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22 janvier 2013

Django Unchained

On l'attendait depuis longtemps, il est enfin arrivé pour embellir cette rentrée, je parle bien entendu du nouveau cru de Quentin Tarantino, de son tant espéré western-spaghetti à la sauce dé-chaî-né. Film parfait de A à Z, à la mise en scène jouissive et jubilatoire, au casting jouissif et impeccable, à la bande originale jouissive et tonitruante, ce Django Unchained est tout simplement un chef-d’œuvre. Le pied ce film. J'étais mort de rire tout le long. J'avais des frissons qui me parcouraient l'échine depuis la première scène (le générique), quand apparaît le titre, "DJANGO UNCHAINED", écrit et réalisé par "Quentin Tarantino", avec la musique sublime du Django de Sergio Corbucci en fond ("Djangoooo, have you ever been alone ? Djangooooo, have you ever fucked your son ?"), jusqu'à la fin, avec le gros délire sanglant et l'explosion énorme en forme de feu d'artifice délirant, en passant par tout ce qui se passe entre-temps, toutes ces punch-lines fracassantes, cet humour décapant, ce slow-motion tripant, ce hip-hop jumpant, toute cette violence décomplexée, et notamment le caméo de Tarantino himself et la façon dont crève son personnage. Juste jouissif. C'est bien simple, j'avais envie d'applaudir l'écran de ciné toutes les deux secondes, et je l'ai fait d'ailleurs, je me suis pas fait prier, même si je me suis fait tabasser gentiment par un type à la sortie du ciné. Un nazi ou un raciste. Un chien qui n'a rien compris au génie intégral du grand Tarantino, le mec le plus fun du monde, qui vient de réaliser le meilleur film de l'année, et même des trois années à venir, jusqu'au prochain opus signé QT quoi. Même si je me demande comment il va bien pouvoir faire mieux que cette tuerie. Whaoou, merci Quentin. Spike Lee, va crever pauvre con, tu mérites le fouet ! Dans un monde idéal on te foutrait au fond d'une cale en espérant que le bateau coule ! Django Unchained est magnifique, peut-être le meilleur film de son auteur. Ce film est une claque qu'on est trop heureux de recevoir en pleine tronche, et on serait même prêt à tendre l'autre joue pour en recevoir une autre du même genre mais deux fois pire, voire pourquoi pas tendre son joufflu (car c'est comme ça que j'appelle mon gros cul) pour se faire défenestrer et en redemander encore et encore. Tarantino nous ravage les boyaux et le cerveau, et on en redemande comme des cons qui prennent leur pied à deux mains. Le film dure presque 3 plombes mais il passe comme une balle de fusil à lunette entre les deux yeux d'un salopard d'esclavagiste, il passe comme un doigt dans le cul. Joui-ssif.




Voilà en gros ce qu'on peut lire absolument de partout à propos de ce film qui de notre côté ne nous a pas fait "jouir" une seconde. Mais il est difficile de s'en prendre aux fans qui font dans l'exagération et dans le répétitif puisque c'est le régime cinématographique que Tarantino lui-même ne cesse d'installer dans sa filmographie. Et puis l'homme n'est pas le dernier à se faire mousser, quand il déclare par exemple à certains journaux des choses aussi nuancées que : "Je suis à mon apogée". Quand nous avons fait notre édito sur les mégalos d'Hollywood, nous n'avons pas évoqué Tarantino, mais c'est évidemment le pire de tous. Bref, vous l'aurez compris, de notre côté on a comme une grosse dent contre Tarantino, plus ou moins depuis Kill Bill, qui s'est mutée en infection buccale pestilentielle de film en film. Mais avouons-le, si on craignait - et on avait raison - d'être à nouveau accablé par la plate stupidité du cinéaste, et surtout d'être agacé encore une fois par ses effets de manche stylistiques ressassés jusqu'à la lie (car il est difficile de reprocher à quelqu'un d'être intellectuellement aux abois mais plus légitime de lui reprocher une esthétique poussive et bégayante), on ne pensait pas s'ennuyer à ce point devant son nouveau bébé (sachant que quand on parle d'un nouveau bébé de Tarantino il faut imaginer un nourrisson difforme et bodybuildé). A force de répétition (le film est en lui-même d'un répétitif assommant) et d'insistance (on se croirait parfois non plus devant un patchwork de pastiches et d'influences mais devant une parodie par Tarantino de lui-même), feu le "style Tarantino" s'est muté en système, en une machine qui jadis, et même très tôt, était assez bien huilée, et que nous retrouvons déjà bien vieille, en train de rouiller sous nos yeux, de s'encrasser et de coincer, sabotée par son mécanicien en personne. Devant Django Unchained on se demande d'un bout à l'autre où est passée la légendaire "efficacité" de Tarantino, le dernier argument du cinéaste, son ultime bastion, cette qualité de réalisation, ce savoir-faire, ce petit sens du cinéma que l'on pouvait encore vaguement reconnaître à des films pourtant aussi médiocres et puants que Death Proof et Inglorious Basterds. Ici l'ennui est total. Rien ne fonctionne. On regarde sa montre.




Avant même de parler d'ultra-violence, de soif de vengeance primaire et abrutie, de simplisme idéologique épuisant et du reste, il faut dire que Django Unchained est un très mauvais film. Mal fait, mal monté, souvent mal filmé. Tarantino a perdu jusqu'à son art du rythme. Rythme de la musique (jamais aussi mal employée et montée que dans ce film), rythme des dialogues (bien mal écrits, au point qu'on aimerait renvoyer l'élève Quentin à sa rédaction de deuxième cycle pour entendre la version corrigée de ce triste premier jet), rythme des scènes et de l'ensemble du film enfin (puisque le montage est souvent un supplice, et fait parfois place à des séquences d'une parfaite inutilité qui rallongent un déjà trop long métrage tout en échouant à donner le sentiment du temps qui passe, comme cette scène où les deux héros se rendent en plein hiver et avec quelques cadavres sur les bras chez un inconnu qui les invite à manger un morceau de gâteau (...) avant que ne déboule un salvateur intertitre plus prompt à signifier le déroulement des mois ou des années). Même les personnages - le film tient pour héros deux chasseurs de prime, professionnel et amateur, qui abattent des gens sur contrat par simple appât du gain - sont nuls, à part à se délecter des deux gueulantes que pousse Leonardo DiCaprio, de l'accent insupportable de Christoph Waltz, qui se fait une habitude de détacher les syllabes avec emphase et de les prononcer avec du jus de salive dans la bouche, ou du charisme de Jamie Foxx, "premier héros pour les noirs" offert par Tarantino à ceux qu'il entend venger, mais qui se résume à une bonne gueule, deux costumes et beaucoup de connerie (il faut le voir, quatre ou cinq fois d'affilé, mettre la main sur son colt dès que quelqu'un s'approche de sa femme, quitte à mettre la vie de sa protégée en danger par pure stupidité de bourrique sanguine énervée). Django parlons-en, le personnage éponyme, le héros du film. Qu'est-il ? Un mari qui veut sauver sa femme. Soit. Un esclave qui veut se venger quand un brave maître d'école allemand lui en inspire l'idée, d'accord. Et à part ça ? Rien du tout. Aucune épaisseur, aucun caractère, rien qu'une belle coupe de cheveux façon casque et des muscles saillants autour desquels tourne la caméra fiévreuse d'un Tarantino vendeur de fripes et de biscottes. Faut-il vraiment s'extasier devant son épopée aussi interminable qu'absolument dépourvue d'ampleur ? Dur. Et par-dessus tout ce vide Tarantino roule des mécaniques, nous épuise par sa frime risible, ses dialogues plombants, et nous harasse, le comble pour ce dialoguiste et conteur hors-pair conscient de son soi-disant génie au point de l'annihiler par abus de confiance, avec un scénario aux longueurs morbides.




Car l'ennui vient aussi du fond de l'affaire, ce scénario crétin, creux et débilitant à souhait. Tarantino prouve encore et rappelle à quel point il est bovin dans ses raisonnements. Son propos est comme toujours simpliste pour ne pas dire absolument niais. Sa grande idée, on l'aura compris vu qu'il nous la serine péniblement depuis des lustres, c'est qu'il faut se venger des salops en se faisant salop, qu'on peut et qu'on doit devenir mauvais dans un monde mauvais du moment qu'on est gentil au départ et qu'on s'attaque à des méchants. Les grandes dichotomies sont de mise et, sans aucune mise en perspective historique, de même que tous les esclavagistes sont d'ignobles personnages, les héros sont des anti-racistes notoires, comme projetés en 1858 depuis notre ère, mettant un point d'honneur à rendre la monnaie de leur pièce aux salops de ce monde. Par conséquent la violence est gore et répugnante quand elle est le fait des méchants messieurs, cool et jouissive quand elle est celui des gentils justiciers, reflets de ce bon et courageux Tarantino lui-même qui, après avoir vengé les juifs contre les méchants nazis, venge les noirs contre les méchants blancs du haut d'un esprit d'une profondeur qui laisse pantois. Bravo Quentin, c'est très fin. Au moins autant que les longs dialogues qui plombent le film pour délivrer ton idée géniale, digne d'un enfant de 12 ans. Au moins aussi savoureux que ces autres dialogues voués à ne rien dire du tout (c'est la marque de fabrique de Tarantino, les dialogues "à côté du sujet", on le sait, sauf qu'avant il savait à peu près écrire et que les conversations mémorables qu'il plaçait dans la bouche de personnages truculents se sont mutées en un procédé laborieux), ou que ceux qui sont là pour faire grimper en flèche non pas le suspense mais l'ennui du spectateur, quand les personnages débattent pendant des heures de la bonne façon de sceller un contrat dans le Sud des États-Unis. Le pire n'est pas que l'on sache absolument ce vers quoi le dialogue nous mène (comme on s'attend du reste à chaque événement du scénario et à chaque dénouement violent succédant à chaque dialogue sans qualité, et ce dès la première séquence où le docteur Schultz libère Django), non le pire c'est qu'on s'en foute royalement, parce qu'on se fout totalement des personnages et de l'histoire, comme on se fout des scènes de combat à grand renfort de gerbes de sang, surtout depuis qu'existe un jeu comme Red Dead Redemption, où l'on peut s'amuser à créer le même type de situations et à tirer dans les cadavres jusqu'à plus soif, sauf qu'on tient la manette à la place de Tarantino...



