11 mai 2009

Mes Stars et Moi

Tout ce que je voulais dire c'est que j'ai enfin compris d'où Kad Merad tire son énergie infinie. Matez-moi ces feuilles. Chaque oreille est un panneau solaire condensant l'énergie du plus gros des astres pour la garder sous cloche dans la grosse tête creuse de l'acteur. Ses deux grosses esgourdes sont autant de capteurs d'énergie solaire. Ce mec-là c'est une pile. C'est pour ça qu'il joue dans 25 films par an. Ce type-là c'est une batterie de grosse bagnole, c'est une batterie de Boeing, et ses oreilles c'est les cosses pour la redémarrer. J'avais rien contre lui avant de mater ce film. Je le trouvais moyen. Il m'avait parfois fait rire dans sa première carrière d'humoriste, il m'avait toujours laissé très indifférent au cinéma, à l'image du film qui l'a fait connaître de tous les français, et désormais j'ai une grande dent contre lui. Parce que quand on cumule des milliards de rôles et qu'on se démerde pour être toujours plus chiant dans chacun d'entre eux, au point de réciter des dialogues écrits sur son avant-bras droit, on commence à susciter un mépris latent. Je ne le blaire plus du tout. Ceci dit il a deux centrales en fusion de chaque côté du crane, il dort la tête plongée dans un aquarium pour refroidir ses moteurs, alors on lui pardonne presque de faire des films aussi merdiques. Quand il veut se foutre des coton-tiges dans les oreilles il doit mettre des maniques sur ses paluches ! Je n'envie pas du tout la vie de ce mec.





Mes Stars et Moi de Laetitia Colombani avec Kad Merad, Catherine Deneuve et Emmanuelle Béart (2008)