19 mai 2016

007 Spectre

C'est quand même dingue que l'on puisse se passionner depuis tant d'années pour les aventures d'un tel connard. Excusez-moi d'employer ce terme, mais il n'y a pas d'autres mots pour qualifier un type comme ça. James Bond est un sombre abruti et il le démontre de films en films. C'est quand même le seul héros de cinéma capable de pratiquement violer une veuve endeuillée venant tout juste d'enterrer son mari. C'est ce qui arrive dans Spectre au personnage campé par Monica Bellucci, je n'invente rien. Bond a besoin d'infos sur le défunt, il les obtient en plaquant la pauvre femme à peine consentante contre le mur et en faisant sa petite affaire en bel égoïste qu'il est. Dès qu'il trouve la meuf à son goût (qu'il a assez larges), James Bond doit se la faire, quelles que soient les circonstances. C'est comme ça... Le nombre de gosses illégitimes qu'il doit laisser derrière lui, je vous raconte pas... A part ça, James Bond est totalement obnubilé par les belles bagnoles, qu'il aime abandonner dans un fleuve après un petit ride à travers la ville. Beau bilan carbone là encore... James Bond aime placer ses collègues de travail en porte-à-faux. Il aime mettre la vie de centaines de civils en danger pour faire la peau d'un seul vilain. Il aime défigurer les centres historiques des métropoles qu'il traverse. James Bond est un con, il n'y a pas d'autres mots. 


007 Spectre de Sam Mendes avec Craig Daniel, Christoph Waltz et Léa Seydoux (2015)

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