 
Et quand on a compris la vaste étendue du propos (fouettons les fouetteurs et massacrons les massacreurs, en gros, quoique non, pas en gros, on est déjà dans le détail de l'idée de QT en croyant la résumer), on peut se lamenter devant sa mise en images et en sons. Il y a quelque chose d'assez pathétique à voir quelqu'un qui ne l'est plus depuis longtemps s'acharner à paraître cool. Surtout quand tout ce qu'il met en œuvre pour y parvenir tombe à l'eau, de la bande son, forcément trop fun et anachronique, mal placée et mal plaquée sur les images (et notamment sur celles qui illustrent les voyages à cheval du duo d'acteurs ponctués par d'incessantes et consternantes apparitions de l'épouse de Django) aux ralentis lourdingues sur des plans insignifiants, tournés peut-être trop rapidement et ne recelant aucune force visuelle, des zooms rapides trop attendus sur les réactions faciales des personnages aux flash-back inutiles et visuellement hideux, en passant par ces rares instants où Tarantino se rappelle qu'il fut aimé pour la structure complexe et retorse de Pulp Fiction et tente de surprendre la routine déprimante de son récit par un montage violent (je pense au découpage de la scène du Ku Klux Klan), mais de façon si bâclée et maladroite (même si on a compris qu'il voulait interrompre brutalement la scène de l'attaque du feu de camp pour glisser une boutade sur le Ku Klux Klan et en ridiculiser l'image), qu'on a l'impression d'assister à un montage non-définitif et qu'on a envie de pleurer.




Sans oublier ces scènes où notre fat et colérique cinéaste fait le malin, quand Django apparaît dans le nuage de fumée (effet digne d'un Michael Bay, et je pèse mes mots) laissé par l'explosion du gros personnage d'abruti joué par notre bon mégalo de cinéaste en personne, ou à la fin du film, quand ce dernier s'extasie derrière sa caméra sur le sourire allbright et les lunettes de soleil de Jamie Foxx, qui embarque sa poule devant la "grande maison de l'esclavagisme en feu" (laquelle renvoie à la "grande maison du nazisme en feu" de la fin d'Inglourious Basterds, sauf que là le héros ne se défoule pas sur l'équivalent esclavagiste d'Hitler mais sur pire que ça, le noir collabo, ce qui nous fait dire que si Tarantino devait tourner à nouveau son film précédent, Eli Roth viderait son chargeur dans le visage d'un kapo, et par conséquent on se réjouit qu'il n'ait pas à le tourner à nouveau). Ces effets pompiers font évidemment appel à des codes de série B et à certains westerns spaghettis, mais en essayant d'être cool au carré, par l'usage au premier degré de ces effets et par l'ironie qu'implique leur reprise consciente et appliquée, et tournant ces séquences comme un pied, Tarantino sombre dans le ridicule le plus insondable.




L'esthétique Tarantinienne fait donc plus que jamais tomber les yeux et se révèle aussi crasse, bête et vulgaire que les idées du bonhomme. Cette bassesse nous pousse à considérer Tarantino en triste pornographe dès ces gros plans, au début du film, où Christoph Waltz remplit des chopes de bière dans un saloon, plans brefs qui ont pour but de créer du rythme, une tension, mais qui n'y parviennent pas, et dont ne restent que l'image de verres remplis de mousse à rabord avant d'être raclés pour en foutre de partout, et le son juteux - comme la bouche de l'acteur Waltz - de cette bière qui gicle, qui mousse, qui remplit et qui déborde salement. Ces plans peuvent d'abord être perçus comme une sorte de tentative étrange de doter les images d'une matérialité, de les incarner, comme une sorte de porte d'entrée offerte au spectateur pour investir la réalité de la fiction, pour s'installer dans un monde concret bien qu'imaginaire et laisser aller notre créance vers ces lieux palpables. C'est un des soucis de Tarantino, qui a beaucoup interrogé la notion même de fiction, ses conditions d'existence et les possibilités de sa remise en question, qui poursuit théoriquement dans cette voie en réécrivant l'Histoire avec une grand H dans des fables politiques, et qui semble vouloir d'ailleurs projeter cette problématique, sérieuse et ludique à la fois, dans son film, via les scènes où le docteur Schultz et Django se préparent à incarner des personnages et à jouer des rôles pour s'introduire dans les plantations - sujet qu'il laisse malheureusement complètement tomber ensuite, soustrayant un intérêt potentiel à son film et entérinant sa criante pauvreté. Mais ces plans et les bruits de succion qui les accompagnent prennent une autre dimension, moins glorieuse et piètrement pornographique, quand, à la fin du film, les mêmes sons reviennent lors du grand massacre dans la maison de "Monsieur Candie", au moment où les sbires de ce dernier tirent à n'en plus finir et sans raison sur des cadavres pour en faire jaillir plus d'hémoglobine qu'ils n'en peuvent contenir à grand renfort de "schpluitz !" ridicules. C'est gras, c'est lourd, c'est bête, lassant et plutôt laid. Mais ça semble encore marcher. Tant mieux pour Tarantino et pour ceux qui se délectent de son artisanat, même si, avouons-le, cette ferveur déférente et béate autour de lui et de films comme celui-là nous fait véritablement froid dans le dos.


Django Unchained de Quentin Tarantino avec Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio, Jamie Foxx, Quentin Tarantino et Samuel L. Jackson (2013)

141 commentaires:

  1. Vu avant-hier soir, et je vous rejoins. C'est un film si mauvais, dans le sens, si mal fait, comme vous le décrivez très bien... Il y a vraiment des moments que j'ai trouvés ultra baclés, faits avec les pieds : les transitions entre certaines scènes, entre certains morceaux de la BO forcément trop cool de Tarantino, sans parler de passages d'un mauvais goûts désarmant (comme la plupart des flashbacks)...
    Je n'accuserai pas le film de pornographie, seulement d'être d'une déprimante débilité à toute épreuve. Je n'ai pas été choqué par le gore (je m'attendais à pire), je l'ai simplement trouvé assez ridicule.
    Et c'est dingue de voir un film de près de 3h qui parvient si peu (voire pas du tout) à donner la sensation du temps qui passe, justement (ce qui me semble tout de même important pour nous rendre épique l'aventure de Django), et dont on ressort avec aucune affection pour les personnages, qui ne gagnent aucune épaisseur durant tout ce temps. Son Django est d'un inintérêt total, malgré tous les ralentis que peut faire QT autour de ses muscles saillants. Il est lisse comme c'est pas permis. On s'en fout quoi...
    Et après avoir vu The Master, c'est épuisant de voir un autre film dont la longueur anormale semble principalement voire uniquement due à la prétention débordante et déplacée de son auteur, et qui finit donc par ennuyer sévèrement.
    L'accueil unanimement dithyrambique du film et l'adoration autour de Tarantino me font plus que jamais froid dans le dos.

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  2. Bien vus la salive Waltzienne et le coup du kapo.

    C'est un film non seulement mauvais parce que cinématographiquement piètre mais aussi mauvais moralement. Et dangereux parce qu'il est extrêmement séduisant. Vous rirez peut-être, vous sourirez sans doute une fois ou deux malgré vous, peut-être aimerez-vous voir Di Caprio à contre-emploi, peut-être la langue de Waltz vous titillera-t-elle, peut-être même serez-vous heureux d'y voir des acteurs "chouettes" de séries TV "chouettes" (James Remar - dans deux rôles différents - de Dexter, Walton Goggins de The Shield, et même Jonah Hill dans un tout petit rôle), peut-être serez-vous séduits par l'idée de la vengeance (un thème que Tarantino a disséqué en long en large et en travers depuis au moins Kill Bill 1, ce qui donne quatre films consécutifs sur le même thème...), comme vous aurez été séduits par l'idée de voir Adolf Hitler se faire dessouder à bout portant, en tout cas il est probable que vous ressentiez l'attraction que Tarantino sait produire (qui lui nierait ce "talent" ?). Doué qu'il est pour le suspense, les effets théâtraux (il s'envoie d'ailleurs des fleurs à ce sujet en identifiant le couple Waltz-Foxx à l'auteur de leurs tirades, lorsque Django retrouve Hildi), le grand spectacle, l'assouvissement des passions (les plus puériles et les plus laides), les retournements de situation, Tarantino saura vous séduire. Ce qui fait de ce witty smartass l'un des plus dangereux "auteurs" de notre époque. Je redoute l'influence que ce film ne manquera pas d'avoir sur et les conversations des deux ou trois prochains mois et la morale d'un nombre de spectateurs que je lui suppose d'avance bien plus grand que ceux de Spielberg.

    Une honte.

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  3. Ouf. M'avez fait peur avec vos effets stylistiques !
    Mais merci : Me sens moins seule.
    Lisa Fremont

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  4. Ah bon le nouveau Tarantino c'est de la merde? Surprenant avec la campagne de pub ahah :)

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  5. En matant cette merde, je me suis dit que Guy Ritchie aurait fait exactement le même film, avec autant de "talent"... Et si ce film avait été signé Guy Ritchie, les critiques (et une bonne partie des spectateurs) l'auraient superbement méprisé. La marque "Tarantiflax" rend tout si magnifique et si grandiose, il surfe sur ses quelques succès passés. J'espère que les gens vont commencer à ouvrir les yeux. ABRE LOS OJOS! Au royaume des cul de jatte, les unijambistes sont rois!

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  6. Ai-je vraiment besoin de dire que je suis d'accord avec tout ?

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    1. Oui, comme dit Lisa Fremont plus haut, on se sent moins seuls.

