9 septembre 2008

La Coccinelle revient

L'intérêt de ce film se résume à une seule anecdote, une anecdote que vous ne trouverez pas dans la partie "trivia" du fameux site IMDb, et vous allez très vite comprendre pourquoi...

Lors des premières projections-test de Herbie Fully Loaded, les seins de Lindsay Lohan auraient été jugés trop gros par les parents des enfants auxquels ce film est dédié. Ils voyaient là quelque-chose de choquant, d'outrancier, de beaucoup trop voyant, qui pouvait mettre en danger la sexualité à peine naissante de leurs jeunes marmots. De tels obus, portés avec une telle fierté et filmés avec une telle envie, pouvaient faire de ces gamins de véritables obsédés sexuels et, à coup sûr, de futurs violeurs. Les parents se sont donc plaints avec virulence, ils ont réclamé que tous les plans mettant en scène les seins de la jeune Lindsay Lohan soient purement et simplement coupés au montage. Le réalisateur et les nombreux producteurs du film ont alors été pris de panique, ils savaient bien qu'appliquer cette mesure transformerait Herbie Fully Loaded en un court-métrage sans queue ni tête. Ils ont alors eu l'idée de faire appel à leurs amis de Pixar, qui œuvrent également dans le même domaine (les films pour gosses ou pour adultes trépanés), et ont juré aux parents inquiets que ces derniers allaient se charger de réduire numériquement la taille jugée trop imposante de la poitrine de l'héroïne. Herbie Fully Loaded a ensuite pu débouler sur grand écran, et l'anecdote dont je viens de vous faire part s'est avérée totalement bidon. Ce n'était qu'une simple idée de marketing. Toute cette histoire de plaintes de parents choqués par des seins qui furent ensuite réduits numériquement est complètement fausse. C'est du chiqué ! Les producteurs ont inventé tout ça uniquement pour faire parler de leur film. Ils avaient bien conscience de sa qualité médiocre, et tous les moyens étaient bons pour le sauver d'un naufrage commercial assuré.


Les nibards de Lindsay Lohan sont donc bel et bien à l'image. Ils sont lourds. Elle conduit Herbie, la coccinelle qui tient le second rôle, sans les mains, si vous voyez ce que je veux dire. Elle sue des seins. Elle fait des branlettes espagnoles à qui mieux mieux. Elle fout de grosses baffes avec ses loches pour se sortir du pétrin. Elle les coince dans les portières des bagnoles. Elle s'en sert de cric pour changer ses pneus. Ils sont gros et ils font le bonheur des papas puritains qui épaulent leurs enfants au cinéma, lesquels s'ennuient ferme devant ce triste spectacle. Lindsay Lohan est un freak humain. Après le tournage de ce film, ce n'est pas numériquement mais bien chirurgicalement qu'elle s'est faite retirer un nichon pour diviser l'autre et le répartir de chaque côté de son maigre torse. Il paraît qu'un docu circule sur la toile, il s'intitulerait "Under-Size Me". C'est un must-have, c'est un de ces pop-ups qu'on ne peut pas bloquer, c'est un de ces url pour lesquels on viderait bien son cache, en un mot comme en cent : jamais un film n'a aussi mal porté son titre, c'est le genre qui te super-size un mort.


La Coccinelle revient d'Angela Robinson avec Lindsay Lohan, Justin Long, Matt Dillon et Michael Keaton (2005)

5 commentaires:

  1. Malgré ses nibards, ça reste un thon anorexique, mais cette critique est un bonheur à lire.

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  2. heu..vous avais pas la meme photo mais avec son visage???

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  3. Lohan était déjà lesbienne à l'époque ^^

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