Regardez bien les toutes premières minutes de ce film et rappelez-vous que, pendant sa promotion, Olivier Marchal avait fièrement affirmé avoir voulu réaliser son Il était une fois en Amérique. Rien que ça. Le chef-d’œuvre de Sergio Leone n'avait, dit-il, jamais quitté son esprit pendant le tournage de son nouveau film. Gardez bien tout cela en tête et contentez-vous simplement de visionner le générique d'ouverture. Olivier Marchal a-t-il conscience que, dès ces premières minutes, ô combien ridicules, il se prive de son objectif et annihile toutes ses belles intentions ? Juste avant le générique, nous avons déjà droit à une petite introduction lamentable qui met en scène un Gérard Lanvin torse poil sur la terrasse de sa luxueuse villa avec vue sur la mer, débitant en voix off un discours pitoyable. "On espère à peu près tous la même chose... Que la vie soit belle et tranquille... Avoir une famille heureuse, une maison, des amis sur qui compter... Moi j'ai la chance d'avoir eu tout ça. Et plus encore." C'est aussitôt ce dernier mot prononcé que le générique déboule à l'écran avec fracas.
Sur une atroce musique rock de bas étage, nous voyons, dans un drôle de noir & blanc sépia particulièrement dégueulasse, un terrible enchaînement de petites scènes de violences urbaines, d'arrestations, de poursuites en DS, de fusillades et d'émeutes en tous genres, rythmées par un montage épileptique des plus insupportables. Le tout est accompagné d'effets visuels abominables, faits de halos lumineux et de flous déformants, dignes des pires clips musicaux des années 90. Ajouté à cela une impression artificielle de pellicule vieillie, rayée, sans doute pour nous rappeler que les images que nous voyons illustrent le passé très animé du malfrat incarné par le grotesque Gérard Lanvin. Dans ce générique, chaque acteur apparaît à l'écran en même temps que son nom, exactement comme dans les séries télé. Si l'on fait donc les comptes, ce générique parvient tout de même à condenser à lui seul tout ce qu'il y a de plus laid dans les clips, les séries télé et les films grindhouse ! Chapeau bas. Il fallait bien Olivier Marchal pour parvenir à ce petit miracle. Et puis si on est un peu maso, on peut même aller un peu plus loin que cette hideuse intro et entendre Gérard Lanvin poursuivre son affreux monologue. Tandis que nous sont montrées des petits extraits de son enfance, dans une image terne et grisâtre pour bien nous faire comprendre que c'est encore le passé, on entend donc Lanvin, prenant sa voix la plus rocailleuse possible, nous énoncer les trois règles d'or inculquées par son père pour réussir dans la vie : "Agir bien, parler peu, ne pas s'écarter de sa voie".
Un dicton célèbre dit "En visant la Lune, on décroche au moins les étoiles". Comment a donc fait Olivier Marchal pour finir dans la merde et nous pondre une telle saloperie ? Pour rapprocher son film du classique de Sergio Leone, il faut vraiment qu'il ait un gros grain et un sérieux problème de discernement. On imagine plutôt la dvdthèque de l'ex-flic ripoux remplie des plus mauvais polars et des plus idiots films d'action américains. Le Mesrine de Jean-François Richet, aussi minable soit-il, peut dormir tranquille, beaucoup continueront à le situer au sommet du "nouveau polar français". Olivier Marchal n'aurait quant à lui pas dû s'écarter de sa voie. Il aurait dû continuer à assurer les permanences et l'accueil d'un commissariat tranquille, où sa connerie à toute épreuve n'aurait pu avoir que peu d'incidence sur la vie de ses concitoyens. Encore que...
Sur une atroce musique rock de bas étage, nous voyons, dans un drôle de noir & blanc sépia particulièrement dégueulasse, un terrible enchaînement de petites scènes de violences urbaines, d'arrestations, de poursuites en DS, de fusillades et d'émeutes en tous genres, rythmées par un montage épileptique des plus insupportables. Le tout est accompagné d'effets visuels abominables, faits de halos lumineux et de flous déformants, dignes des pires clips musicaux des années 90. Ajouté à cela une impression artificielle de pellicule vieillie, rayée, sans doute pour nous rappeler que les images que nous voyons illustrent le passé très animé du malfrat incarné par le grotesque Gérard Lanvin. Dans ce générique, chaque acteur apparaît à l'écran en même temps que son nom, exactement comme dans les séries télé. Si l'on fait donc les comptes, ce générique parvient tout de même à condenser à lui seul tout ce qu'il y a de plus laid dans les clips, les séries télé et les films grindhouse ! Chapeau bas. Il fallait bien Olivier Marchal pour parvenir à ce petit miracle. Et puis si on est un peu maso, on peut même aller un peu plus loin que cette hideuse intro et entendre Gérard Lanvin poursuivre son affreux monologue. Tandis que nous sont montrées des petits extraits de son enfance, dans une image terne et grisâtre pour bien nous faire comprendre que c'est encore le passé, on entend donc Lanvin, prenant sa voix la plus rocailleuse possible, nous énoncer les trois règles d'or inculquées par son père pour réussir dans la vie : "Agir bien, parler peu, ne pas s'écarter de sa voie".
Un dicton célèbre dit "En visant la Lune, on décroche au moins les étoiles". Comment a donc fait Olivier Marchal pour finir dans la merde et nous pondre une telle saloperie ? Pour rapprocher son film du classique de Sergio Leone, il faut vraiment qu'il ait un gros grain et un sérieux problème de discernement. On imagine plutôt la dvdthèque de l'ex-flic ripoux remplie des plus mauvais polars et des plus idiots films d'action américains. Le Mesrine de Jean-François Richet, aussi minable soit-il, peut dormir tranquille, beaucoup continueront à le situer au sommet du "nouveau polar français". Olivier Marchal n'aurait quant à lui pas dû s'écarter de sa voie. Il aurait dû continuer à assurer les permanences et l'accueil d'un commissariat tranquille, où sa connerie à toute épreuve n'aurait pu avoir que peu d'incidence sur la vie de ses concitoyens. Encore que...
Les Lyonnais d'Olivier Marchal avec Gérard Lanvin, Tchéky Karyo, Daniel Duval et Valeria Cavalli (2011)
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