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  7. Ah, et perso j'avais totalement zappé que "Django Unchained" devait son titre à "Django" de Sergio Corbucci. J'avais pas fait le rapprochement. Heureusement que dans son film, Tarantino glisse un délicieux et subtil clin d’œil, avec cette apparition déjà culte de Franco Nero. Ça, c'est du cinoche que j'aime ! :D

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    1. stavros-à-moelle22 janvier, 2013 23:52

      Un sacré film de merde ce Django de Corbucci d'ailleurs. "Culte" pour tout un tas de gens mais bien médiocre à mes yeux !

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    2. T'avais capté la référence toi ? Elle est perchée !!! Sacré Quentin !

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    3. stavros-à-moelle23 janvier, 2013 00:02

      Fallait piffer la référence, pas donné à tout le monde.

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  8. Planet of the Abe23 janvier, 2013 00:01

    Ca vous a pas tapé vous ce perso que Django et Waltz appellent "Little Raj" sans arrêt, "il s'appelle Roger mais on l'appelle aussi... Little Raj...". Ils n'arrêtent pas de nous saouler avec ça, ils le disent et le répètent, et quand il apparaît pour se faire buter on en a rien à foutre et on l'oublie aussitôt. Ce "Little Raj" c'est une bonne métaphore du film de Tarantino, on en parle sans arrêt alors que c'est que dalle et on l'oubliera vite !

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  9. Yep. Comme le note une bonne copine à moi sur un autre blog : Faisait vraiment un temps de merde en ce temps-là à Almeria. A l'image de la majorité de films qui s'y tournaient.
    Lisa Fr.

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  10. Juliette Boniche23 janvier, 2013 00:15

    c'est le second volet d'une "trilogie politique et historique sur l’oppression", j'ai hâte de voir qui il vengera dans la suite !

    http://revuedebordements.free.fr/spip.php?article143

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  11. Rarement un film m'aura mis autant en colère: la scène du gunfight final au ralenti (vous avez remarqué comme les ralentis sont moches dans le film ?) avec du hip hop m'a complétement achevé et je me suis senti insulté par ce crétin de Quentin.
    Vulgaire, beauf, et flattant les instincts primaires.
    La mise en scène est en effet très passable et même plutôt décevante - je rejoins le fait qu'il y ait de temps en temps des scènes plutôt bien foutues dans certains de ces films.


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  12. J'avais déjà trouvé Inglorious Basterds (ou Bastards, on s'en fout un peu, en fait) assez médiocre mais alors celui-ci fait encore moins dans la dentelle. C'est en effet affligeant de voir à quel point il est déjà bien côté. Certainement 1er du top 100 sur Allociné, j'irais même pas vérifier. La dernière fois que je l'ai, c'était Intouchables et Grand Torino, je tiens pas à déprimer encore. Des effets laids comme pas permis, un scénario (?) inexistant, des acteurs à la ramasse (à part, à la limite Waltz. Mais Jackson est d'une lourdeur insoutenable), une BO immonde. Quelques plans sympas (notamment le moment où les mecs du Klu Klux Klan entoure la charette) mais un bien mauvais film. En même temps, qu'a fait Tarantino de bien, à part Pulp Fiction ou Reservoir Dogs ? Cette critique résume parfaitement le film, en tout cas !

    On peux être sur qu'il va tout rafler aux Oscars, frères Weinstein oblige...

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  13. Avant quand je lisais vos critiques sur des films "populaires " ou supposés tels je me disais que vous étiez un peu dur, de mauvais foi. Ce sentiment s'estompe de plus en plus, surtout en ce qui concerne QT. Je n'ai pas aimé Django, pour à peu près les mêmes raisons que son précédent. L'absence d'un vrai héros, le rythme poussif, les dialogues ineptes, l'absence d'humour ( on peut vraiment trouver drôle la séquence u kkk, sérieusement ?). Le seul que je sauve c'est DiCaprio, Waltz ne nous offrant qu'une paraphrase de son perso de nazi. Quant à la bo elle est " cool" en tant que telle mais bien mal exploitée ds le film. Bref vous l'avez dit mieux que moi mais on est d'accord.

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  14. Vous êtes tous de sacrés rigolos, quand même.

    Que le film ne plaise pas est compréhensible, et la critique l'a très bien démontré. Mais ce ramassis d'auto-complaisance, dans les commentaires... Un peu de nuance, ça ferait du bien à tout le monde. Adorateurs, comme haters.

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  15. Le saviez-vous ? Le rôle de Django a été écrit pour Will Smith, mais ce dernier, malgré l'insistance de son entourage et de ses agents, répondait toujours par un "tut tut tut" définitif, tout en balançant son index de droite à gauche. Jamie Foxx en a donc profité.

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    1. Et en plus cette anecdote est totalement vraie. En tout cas, difficile de faire pire choix que ce pitre de Jamie Flaxx pour finir d'enterrer son rôle et le film avec lui.

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    2. Blackphysionomister23 janvier, 2013 21:18

      Je trouve que caster Jamie Foxx est bien plus malin que caster Will Smithy. Vous imaginez UNE SECONDE Will Smiz dans ce film ? Moi trop pas.

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    3. Il se trouve que c'était Will Smith le choix de Tarantino a l'origine mais que pour question de tournage , il ne pouvait se libérer

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    4. Il n'a pas accepté le rôle parce qu'il ne voulait pas passer au "second plan", derrière Dr. Shultz. Je ne trouve pas que le personnage de Django soit en second plan mais c'est vrai qu'il n'est pas autant en avant que dans les films dont Will Smith à l'habitude de faire la tête d'affiche ( I am a legend, 7 vies, des films ou il est même quasiment tout seul tout le long du film).
      De toute façon ça lui allait pas ce rôle et je suis bien content qu'il ne l'ai pas pris.
      Au passage, moi je l'ai adoré le film.

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  16. Vous l'attendiez, vous, ce film ?!

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  17. Yesss ! J'étais certain que vous alliez adorer le nouveau jefe de obra de "Kwènetine" Tarantino. Pas vu pour ma part, j'attends le dvdrip sans doute déjà disponible, mais j'ai une pelletée de grosses merdes hollywoodiennes à mater en ce moment (dont les trois Transformers) et quelques Woody Allen. Mais rien qu'à lire les dernières lignes, si c'est encore le festival de la tripe de porc, je passe mon tour. J'avais bien aime Reservoir Dogs mais comme souvent, je le regarderai "à titre documentaire", juste pour prendre acte, sans passion ni le moindre intérêt.

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    1. Pour répondre à Arnaud par la même occasion : on l'a regardé comme tu le regarderas Kaz, sans espoir, avec même un peu d'appréhension après les dernières purges en rafales de Tarantino, pour savoir de quoi il retourne, mais on ne s'attendait quand même pas à quelque chose d'aussi naze.

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  18. je vous conseille aussi cet article: http://www.culturopoing.com/Cinema/Quentin+Tarantino+%E2%80%93+Django+Unchained+-5290

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  19. Bon beh ça y est, je l'ai vu.
    J'ai un gros dilemne. Je suis d'accord sur la nullité scénaristique, sur la longueur du film, sur les quatre ou cinq fins qui font office de faux suspens, sur la lourdeur des giclées hémoglobinoïdales (oh ce mot... pardon ^^), MAIS, parce qu'il faut qu'il y ait un mais, j'ai pas détesté.
    Alors si j'en crois l'article et les commentaires, je dois me considérer comme une grosse bourrine, beauf et crétine, sans aucune subtilité ? Allons, on peut être plus mesuré que cela, tout de même. Je ne sais pas si ça tient aux acteurs (que pour ma part j'ai bien aimé) ou à l'esthétique de "QT" que j'apprécie encore, bien que le mec soit le plus gros auto-suceur de boules qu'Hollywood ait jamais accueilli, un mec avec un égo tellement surdimensionné que, pour se suicider, il devrait tirer au moins vingt centimètres au-dessus de sa caboche pour pas se louper, etc etc. Je sais pas exactement pourquoi, mais j'ai quand-même bien aimé. C'est grave docteur ? ;)

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    1. Oui. Moi, je crois que c'est grave. C'est bien la preuve que la bouillie pour chats qui lui sert d'esthétique, est bien entrée et admise par les cerveaux perméables.
      Mais , bon, ça doit se soigner.
      J'espère.
      Va voir quelques westerns de base? Des bons? Des carrés?
      Peut-être, oui, que ton cas n'est pas encore si désespéré...?
      Parce que trouver que c'est long, égotiste, lourd, sans scénario, sans suspense, et quand même aimer... J'avoue que ça me... perplexe!
      Lisa Fremont

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    2. Mais non c'est pas grave, c'est bien ce que j'essaye d'expliquer. C'est pas le film que je reverrais, non. Merci pour le "cerveau perméable". Je connais bien mes classiques westerns, merci aussi. Je suis amatrice de bons films, je me fais régulièrement lyncher par mes proches pour mon "élitisme intellectuel", etc. Je ne crois pas que ça ait un rapport ici.
      Je crois surtout que je regrette le réalisateur de Pulp Fiction, qu'on essaye toujours de retrouver dans tous ses films depuis, en vain. Je pense aussi que je suis pas la seule (sinon, pourquoi irait-on toujours voir le dernier Tarantino avec autant d'espoir... ?).
      Les retors de mon propre cerveau me laisse aussi perplexe parfois, mais, qui oserait dire qu'il connaît par avance ses réactions, qu'il maîtrise à la perfection cette grosse chose molle qu'il a dans la boîte crânienne ?

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    3. Et en plus, elle aime pas la bande-son....!
      J'imagine que le sale môme qu'il est, flatte et soudoie le sale môme qui sommeille dans tout spectateur.
      Faut juste se ressaisir et lui dire "Non" ou "Casse-toi pauv'con".
      Sinon... Ben, c'est que tu es tout simplement maso.
      Et comme c'est un parfait sadique... Vous êtes évidemment faits l'un pour l'autre.
      Lisa Fr.

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    4. J'en suis pas (encore) là, ouf. Non j'ai bien précisé que je ne reverrai probablement pas ce film. Et c'est sûrement mieux pour ma santé mentale.
      C'est drôle, j'ai surpris une conversation dans un pub hier, le mec disait que Tarantino faisait toujours la même chose, se complaisant dans la facilité, et malgré tous ses effets de style, parvenait à ennuyer le spectateur. Je me suis trouvée assez d'accord avec lui.
      Malheureusement, car on aimerait que Tarantino ose faire autre chose que toujours la même chose ; tout n'est pas à jeter, et c'en est d'autant plus décevant.

