Voir ce film, c'est comme retrouver un vieil ami... L'ami de longue date, d'après-midi rieuses, de soirées éternelles, de grasses mat', de petits-déj' salés-sucrés, de pique-niques arrosés car sous l'orage, de bains de minuit entre mecs, de douches froides avec l'interrupteur éteint, de goûters à trois heures du matin, de nuits blanches répétées, de fous-rires infinis... Bref, c'est retrouver un sacré ami, un ami qu'on aime pour la vie, un frère. On le retrouve après dix piges sans nouvelles, et on ne l'a jamais oublié. Combien de fois s'est-on remémoré les moments joyeux passés ensemble, ces instants inoubliables, uniques, délicieux ?... On le retrouve après dix années de silence, et on attend tout de cette rencontre, on en attend le meilleur du monde, les bras grands ouverts !
Et au lieu de se frapper dans le dos avec un sourire immense, du genre vissé là pour un moment, le sourire naturel et spontané qu'on arrive pas à refouler, au lieu de se fendre la ganache en deux comme avant, au lieu de se rouler de rire dans la pisse, on retrouve un macchabée, un triste sire, un fantôme du passé. Il essaye de nous faire marrer mais tout se casse la gueule. Systématiquement. Il n'est plus que l'ombre du type qu'il était jadis. Il n'est plus, tout court, il n'existe plus en tant que tel. Il est pathétique ! C'est si triste... Et la vue de ce vieil ami si cher en train de se donner en spectacle sans provoquer le moindre rire rappelle Calvero, le personnage de Chaplin dans Les Feux de la rampe. Clown triste, comique fini, triste bonhomme qui s'accroche à tout ce qu'il peut pour nous décrocher un smiley. Ce frère clamsé, c'est Jim Carrey. Le pire, c'est qu'on le sait capable... Yes Man, c'est ça.
Et au lieu de se frapper dans le dos avec un sourire immense, du genre vissé là pour un moment, le sourire naturel et spontané qu'on arrive pas à refouler, au lieu de se fendre la ganache en deux comme avant, au lieu de se rouler de rire dans la pisse, on retrouve un macchabée, un triste sire, un fantôme du passé. Il essaye de nous faire marrer mais tout se casse la gueule. Systématiquement. Il n'est plus que l'ombre du type qu'il était jadis. Il n'est plus, tout court, il n'existe plus en tant que tel. Il est pathétique ! C'est si triste... Et la vue de ce vieil ami si cher en train de se donner en spectacle sans provoquer le moindre rire rappelle Calvero, le personnage de Chaplin dans Les Feux de la rampe. Clown triste, comique fini, triste bonhomme qui s'accroche à tout ce qu'il peut pour nous décrocher un smiley. Ce frère clamsé, c'est Jim Carrey. Le pire, c'est qu'on le sait capable... Yes Man, c'est ça.
Sans transition, ce matin ma sœur m'a présenté son amoureux, et ce con-là c'est le sosie de Bill Clinton ! Sosie ou pas sosie, le vrai souci c'est que ma sœur a 12 ans.
Yes Man de Peyton Reed avec Jim Carrey et Zooey Deschanel (2009)
Comme dirait ta soeur, "Mouh !"
RépondreSupprimerFun w. Dick & Jane, ça date de quand ? C'était pas y'a dix piges, si ? Je l'avais trouvé vraiment bon, celui-là.
Non, Fun with dick & jane doit dater de 2006, un truc comme ça. Ca ne fait pas 10 ans que Jim Carrey n'est plus drôle, donc, mais c'était pour lier tout ça avec les retrouvailles malheureuses avec un super pote depuis 10 ans perdu de vue.
RépondreSupprimerI did NOT have sexual relationships with that woman.
RépondreSupprimerJ'ai pas trouvé ce film génial mais ça m'a divertit mon dimanche aprèm sans pousser. Ca suit exactement le schéma de la comédie romantique américaine de base (un type tout pourri rencontre une meuf trop bien, ils sortent ensemble tout va bien, mais un truc fait que ça va pas vers les 3/4 du film, puis le mec redevient tout pourri pendant deux minutes, se reprend, re-séduit la meuf en faisant un truc qui sort de l'ordinaire, puis ils redeviennent amoureux que jamais, ils sont heureux, fin). C'est pas bien surprenant en bref.
RépondreSupprimerC'est même carrément de la merde donc, au final, au finish :)
RépondreSupprimerSur IMDb, ce film a une meilleure note que Dumb & Dumber et Ace Venture, et très très nettement...
RépondreSupprimerIMDB et l'internet en général n'étaient pas là comme aujourd'hui, il y a dix ans, lorsque Jim triomphait avec Ace Venture et Dumband. Forcément, les djeunz qui votent sur IMDB n'ont pas tous vu ses chefs d'oeuvre alors qu'ils ont toutes les chances d'avoir vu Yes man. C'est sociologique, voilà tout.
RépondreSupprimerOui oui, c'est sûr, mais ça reste très triste. :)
RépondreSupprimerLe pauvre Jim a un pied dans la retraite.
RépondreSupprimerCependant, à défaut d'être comique, il a bien assuré en psychopathe dans
"Le nombre 23".
Moi je le préfère dans Ace Ventura Pet Detective quand il dit "On fait le 23 !"
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