristique foireux, histoire de réunir toutes ses apparitions dans une bande annonce mensongère pour s'attirer quelques cons dont je fais partie. Puis il a brodé une grosse intrigue socialo-policière ultra chiante là-dessus pour ne pas changer et pour que ça passe la barre des 1h15.
Dans la salle tout un tas de gros gars avaient le bras autour des épaules de leurs meufs, l'air heureux d'enfin pouvoir concilier leur passion (le foot) avec celle de leur femme (le cinoche). Moi j'y suis allé avec Félix, la main posée sur ses couilles, et on conciliait chacun de notre côté nos deux passions, impatients de consommer notre troisième passion, la plus rebutante, dans notre canapé éventré, une fois la séance terminée.
J'ai que dalle de plus à dire sur ce film. Si ce n'est que je l'ai vu après Étreintes brisées (dont nous parlerons peut-être ici, qui sait ? Si vraiment un jour on s'emmerde...), et Drag me to hell, et qu'il est avec ceux-là un des films dont les médias ont beaucoup parlé à Cannes. Ca donne une assez bonne idée de la tristesse de la sélection 2009. Thierry Frémont, je te préférais quand tu incarnais Francis Heaulmes sur petit écran, lui qui aurait certainement fait une meilleure sélection que toi, de meilleur goût, sachant que c'est un tueur et un sacré fumier !
On passe son temps à obéir au titre, Looking for Eric, du début à la fin on le cherche et il n'est que rarement à l'image... Voila, en gros à part ce genre de jeux de mots pourris sur le titre, rien ne me vient. Le footballer de nos cœurs est présent peut-être dix minutes dans le film. Et son rôle est si minuscule et répétitif qu'il lasse très rapidement. Loach aurait dû appeler son film "Locking for Eric", ça ne veut rien dire mais j'entends par là "cadenasser Cantona". Ou alors "Cooking for Eric", on aurait vu l'acteur principal lui préparer des repas anglais typiquement affreux. Je sais pas moi, j'essaie d'avoir des idées... On sent que Cantona a proposé un truc à Loach qui s'est résumé à offrir sa présence dans un film, laissant toute l'écriture au metteur en scène, car il est lui-même analphabète. Et Loach a foutu Cantona dans quelques scènes par un prétexte scénaristique foireux, histoire de réunir toutes ses apparitions dans une bande annonce mensongère pour s'attirer quelques cons dont je fais partie. Puis il a brodé une grosse intrigue socialo-policière ultra chiante là-dessus pour ne pas changer et pour que ça passe la barre des 1h15.
Dans la salle tout un tas de gros gars avaient le bras autour des épaules de leurs meufs, l'air heureux d'enfin pouvoir concilier leur passion (le foot) avec celle de leur femme (le cinoche). Moi j'y suis allé avec Félix, la main posée sur ses couilles, et on conciliait chacun de notre côté nos deux passions, impatients de consommer notre troisième passion, la plus rebutante, dans notre canapé éventré, une fois la séance terminée.
J'ai que dalle de plus à dire sur ce film. Si ce n'est que je l'ai vu après Étreintes brisées (dont nous parlerons peut-être ici, qui sait ? Si vraiment un jour on s'emmerde...), et Drag me to hell, et qu'il est avec ceux-là un des films dont les médias ont beaucoup parlé à Cannes. Ca donne une assez bonne idée de la tristesse de la sélection 2009. Thierry Frémont, je te préférais quand tu incarnais Francis Heaulmes sur petit écran, lui qui aurait certainement fait une meilleure sélection que toi, de meilleur goût, sachant que c'est un tueur et un sacré fumier !
Looking For Eric de Ken Loach avec Eric Cantona (2009)
Je suis bien heureux de n'avoir pas dépensé mes 3,90 balles pour aller le voir. Un seul billet de cinq dégommé pour voir un des films mentionnés à Cannes (Drag me to the teuchios), ça va aller...
RépondreSupprimerIl est pas cher le cinoche chez toi !
SupprimerÇa a bien augmenté depuis, ma parole ! Mais ça reste abordable pour les -26 ans : c'est passé à 4.50 je crois.
SupprimerTANK s'est fait avoir sur l'age de Joe, erreur classique! Joe est bien au dela de ces 26 ans, malgré ce qu'on pourrait en regardant son visage d'enfant qui rêve un jour de toucher la lune, même avec une montre rose.
SupprimerOn devrait vous crever les yeux, comme ça vous ne pourriez plus aller au cinéma et nous infliger ces chroniques de merde.
RépondreSupprimerSi ton adversaire est droitier, logiquement tu passes à droite pour qu'il aie à jouer du gauche non?
RépondreSupprimerExact, c'était le goof de notre critique, t'as bien su le repérer, bravo. :)
RépondreSupprimerOuh, Ah Cantona, say Ouh Ah Cantona!
RépondreSupprimerDaphnée t'es uncool.
RépondreSupprimerPutain Vincent t'es en train de péter un plomb. T'es un peu comme Nicholson dans Shining sauf que c'est pas ton hôtel qu'est vide, c'est toute la Pologne.
RépondreSupprimerJe reconnais y être allé peut-être un peu fort en souhaitant que l'on crève les yeux des auteurs de ce blog de merde, mais si je m'étais contentée de vouloir leur pêter chacun des doigts, ils auraient pu continuer à poster des messages en les dictant à un membre valide de leur famille. Le truc, c'est qu'il faut les empêcher de voir des films.
RépondreSupprimerOu que Rémi tire un coup.
Parle-nous de ta passion pour Loach !
RépondreSupprimerJ'avais déjà écrit sur un de ses films, le bien-nommé Raining Stones, et ça devrait encore plus te paire :
http://ilaose.blogspot.com/2008/10/raining-stones_638.html
Daphnée t'es une merde.
RépondreSupprimerWhat do you think of loooove baby lalala
RépondreSupprimerWhat do you think of love
Ce rêêêêveu bleu
RépondreSupprimerNe ferme pas les yeux
Et contemple ces merveilles
Je suis montée trop haut
Allée trop loin
Je ne peux plus retourner d'où je viens
c'est beau tout ça. :D
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