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  20. PS : j'ai oublié de rajouter : c'est vrai que la musique est naze. Pour la première fois, dans un film de Tarantino, la musique est vraiment naze (à part les grands classiques westerns), mais elle est mal utilisée, je trouve. Voilà. Mais je retire pas que j'ai plutôt bien aimé le film.. !

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  21. Chialez en lisant ça :
    http://www.dailymail.co.uk/home/moslive/article-2260197/Quentin-Tarantino-Django-Unchained-The-story-Western.html

    ça :
    http://www.vulture.com/2013/01/what-was-cut-from-django-unchained.html

    ou ça :
    http://imgur.com/GbGYG

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    1. La première interview, où Tarantino dit que dans un film de vengeance il est impératif que l'outragé se venge lui-même et de ses propres mains pour que le spectacle soit satisfaisant aux yeux du spectateur, et où il ajoute que si la victime se contente de pousser la maison de son bourreau avec le bourreau à l'intérieur vers une falaise ce n'est pas suffisant car il préférerait le voir transformer le visage du bourreau en pudding noir avec ses poings, dénote une forme de pathologie mentale ou à tout le moins une connerie sans limites et sans fond.

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    2. Héhé, j'espérais que tu lises ce passage-là. :D

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  22. oula c'est rare mais je suis complétement pas d'accord avec cette critique si ce n'est les problèmes sur le montage et le rythme un peu foiré (en comparaison de ses autres films). Surement le fait que la monteuse qu'il utilisait avant est morte.
    Mais j'ai trouvé ce film très bon :)

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  23. Ca vous arrive d'aimer les films comme ça? les films de genre? pourquoi se forcer à voir quqchose qui n'est pas pour vous? que vous détestez par avance?

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    1. Nous sommes de sincères amateurs de films de genre, comme peuvent l'attester (entre autres) notre article-bilan sur les meilleurs films d'horreur ou notre futur (et très prochain) dossier sur le western !

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  24. Je vous recommande l'excellente critique du collègue Inisfree, grand passionné de western devant l'éternel, qui n'a pas aimé le film non plus : http://inisfree.hautetfort.com/archive/2013/01/24/tarantino-ma-non-troppo.html

    Et celle de l'ami Édouard sur Nightswimming : http://nightswimming.hautetfort.com/archive/2013/01/19/django-unchained.html

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    1. Konrad, chasseur de prime24 janvier, 2013 18:18

      Je suis assez d'accord avec Inisfree quand il dit que la première heure se mate plus ou moins, mais je stopperais ma molle tolérance bien plus tôt dans le film.

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    2. Merci pour le lien, Rémi. Je crois que le moment du décrochage dépend en grande partie de la façon dont on avait reçu les films précédents. Malgré tout ce qui a parasité ma vision avant le film, j'y étais allé plutôt enthousiaste. Et je me dis que c'est quand même triste un film raté.

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  25. Ta critique me terrasse. Je la comprends évidemment parce que j'ai autant craché sur QT à l'époque de Boulevard de la mort et d'Inglourious basterds où je n'en pouvais juste plus de son cinéma qui tournait désespérément en rond et révélait en beauté ses limites. Bizarre : Django m'a réconcilié avec son cinoche, pourquoi je ne sais pas trop (moins balourd et moins vain que BDM et IB sans doute), et tant pis alors pour le froid dans le dos, mais c'est vraiment pas de ma faute hein !

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  26. Un Tarantino c'est "jouissif" comme vous dite, on peut en effet le comparer à un acte sexuel mais pas à un porno car quand il est bon, il est vraiment bon. Mais quand il est mauvais ou moyen, eh bien... On simule.

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    1. Si encore ce n'était que ça, mais bien des fans hardcore du film sont plus que sincères. On en voit certains qui retournent au cinéma trois ou quatre fois d'affilé pour en reprendre une couche. S'ils simulent, ils sont maso au dernier degré.

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  27. On se sent en effet bien moins seuls après avoir lu cette si exacte et perspicace critique. Rarement la bêtise du public et de la presse ovationnant un navet m'avait donné aussi froid dans le dos, ce film est d'une prétention et d'un vide sans nom. Le "génie Tarantino" comme dirait Première ne sait se renouveler et pis, s'enfonce dans un ridicule consternant. Lui qui au début de sa carrière prétendait jouer dans le second degrés se prend plus qu'au sérieux désormais, il fait du Tarantino, dégouline le Tarantino et pastiche un très mauvais Tarantino. Le scénario est plat, long et sans épaisseur à l'instar de ses personnages, la mise-en-scène et d'une lourdeur, d'un ridicule et d'une prétention effrayante (les ralentis, zooms excessifs et tours à 360° rappellent une mauvaise série à la sauce canal +) et les acteurs cabotinent comme jamais du fait de la direction d'acteur inexistante. Jamais une BO n'a été aussi mal choisie -éclectisme dérangeant et hors contexte- et placée durant le montage quant à lui bien mal agencé. La photographie correcte n'apporte rien de nouveau au genre western si mal pastiché. Le partis pris de la lumière numérique surfaite des flash-backs est tellement premier degrés, attendu et franchement laide que je me prend de pitié pour Tarantino qui n'est plus que l'ombre dégoulinante de lui-même. Les spectateurs applaudissant avec ferveur à la fin de la séance donne un aperçu de l'ignorance de cette génération qui ne jure que par Scarface, Pulp Fiction et Le Parrain (en dehors du premier excellents films) et ne connaissant pas le cinéma sans flingue, drogue et violence...

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    1. Tout est dit , merci !
      C'est fou qu'il faille aller sur internet pour lire des choses sensées sur ce film et qui se révèle plutôt médiocre quand on l'analyse objectivement sur un plan cinématographique.
      La presse ciné n'a donc pas fait son boulot d'analyse. Inquiétant.
      Django semble marquer une vraie rupture entre la critique "officielle" presse et la critique des blogueurs ciné...
      Pourquoi ? Hypothèses:
      (1) Tarantino a soudoyé la critique parisienne (peu probable)
      (2) Faible niveau d'analyse cinématographique, connaissance de l'histoire du cinéma insuffisante (s'applique pour certains critiques mais pas tous)
      (3) Peur de rater le coche après l'avoir critiquer 10 ans auparavant. Un peu comme pour De Palma à la fin des années 90. Toute la critique s'est mise à l'adorer après l'avoir méprisé - pas de pot, ses meilleurs films étaient avant. + probable
      (4) Le poids du sujet: peur de critiquer un film parlant d'un problème sérieux, celui de l'esclavage - Assez probable.

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    2. et "(5) Peur de se mettre à dos le lectorat en s'attaquant à un cinéaste adulé", probable ?

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  28. Il était bien kiffant ce film, sérieux un pur Tarantino comme on les aime :)

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    1. Mais encore?
      Tu peux être plus précis ?

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  29. il y a une scène après le générique
    à lire: http://theballoonatic.blogspot.fr/2013/01/django.html

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  30. Comment se fait-il que vous soyez si heureux de voir que d'autres n'ont pas aimé le film? Ça change quoi, exactement? Vous n'étiez pas certains de votre critique?
    Pour ma part, je trouve que vous êtes au moins aussi ridicules que ceux qui ont adoré, vous les insultez pour leur jugement complètement excessif, mais le votre alors?
    Tarantino est un gros con, d'accord. Tarantino joue comme un pied, d'accord. Mais de là à qualifier son film de torture.. Je sais bien que ça fait intello d'aller contre la doxa, mais tout de même. Ce film est loin d'être une merde. Je ne suis pas une fan inconditionnelle de Tarantino, bien que Pulp Fiction soit excellent et Death Proof particulièrement singulier et poétique, je n'aime vraiment pas le personnage. Mais pourtant, Django, quel film...

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    1. C'est rassurant de voir qu'il y a de l'altérité et qu'un film aussi nul ne berne pas absolument tout le monde.
      Tu es la première à qualifier le film de "torture"... Tu es dans l'excès !
      Death Proof, "poétique" ? :D

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    2. Death proof ... poétique??!!!

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    3. Death proof : poétique :O

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  31. Je ne sais pas à quoi ça sert de discuter de toutes les façons, vous avez l'air assez certains de tout ce que vous avancez.
    Non, ça fait une heure que je lis tous les commentaires, qui traitent ceux qui ont aimé de mazo (sous entendu le film est une torture, je ne suis pas la première, et je suis très rarement dans l'excès)On s'en fout que ce soit sur les noirs, les arabes ou les chinois, c'est complètement secondaire dans le film! Moi j'avais un peu peur que ce soit une violente critique de l'esclavagisme, ça aurait été plus qu'inintéressant. Mais non,Tarantino a évité le piège, parce qu'il fait du cinéma, pas de la politique.
    Je vous laisse avec tous vos commentaires acerbes, qui vous donnent l'air intelligent. Non mais c'est vrai quoi, je comprends très bien l'envie de ne pas se fondre dans la masse, de vouloir sortir du lot. Tout le monde adore, alors moi, je vais DÉTESTER. Quel manque de nuance... Dommage.

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    1. C'est dommage de tomber dans le procès d'intention : on ne peut pas ne pas aimer ce film selon vous, c'est forcément une posture. Un peu plus d'ouverture d'esprit serait apprécié... Penser que ce film ne peut être durement critiqué que par élitisme, c'est aussi être bien certain de ce que vous en pensez.

      Quant à prétendre que le sujet de l'esclavagisme serait secondaire, c'est un peu fort de café. Faire du cinéma n'interdit pas un discours, possiblement politique (Tarantino lui-même emploie le mot), un film comme celui-ci va bien au-delà de lui-même et refuser de s'interroger sur sa portée (quitte à la trouver légitime) est bien dommage.

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    2. Ça fait plaisir, vraiment. Un peu d'air, j'avais l'impression d'avoir atterri sur le site d'une secte. Ça fait un peu "si t'as aimé DU, t'es comme tout le monde, t'es qu'un gros con". Mais quel mépris. Comment oser reprocher à Tarantino d'être imbus de sa personne?

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    3. Et je suis certaine de ce que je pense de tous ces commentaires, oui, mais pas de la critique du film en elle-même, parce qu'il n'y a pas de vérité, et que je reste bien consciente que ce n'est qu'un AVIS. Que vous n'ayez pas aimé, ce n'est pas ça le problème. Si la critique est construite est pertinente (loin d'être toujours le cas!) c'est même très bien. Mais pourquoi tant de haine? C'est un film, pas un homme que vous êtes censés juger, apprécier, détester. C'est comme si je disais que je n'aimais pas Voyage au bout de la nuit parce que Céline était antisémite.. Absolument pas justifié quoi. Et puis cette méprise de l'autre, qu'il faut absolument écraser pour se sentir plus fort, que l'on retrouve malheureusement chaque fois que l'on peut se sentir impuissant, et bah je déteste ça.
      Oui, moi j'ai trouvé Django très bien. Mais je crois que ce que j'ai aimé, c'est justement ce que tout le monde ici a détesté, je tape pas le monopole du bon goût...

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    4. Le cinéma, c'est politique.
      Choisir de faire un ralenti, c'est politique.
      De mettre une veste verte à un personnage et non une rouge, c'est politique.
      De mettre ou pas de la musique, c'est politique.
      etc. etc. Choisir , c'est politique.

      L'ESTHETIQUE C'EST DE LA POLITIQUE !!!!!!

      lisa fremont

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  32. Ah si, on peut ne pas aimer, c'est évident. C'est bien de savoir ne pas aimer, de ne pas gober tout ce qu'on nous vend, de faire marcher son esprit critique, c'est même essentiel. Ce que je reproche à tous ces commentaires, et reproche légitime je pense, c'est de s'attaquer en bloc à tous ceux qui ont aimé en les faisant passer pour des gros cons, comme si le fait de n'avoir pas aimé vous rendait plus crédible, comme si vous saviez mieux apprécier et juger le cinéma que n'importe qui. C'est vrai, aujourd'hui, ne pas aimer Tarantino, c'est original. OK, vous êtes contents de voir que d'autres n'ont pas aimé. Mais attendez les gars, ça veut pas dire que vous avez raison! Déjà je trouve que beaucoup d'éléments de critique sont largement réfutables, lorsqu'ils existent. Le pire, c'est le jugement primaire, qui ne s'appuie sur aucun élément concret. Je dis non parce que ça fait moins con (c'est vrai non, aujourd'hui ça fait bien de s'opposer, ça fait réfléchi?)et si en plus je peux faire comprendre lourdement que celui qui dit oui n'est pas cinéphile, alors...
    Quant à la politique dans le cinéma, je reste très, très sceptique. Après, ça, ça reste personnel. Si certains sont entrés dans la salle en faveur de l'esclavagisme, et sont ressortis en se disant "l'esclavage, c'est pas bien", alors tant mieux!

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    1. Y a rien d'original à ne pas aimer tarantino, y a aucune recherche d'originalité et d'envie d'être un avis différent de la majorité des gens dans cet article.
      Ils sont contents de voir que d'autres gens partagent le même avis qu'eux, c'est pas une réaction naturelle, que celle d'apprécier de se sentir moins seul?
      C'est pas un procès, c'est une critique avec tout ce qu'elle a de subjectif, donc tout peut être réfutable dans ce qu'il y est dit.

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  33. ce paternalisme, je vous rassures les Noirs n'ont pas attendu Tarantino pour avoir un 'héro' :)...

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  34. Se méfier des réactions naturelles... Aimer se sentir moins seul, c'est une chose, écraser celui qui n'est pas d'accord pour y arriver, c'en est une autre.
    C'est justement un procès, et c'est bien ce que je reproche, on s'éloigne trop de la critique. Un film qui fait pleurer, qui fait vomir, Tarantino has-been, un montage ridicule, des spectateurs (excusez-moi, des moutons) mazo, qui vont revoir cette "merde tarantinesque" cinq fois.. Enfin c'est bon quoi!
    Mais je suis tout à fait d'accord, une critique est forcément réfutable, la mienne la première. Seulement vous n'avez pas l'air prêts à ce que l'on vous réfute beaucoup, vous paraissez plutôt très, très surs de vous.

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    1. Les réactions seraient peut-être différentes si ta critique, réfutable ou non, apparaissait quelque part. Pour l'instant je ne relève que : "Mais pourtant, Django, quel film...". On aimerait en savoir plus ! Et je suis très sérieux.

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  35. Je vois pas ce que ça changerait. Je n'ai absolument pas l'intention de convaincre qui que ce soit. Pas l'intention de m'étaler ici, où les rares personnes qui ont essayé de défendre ce film se sont faites rembarrer comme des merdes. Mais moi, j'aime le cinéma quand il en fait trop, quand c'est lent, quand c'est artificiel, j'aime les films prétentieux, qui se donnent des airs grandioses. Je peux aussi aller dans votre sens sur certains points, notamment sur la BO, qui laisse à désirer, et j'ajouterais que le côté manichéen du film m'a un peu perturbée.

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    1. Lent, artificiel et prétentieux. Finalement tu nous rejoins. On se sent encore moins seuls. Merci Jeanne !

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  36. Je suis déçu car finalement le débat entre les pro et anti n'a (ou n'aura ?) pas lieu. La plupart des commentaires ici sont en effet plutôt négatifs vis à vis du film et ces propos sont argumentés (relisez bien la critique de Rémi en premier) en décrivant même des séquences précises du film (sur le fond ET la forme), en expliquant pourquoi Tarantino, a priori, est à côté de la plaque.
    Pourquoi ceux qui ont aimé le film ne font pas le même travail d'analyse en nous expliquant ce qu'ils ont apprécié cinématographiquement parlant dans ce film ? Je ne considère pas les 90% des spectateurs qui ont aimé de "cons" mais si les seuls arguments sont "Ouah, trop kiffant de mettre du rap dans un western" ou "la scène du KKK est déjà culte", je vais finir pas me poser des questions.

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  37. @Jeanne : WAY TO GO GIRL!

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  38. lol comme vous y allez quand même...

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  39. http://ceciditaubasmot.blogspot.fr/2013/01/dialogue-talking-basterds-tarantino.html
    qu'est-ce que vous pensez de cet article?

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  40. J'ai adoré la toute première prise de vue. Après j'ai plutôt trouvé le temps long.

    http://tepepa.blogspot.fr/2013/02/django-unchained.html

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  41. Enfin vu en salle obscure. Après avoir lu votre avis, j'avais peu peur d'y aller et pourtant...
    Pourtant je suis satisfait, le Tarantino continue son chemin : une bo a reveillé un rat mort et lui filer une trique digne d'un cheval, l'hémoglobine en furie qui peint les murs de la baraque, certaines prises de vue brillantes...
    J'ai bien aimé malgré le fait que je préfère et de loin ses anciens films. Je préfère, et nettement de loin, Reservoir Dogs and co. Je le trouve en effet un peu longuet, certaines scènes auraient pu être coupées pour ne pas laisser respirer l'adrénaline qui nous monte au cerveau. Heureusement, la bo sauve les 2h45 du moins certaines chansons. Et trop de sang, enlève le plaisir de voir les litres de liquide rouge s'éparpillés sur les murs.
    Mais ce qui m'a fait aimé ce film n'est pas le Tarantino, ni la prestation de Jamie Foxx, ni le remix de Tupac, mais, par dessus tout : l'admirable interprète Christophe Waltz ! Je crois que si je revois ce film, ce ne sera que pour lui !

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  42. Une critique parfaite !

    J'avais trouvé un mot pour résumer ce film :

    LOURDINGUE !

    Dommage ! J'aurais aimé que les trucs de Tarantion marchent sur moi comme avant, mais ce n'est plus le cas. Ce film est à la fois une caricature de western spaghetti (qui étaitent déjà des caricatures de western) et à la fois une caricature du style de Tarantino.

    Le film est rempli de scènes clichés (la maison du méchant qui explose, le héros qui sort de la fumée, l'inévitable entraînement du maître et son élève, et j'en passe...) , le scénario est manichéen (les gentils noirs se vengent comme des salops des méchants blancs ) et le semblant d'intellectualisme qu'apporte le Dr Schulz sonne totalement faux .

    Tout ca est lourd, on voit toutes les ficelles comme si Tarantino n'essayait même plus de les cacher. On se demanda même si il n'y a pas eu des erreurs dans le montage. La musique qui faisait le charme de ses anciens film est ici utilisé à tout bout de champ (il arrive même que deux séquences de musique s'enchaîne sur une même action) et démontre un certain amateurisme dans les choix opérés ( Django pour l'intro, "Freedom" quand le héros se libère,...).

    Les quelques scènes hilarantes (je pense à celle des cagoules ) et l'excellent jeu de certains acteurs (je pense à Waltz et à Di Caprio) n'arrivent pas à compenser ce sentiment que l'on a lorsque le film se termine, celui de s'être fait avoir, dans le mauvais sens du terme.

    C'est lourd, c'est fade, on connaît déjà la recette, et on se jure qu'on ne reviendra pas .En sortant, J'ai eu la vague impression de sortir du Macdo, sauf que ca a duré 2H40.



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  43. C'est sur, c'est pas bien, mais faut-il faire semblant de découvrir que Tarantino, c'est assez faible ?

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  44. Pas d'accord sur un point, les gens qui ont de testé le film ont souvent pour argument que le hero du film n'a pas de charisme, moi ce que j'ai compris du film c'est qu'il n'y a pas de hero, pas de méchants pas de gentils, django est un connard qui ne pense qu'a récupérer sa gonzesse, l'esclavagisme, il s'en branle complet, les blancs, les noirs, tout le monde est moche et con dans ce film. avec vos cerveaux de blancs vous avez certainement cru que QT avez voulu denoncer l'esclavagisme et faire bander les foules en faisant éclater la geule de ces cons de blancs par un pauvre negro mais en tant que nègre j'ai juste vu un idiot baleze au tir récupérer sa meuf et buter kkes mecs en bonus de temps en temps...et c'était plutôt pas mal...malgres la bande son mal calée et kkes scènes foirées...

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  45. Mouai ! Critique bien écrite mais extrêmement creuse. Masturbation intellectuelle sans intérêt.

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  46. "Masturbation intellectuelle" ? Comme le film, alors.

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    1. Pas vraiment. Le film dénote un certain talent et un univers particulier. La critique n'est que gratuite et hautement subjective. Je ne vois pas quoi y répondre. Nous n'aimons peut-être simplement pas le même cinéma.

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  47. Je constate que vous êtes plutôt "Vous n'avez encore rien vu". C'est peut-être intello, mais profondément chiant. En matière de lourdeur cela rejoint votre critique. Cordialement.

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  48. Une petite infographie inutile : http://www.vanityfair.com/dam/hollywood/2013/03/infographic-a.png

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  49. Marrant, il y a moins d'utilisations du sabre dans Kill Bill 2. Cela explique pourquoi je préfère le premier (et puis ça se répète).

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  50. c'est une chose de donner son point de vue mais ça en est une autre d'insulter les avis contraires! si les personnes ayant réagi sur ce site se considèrent comme de fins analystes, l'intolérance et le dédain porté aux autres les décrédibilisent. c'est décevant.

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  51. Pour ma part, j'irai pas le voir. Tarantino, j'en ai ma claque, depuis toujours, en fait.

    au passage, j'ai apprécié cette critique :)

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  52. Vous êtes pathétiques. Faites 1/100 de ce dont Tarantino est capable et après peut-être que votre diatribe prendra un sens.

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    1. On a déjà réalisé des petites vidéos dispos sur Youtube qui dépassent allègrement ce "1/100 des capacités de Tarantino", mais nous sommes un peu trop timides pour les dévoiler...

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  53. Ah ouais, l'argument habituel "si t'es pas capable de faire aussi bien, ferme-là!". Toujours aussi drôle, je trouve.

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    1. L'adage ne signifie pas seulement cela, c'est surtout "si tu n'es pas capable de proposer une meilleure solution, ne te permet pas de critiquer".

      Le but étant de faire travailler son cerveau dans le bon sens, mon cher, c'est-à-dire de façon constructive, sans se contenter de démolir le travail ou les idées d'autrui...

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  54. Mais fondé jusqu'à preuve du contraire.

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    1. Henri Jaune Junior21 février, 2013 17:18

      Ta gueule papa, tu fais honte à la famille.

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    2. Gros crétin, fils de crétin.

      Signé Henry Jones Sr


      PS: "Alexandretta !"

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    3. AH bon ?
      Tu sais pondre des oeufs, toi ?
      Moi non. Et pourtant je peux te dire si un oeuf est bon ou pas.

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    4. Kaz carbonique08 mars, 2013 12:57

      On peut avoir du respect pour certains artistes et les saluer bien bas en se repassant leurs films, en se remettant leurs disques et tout jusqu'à plus soif pour une raison ou pour une autre, en se disant qu'on arrivera jamais à faire aussi bien qu'eux et qu'eux seuls savent y faire. On peut aussi dire que certains "artistes" sont des connards finis qui se servent d'une vague réputation acquise il y a dix ou vingt ans pour rester sur leurs acquis et ainsi réciter la même merde ad vitam aeternam. Ils sont bien aidés par des critiques qui regardent un film.... pardon, qui croient regarder un film de Tarantino de 2013 alors qu'en fait, consciemment ou non, ils regardent un film de Tarantino de 1992. Ce faisant, ils lui trouvent la même part de génie ou du moins de talent ("génie" est un mot facile aujourd'hui, le moindre truc bien est génial) alors qu'ils ont les yeux et l'esprit (critique) complètement fermé.

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    5. Pondre des oeufs est humainement impossible. Réaliser un film, non.

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    6. Mais faire l'analyse critique de l'un et de l'autre est non seulement parfaitement possible mais très recommandé.

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    7. Il y a une différence entre analyse critique et logorrhée abrutissante, travers dans lequel tombent régulièrement (et en l'occurrence) les auteurs de ce blog.

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  55. Cette prétendue critique est à l'image du reste des articles parus dans ce piteux blog, à savoir une vaste branlette faite pour se démarquer "de la masse", et faire genre "j'ai tout compris et pas vous, alors je m'élève courageusement contre les idées dominantes pass'queue chuis trop malin et j'ai des couilles de cheval".Ce n'est que de la fatuité intellectuelle, de ces démonstrations qui ne partent pas des gens qui l'entourent mais du nombril de leurs auteurs. En un mot: Pitoyable!
    Luc

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  56. Tout le monde s'est bien déchainé, je viens mettre une petite couche.

    Déjà je rejoins totalement ceux qui se plaignent de la tournure des critiques, "cerveaux permeables" et autre sympathiques adjectifs. Vous avez pas aimé et vous trouvez ça lourd ? Très bien, ça ne fait pas de vous de supérieurs amateurs du 7e art.
    (Par contre on a le droit de critiquer sans pouvoir faire mieux, sans ça on ne peut même pas dire à son plombier qu'il a fait un boulot de merde quand c'est le cas.)

    Pour parler du film en lui même : j'ai adoré. Je vais détailler un peu pourquoi.

    Même si je préfère les premiers film de Tarantino, ses films plus récents (depuis Kill Bill j'entend, qui romp vraiment avec les 3 premiers) ont un charme. Il fait un western spaghetti moderne en s'inspirant des clichés du genre et en modernisant le tout (avec la musique par ex). Si on peut pas saquer les western spaghetti à la base, c'est déjà mort.
    Pour revenir sur la scène de la bière par exemple : j'aime bien moi cette espèce de chorégraphie des mains autour de ces verres qu'il manipule soigneusement, exactement comme Bill quand il découpe des fruits en faisant son speech à Uma Thurman dopée au serum de vérité. Mais c'est une référence ça, un vieux cliché volontaire (comme la scène ou il raconte le mythe de Brunehilde, également présente dans Kill Bill), mais est ce que ça rend la scène et le film vomitif ? Je ne pense pas. La réalisation est lourde, oui, comme le genre en lui même. Oui il en fait 1000 fois trop, parce que c'est un film tourné par un gosse qui adore le genre pour son coté grandiose et explosif (parce que quand on veut montrer un western à un gosse pour qu'il arrete de crier on va pas lui mettre Searchers).

    Et j'ai aimé Death Proof parce que c'est une série B assumée et que j'aime la manière qu'il a de montrer des trucs totalement ringards en disant : "regardez, ça a quand même son charme".

    Dernière illustration, j'ai aimé Super 8. La raison c'est que j'ai eu l'impression de voir le film que Spielberg aurait voulu voir gosse et j'ai trouvé la démarche vachement touchante. Les gosses du film, c'est Spielberg, il s'identifie totalement à eux et du coup ça m'a plu (parce que Abrams sur le film ne sert qu'à tenir la camera et ajouter des lens flares).

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    1. Twingo Deux Chevaux01 mars, 2013 22:17

      Tu ne m'as pas convaincu.

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    2. Mitch Brenner02 mars, 2013 12:19

      J'espère juste pour toi qu'un jour, en relisant tout ce que tu as écrit là, tu balaieras tout ce blabla en te disant "quel idiot! Comment j'ai pu croire ça?".
      Un peu comme quand on retombe sur la photo de la permanente ou du bouc qu'on adorait porter à 17 ans et dont on se demande comment on a pu même sortir dans la rue avec !

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  57. Aucune des phrases que j'ai pu lire ne m'a convaincue de la prétendue "nullité" de Django Unchained...
    Je suis juste d'accord sur un point : c'est une parodie de film.
    Evidemment mes cocos, les spectateurs n'ont pas eu besoin que vous le leur disiez, ils l'ont bien senti, et c'est pour ça qu'ils ont aimé!
    C'est exactement comme si vous annonciez soudainement que Expendables 2 est le pire film d'action qui soit sorti récemment. Eh bien on ne vous a pas attendu pour comprendre que c'est un concentré parodique et que c'est à prendre tel quel!

    Il faut savoir apprécier les choses comme elles ont été créées et cesser de vouloir les améliorer sans cesse. Et pour information, et pour exemple, oui je regarde toutes sortes de film et oui j'ai même apprécié Melancolia...

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  58. Un film à montrer aux gosses pour qu'ils arrêtent de crier, un équivalent de Expendables 2... De mieux en mieux. Finalement les fans du film sont plus rudes avec lui que ses détracteurs !

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  59. Apparemment Ennio Morricone n'a pas aimé Django Unchained et ne veut plus travailler avec QT.

    http://www.slate.fr/culture/69535/ennio-morricone-quentin-tarantino

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  60. excellent article! je viens de voir ce film et j'ai été obligé de taper "django mauvais film" sur google pour trouver au moins une critique négative sur ce film qui m'a saoulé pendant trois heures. j'étais un peu affolé de voir une telle unanimité autant sur allociné que sur imdb, site pourtant rempli de trolls, mais qui en l'occurence ne trouvent rien à redire à part "c'est raciste!" ce qui est vraiment le moindre des reproches qu'on peut faire à ce matraquage abruti de propagande "anti raciste". et c'est sans doute encore plus inquiétant pour la presse spécialisée relayée par allociné, qui apparemment n'a rien vu de l'indigence du scénar, de la bêtise du propos ou au moins de la mise en scène complètement foirée. je trouve ça hallucinant. enfin merci pour ce superbe article qui décrit bien tout ce que je pense du film

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  61. Sleeping Beauty, Melancholia, Tree of life, Inglorious Basterds, True Gritt, Django unchained ...
    En fait y'a pas un film qui vous plait j'ai l'impression. J'ai du mal à vous cerner mais plus je regarde les critiques et les commentaires (en ce moment même) plus j'ai l'impression que ce blog c'est le grand rendez-vous des suffisants.
    C'est quoi votre film préféré ? ouvrez moi les yeux, montrez moi ce qu'est un "chef d’œuvre"

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    1. Tu as mal choisi les films !
      Va voir par là, par exemple :
      http://ilaose.blogspot.com/2013/01/bilan2012.html
      http://ilaose.blogspot.com/2012/01/bilan-2011.html
      http://ilaose.blogspot.com/2011/10/le-meilleur-de-lhorreur.html
      Et il y en a beaucoup aussi là-dedans, si tu t'y penches de plus près :
      http://ilaose.blogspot.com/p/index.html

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    2. Parfaitement D'accord avec l'anonyme !

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  62. Woah ! Des moutons ! Tous autant que vous êtes !

    Les films de Quentin Tarantino sont à regarder ET à comprendre ! Il faut une certaine sensibilité et ne pas rester buté sur de grands classiques ! Sous pretexte que ses films ne suivent pas la trame classique de 95% des films réalisés ailleurs, on dit qu'ils sont des navets ? Non mais laissez moi rire un peu :)

    Quentin Tarantino est, et restera un pariah à succés du cinéma, et ça, c'est grâce à des mauvaises langues sans gouts comme vous qui critiqueront toujours ses films et qui lui en retour vous le rendra bien en repoussant toujours les limites ! :D

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    1. Philippe Auguste22 mai, 2013 13:16

      Pour ça il repousse les limites. Mais celles du bon goût.

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    2. Explique-nous donc ce qu'il y a à comprendre dans un Tarantino :-)

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    3. Ce qu'il y a à comprendre chez Tarantinal, c'est qu'il utilise la même petite recette du succès depuis Reservoir Dogs. Oui, les 'Artistes' et autres créateurs ont tous leur gimmick, leur patte personnelle à quoi on les reconnait, ce 'style' qui leur est propre, qu'on apprécie, ou non. Simple question de goût. Et Tarantinal, sait qu'il a une patte, et ne changera pas sa manière de procéder tant qu'il ramassera de la caillasse. Tant que le public sera là, il continuera à recycler tranquillement sa recette à la sauce répartie-qui-tue revenue à la poil dans un bain de sang. En gros, il nous ressert quasiment le même plat à chaque film. J'appel ça de la facilité.
      Il a osé ne plus osé, et c'est bien dommage.

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  63. Macbirdy, faut arrêter de déconner.

    "Sous pretexte que ses films ne suivent pas la trame classique de 95% des films réalisés ailleurs, on dit qu'ils sont des navets ?" : plus personne ne dit de telles choses depuis les années 60. Ça fait un bail que les schémas classiques sont mis à mal et que tout le monde s'en félicite. Simplement il y a une différence entre "ne pas suivre une trame classique" et "faire n'importe quoi". Tarantino a été promu roi de la narration non-linéaire bourrée de contre-temps et de dérivations, mais faut croire qu'il a paumé la bonne formule.

    "Quentin Tarantino est, et restera un pariah à succés du cinéma" : c'est une blague ? Ça fait 20 ans que c'est un cinéaste-star, adoubé aussi bien par la critique que le public. A moins que tu dises ça dans le sens "intouchable", mais alors ta phrase n'a plus aucun sens (ou du moins s'avère être de plus en plus fausse, cf. l'accueil partagé qu'ont reçu ses derniers films)

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    1. J'aurais peut etre dû utiliser un mot moins compliqué, tel que incompris, plutôt que pariah, autant pour moi :)

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    2. Paria (plutôt que pariah) n'est pas un mot compliqué (sauf à écrire peut-être...), c'est juste pas le mot qui faut, incompris non plus. Tarantino est, encore une fois, le cinéaste le plus compris et admiré de ces vingt dernières années, critique et public confondus.

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  64. Sans être mon film préféré, j'ai simplement passé un bon moment en le regardant. Le film ne se prend pas au sérieux (c'est le principe me direz-vous) et ça fait du bien de temps en temps. Ce n'est qu'un avis qui n'égalera pas une critique aussi complète que celle présentée par Rémi mais je n'ai pas vu le film depuis un moment et je n'ai à l'heure actuelle pas les capacités pour écrire aussi bien et je l'assume totalement. Je suis néanmoins certain qu'on peut trouver des critiques d'un même niveau de travail et de recherche mais d'un autre avis que celui de Rémi.

    Par contre, je rejoins plusieurs personnes sur les commentaires qu'on peut lire. On sent vraiment que certains se sentent supérieurs parce qu'ils n'aiment pas ce film et considèrent ceux qui ne sont pas de leur avis comme des moutons ignorants. Je trouve que ça décrédibilise tout le travail critique qu'il peut y avoir derrière, c'est vraiment dommage.

    Ceci dit, j'essaierai d'être vigilant sur certains points qui sont relevés dans l'article la prochaine fois que je verrai le film.

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  65. Si un film qui critique à ce point l'esclavage, avec des dialogues de cette qualité et des acteurs de premiers plans qui se bousculent pour jouer chez Tarantino n'est pas un bon film, je vous traite d'ignorants! Les dialogues en V.O. (eh oui!) sont à tomber,à la virgule près, l'humour est présent, les images, la musique. Un DiCaprio monstrueux et un Samuel Jackson gluant à souhait, ils ont du se marrer. Et si Jamie Fox est beau comme un dieu, même s'il est doublé dans la scène du pendu, c'est Christopher Waltz qui emporte encore la palme (et l'Oscar, d'ailleurs). Et même, vaut mieux un moyen Tarentino qu'un bon Dubosc ou qu'un Leterrier, non? Mais là, je ne peux rien pour vvous :sors:. Mais bon, y a des gens qui n'ont qu'internet pour espérer les 5 minutes de gloire promises par Andy Wharol, mais faire le pédant n'y a jamais contribué. Heureusement que certains cinéastes américains font les films qui leur plaisent en trouvant leur pulic (Django est un grand succès) et qu'ils ne doivent pas faire des "Camping" ou des Leterrier pour survivre.

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    1. Théo M, de Pythagore25 août, 2013 12:29

      En effet, critiquer l'esclavage c'est vraiment prendre des risques inconsidérés. Couennetine, le grand Couennetine n'a pas hésité une seconde ! Gloire à lui ! Si vous n'aimez pas son film c'est que vous êtes pour l'esclavage et ça, je vous le dis comme je le pense, c'est pas gentil.:plussoie:

      Et puisqu'il y a des plus mauvais films, pourquoi que vous dites du mal de celui-là d'abord ?:loll:

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  66. (1/2)

    Je vais essayer de donner mon avis sur ce film sans être trop pédant ni supérieur ni condescendant. Je l'ai vu il y a deux mois mais j'avais trop la flemme de faire un pavé comme pour les « bâtards sans gloire » parce que je n'avais pas envie de tirer sur l'ambulance, vu que tous les défauts de DU sont visibles dans IB... Encore que non, j'ai été déçu, à moins que je ne sois blasé par les méthodes de Tartino. Je ne sais pas s'il y a moins de violence que dans le précédent, mais j'ai été moins ennuyé par ça.

    Je vais résumer ma pensée en quelques points :

    – le film est trop long : près de trois plombes (et c'est vraiment trois plombes). Vu l'absence totale de scénario, de retournement de situation, de complexité scénaristique, de personnages pas développés... Avait-on vraiment besoin de trois heures ? Une bonne heure et demi aurait largement suffit, pour ce que ça raconte...

    – Di Caprio m'a une fois encore surpris (j'aime bien ce gars), il joue un bel enfoiré, et le personnage est « complètement méchant » pour une fois. Pas de conneries du style « nan mais en fait il est pas si méchant que ça » pour donner de la fausse complexité comme ça se voit de plus en plus souvent. Le film est hyper manichéen, tout noir ou tout blanc, et ça ne me gêne pas. Ce qui rejoint mon premier point : en l'absence de complexité, pas besoin de faire durer trois heures.

    – En revanche, le perso du serviteur noir raciste, « plus royaliste que le roi » en quelque sorte, m'a vite cassé les couilles, et j'ai été bien content qu'il explose, celui-là, quoique bien trop tardivement. Au début ça va, mais au bout d'un moment on a compris, quoi, pas besoin d'en faire des tonnes. Il en rajoute des caisses à chaque fois. Je sais pas trop ce que Kwènetine a voulu prouver avec ce personnage, mais il m'a insupporté. Je suppose que c'est ce qu'on appelle le « politiquement incorrect » (il aurait dû mettre un juif antisémite, dans le précédent film).

    – La scène de fusillade, vers la fin, est la seule vraie scène vraiment sanguinolente du film, contrairement à Inglorious où le sang coulait partout, ou alors c'est ma mémoire qui me joue des tours. Certes, au début on a déjà quelques litres de sang qui prennent l'air exagérément, comme toujours chez Tarantino, mais la fusillade finale est la seule scène vraiment « de lui » dans tout le film. Le reste du film est bien sage. Bon point du coup : pas d'excès inutiles comme dans le précédent (je compare toujours Django à Inglorious parce que ce dernier m'avait vraiment fait chier à ce niveau, avec sa débauche de violence 100 % injustifiée).

    – En revanche, le coup du gars à terre qui se prend 35 balles dans le bide et dans les jambes fait que « Couennetine » (j'aurais dû le déposer, celui-là) retombe dans ses travers. J'ignore si c'est censé faire rire ou quoi, mais bon... Comme souvent, une fois ça va, 35 fois, bonjour les dégâts.

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  67. (2/2)

    – Le procédé « vengeons-nous des méchants négriers avec 150 ans de recul » ne m'a pas gêné, on est dans le cinéma de pur divertissement et je suis sûr que Tarantino était conscient de faire dans la facilité (j'espère). L'allusion à Dumas, à la fin, était bien trouvée je trouve, même si je concède que c'était un peu facile.

    – La scène avec les encagoulés m'a fait marrer. J'ai pas compris l'effet de montage : à un moment on les voit attaquer, et deux secondes après on les voit discuter. Je ne m'attendais pas à une scène pareille dans un film aussi mortellement sérieux (même si avec QT ça se veut toujours « second degré »). Même si un poil longuette, je craignais qu'elle ne dure suffisamment longtemps pour émousser mon début d'intérêt, sinon l'effet comique devient fatigant...

    Bon, voilà, c'étaient, résumée à gros traits, ma pensée sur ce film. C'était pas un grand film, mais pas le chef-d'œuvre vanté par les critiques (connards). Il y a aussi bien sûr d'autres trucs sur lesquels j'ai tiqué, mais ils ont été bien analysés par l'auteur de l'article. C'était un avis neutre, objectif et posé (comme on dit) parce que je me doute que ça ne sert à rien de cogner sur ce film six mois après sa sortie alors que tout le monde a déjà cogné dessus de toutes ses forces. J'en profite pour signaler que Rémi ne me semble pas casser du Tarantino gratuitement, mais son article est assez long pour être argumenté. Même si avec ce genre de films débiles au premier degré, on serait tenté de faire du cassage gratuit et « jouissif », ce qui n'est donc pas le cas ici. Ayant lu pas mal d'articles de ce blog, des très bons comme des hors-sujets, je sais que ses auteurs (à ne plus savoir si ce blog est sérieux ou une vaste pochade, sûrement les deux) s'y connaissent un peu en cinoche et savent écrire.

    Je voudrais aussi informer les incrédules que si certains films, comme celui-ci, font l'objet d'une telle détestation, c'est surtout pour contrebalancer l'adulation dont ils bénéficient. En effet, chaque action appelle une réaction équitable, et ce n'est pas dans le sens « réactionnaire » du type qui n'aime rien tant que les vieux films en Technicolor (j'en ai vu encore dernièrement sur ce blog).

    Et ce n'est pas rendre justice à Tarantino que de le comparer à Louis Leterrier.

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  68. Vous ne dites rien sur Kerry Washington, mais quel choix désastreux!!!

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  69. On en entend des vertes et des pas mûr sur cette page...
    "il n'y a pas de méchant, pas de gentil..." dans le même temps on peut lire " film trop manichéen"....
    Ou encore "pas de héros dans ce film". Mon égos est que Django est l'archétype même du héros. Je ne sais pas si vous êtes branchés mythologie, mais Django suit parfaitement le parcours classique du héros.
    Tout est là, le mentor (Schultz) l'ombre, ou le parfait contraire du héros (Steven). On assiste à l'appel de l'aventure (il faut libérer Broomhilda), on passe par plusieurs seuils (se libérer de l'esclavage, accepter de tuer, la mort métaphorique...), on retrouve même l'objet "magique" qui aide le héros dans sa quête (la liberté offerte à Django par Schultz, l'avis de recherche). On suit l'accomplissement de Django, de son status d'esclave soumis, à celui de héros sûr de lui.
    Dire que le scénario de DU est creux, c'est être passé à côté de multiples signes et symboles. Tout est métaphore.
    Certes, le tout est servis à la sauce Tarentino, car même si elle ne prend pas, il y a bien une sauce Tarentino. Ça pète, le sang gicle, les maisons explosent... De toute façon on va pas voir un feu d'artifice pour admirer la pelouse ou discuter de la position des étoiles.
    Quand aux dialogues soit disant à côté de la plaque, personnellement, je les trouve délicieusement dècalé. Ils sont magnifiquement interpretés et nous font cogiter, là où d'autres films sont linéaires à gerber.
    Ajoutons à cela moults clin d'oeil (broomhilda von SHAFT, sigfried et brunhilde, Franck Néro...) et vous obtenez un sacré bon film! Selon moi bien sur.
    J'aime quand le cinéma est original et nous change de notre soupe quotidienne, je défendrai au même titre Hillcoat, Park Chan Wook, Terry Gilliam, Fincher, Wes Anderson, Baz Lhurmann...

    J'espère n'avoir offensé personne en sous-entendant que j'aimais quand le cinéma me faisait passer du bon temps.

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    1. Film déjà oublié corps et âme (si tant est que le mot « âme » puisse être employé ici), seulement quelques mois après sa sortie. Jusqu'au damné prochain film de Tartampiono... Film déjà oublié, comme The Artist, De rouille et d'os, Tree of Life, Les Petits Mouchoirs, bientôt Gravity et La Vie d'Adèle, j'en passe parce que précisément je ne les ai déjà plus en mémoire. Quand bien même on néglige, rejette ou déteste les films en question, doit-on se réjouir de l'oubli accéléré d'œuvres portées aux nues à leur sortie ? En ce qui me concerne, les derniers films relativement récents (très relativement, dans le cas du second) qui me restent en tête et « m'accompagnent » sont L'Inconnu du lac et L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford (sur ce dernier film, je suis en désaccord avec Il a osé !).

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  70. Depuis que son script a été répandu sur le web, Tarantino perdrait progressivement la boule...
    http://tarantinoforever.tumblr.com/post/76474942361

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  71. DJANGO UNCHAINED UN FILM DE MERDE ?! Permettez moi de vous dire que vous n'avez rien compris alors ! Du pur génie à la Tarantino mais dans quel monde vit on MON DIEU !

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    1. Je décèle un fond d'ironie dans ce message... mais c'est peut-être moi qui veux l'y voir !
      Personnellement, à de TRÈS, TRÈS, TRÈS rares exception près (Chaplin, peut-être), quand on me parle sans ironie de génie, même à propos de cinéastes que j'adore, je sors mon revolver.
      Et je tire. Tarantinesque, isn't t it ?

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  72. Non au contraire je suis pas du tout ironique, je veux bien concevoir que chacun est son propre point de vue mais de la à dire que Django Unchained est un film de merde, je ne pense pas bien au contraire, je pense que Tarantino est un peu un génie en matière cinématographie certes il est normal qu'il ne plaise pas a tout le monde mais c'est un réalisateur avec du génie et des vrais messages a transmettre. Malheureusement pas au gout de tout le monde.

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    1. J'aime le guacamole07 avril, 2014 22:19

      On en reparle dans 60 ans si je suis pas clamsé. On se dit rendez-vous dans 60 ans, même jour, même heure (mais pas même pomme parce que là c'est pas possible je serai ridé jusqu'au bout du fion). Dans 60 berges, quand les gens auront pris du recul, quand des milliards de mètres cubes de flotte seront passés sous tous les ponts du monde, je ne sais pas qui aura raison. Mais si c'est toi, la prophétie du film Idiocracy aura été réalisée. A très bientôt (façon de parler)!

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    2. McClane pas McLane putain09 avril, 2014 13:22

      Le "message" de Tarantino :
      "vvvvVVVVVIIIIOOOOOONNNNNNNNN boum boumboumBOUM! TAGATATATATA PAN PAN arrrrg tu m'as tué mais je serai vengé loooool VROOOOOOOOM BANZAI (référence à un nanar jap) i am alfred hitchCOCK mégateuf party on ! (référence à une icone ciné dont Tarantiflax se tamponne) NUNCHAKU go ahead suckmyclit (référence à un hentai à tentacules)"

      A peu de choses près, c'est le même que celui de Luc Besson !

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    3. Ah c'est sur que si tu te réfère au film Idiocracy la okay mon pote respect c'est du au niveau !
      Le boum boum comme tu dis fais entièrement partit de son univers et se moque justement de ca mais bref je vais arrêter d'essayer d'argumenter sur se site parce que de toute façon vous avez tous la tête coincé ou je pense. Sur ce je vous dis "VIVA LA CINEMA !!"

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    4. And proud of it !

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  73. C'est vraiment dans le film ça : http://workshed.tumblr.com/post/85063979479 ? Je me souviens plus...
    C'est pas beau.

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    1. Ca y est oui, plutôt dix fois qu'une, et c'est bel et bien affreux.

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  74. Ce type est définitivement à l'ouest :
    http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Juliette-Binoche-dans-Godzilla-a-fait-pleurer-Quentin-Tarantino-4074476

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    1. Je comprends Quentin, nous avons la même sensibilité. J'ai pleuré comme un gosse au moment où Samuel L. Jackson et Dwayne Johnson meurent au début de 'Very Bad Cops'. J'ai dû sortir de la salle car mes sanglots gênaient les autres spectateurs, pour leur part dépourvus de toute compassion.

      (Et comme Quentin et moi, on s'entend sur tout, je suis sûr qu'il sera d'accord quant au choix du meilleur film de l'année 2014 : 'Les Gardiens de la Galaxie'. Une révolution formelle, une réinvention du récit classique, un film qui restera, aux côtés de 'Nosferatu', de 'La Règle du jeu', de 'Rome ville ouverte' et de 'Rio Bravo'. « Une tuerie », dirait Quentin.)

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    2. Devant ou derrière Big Bad Wolves ? On a hâte de le savoir !

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  75. Le n'importe quoi continue :

    « Most creative people are often odd, or irritating, eccentric, damaged, difficult. That along with enormous creativity comes certain deficits in humanity, or decency. We are familiar with this trope in our business. Mozart, Van Gogh, Tarantino, Eminem. »

    Dixit Meryl Streep tout récemment (dans une allocution où elle « révélait » que Walt Disney était antisémite et misogyne).

    Mozart - Van Gogh / Tarantino - Eminem... Je n'ai rien a priori contre Meryl Streep, mais si elle a bien fait un tel rapprochement, c'est qu'elle a de sacrés accès de bêtise (ou de conformisme, ou d'opportunisme).

    En même temps, elle parle de « créativité », et non pas d'art, de sensibilité ou d'intelligence. La créativité, c'est la version postmoderne de « l'infini mis à la portée des caniches ».

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  76. On dirait une blague... C'est le genre de connections volontairement débiles et absurdes qu'on pourrait très bien faire dans un de nos articles.

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  77. En même temps, voilà quelqu'un de bien intouchable et de bien surcoté, Meryl Streep. A jeter un œil sur sa carrière, à part de beaux débuts (principalement "Voyage au bout de l'enfer" et un Woody Allen pas dégueu, "Manhattan"), il y a de quoi gerber jusqu'au réveillon. Et quand on sait qu'à l'orée d'une carrière on a tendance à prendre ce qui vient alors qu'ensuite on peut davantage, quand on a son statut de rêve, "choisir ses rôles"...

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