Nônon Cocouan, rédactrice récurrente du blog et critique affutée, se joint à moi pour vous parler de Sleeping Beauty.
Ce film est d'une nullité insondable. C'est un film de la pire espèce, qui se prend pour ce qu'il n'est pas, et ça se voit… Je ne dis pas que c'est le film le plus mauvais qui soit, il y a bien pire évidemment, je dis simplement que c'est le genre de film que nous maudissons parce qu'il est vide, scolaire, pompeux et prétentieux au possible, et peut créer chez le grand public une haine profonde du cinéma d'auteur, justifier l'expression si laide et si exaspérante, souvent employée à tort mais malheureusement parfaitement adéquate ici, de "branlette intellectuelle". Julia Leigh, l'écrivaine australienne qui a réalisé cette parfaite purge, semble s'astiquer le ciboulot et s'exciter sur trois idées étalées par une mise en scène qu'elle voudrait moderne - comprendre froide et contemplative, avec de longs plans-séquences fixes - sans se rendre compte que la théorie ne suffit pas à faire un bon film.
Il est évident que la réalisatrice souhaite éviter les écueils d'une narration un peu trop classique en laissant de côté des scènes trop explicatives ou informatives, sauf que ce qu'elle conserve ressemble finalement à une succession de scènes coupées sans le moindre intérêt, autant de séquences qui ne pourraient même pas servir de transitions dans un film réussi et qui sont en fin de compte dénuées de réel intérêt plastique ou émotionnel. En gros elle ne parvient jamais à surmonter la difficulté du cinéma moderne et se vautre dans son piège le plus évident, celui de l'insignifiant pur et de la vacuité, un cinéma moins de scénario que d'idées mises en images en tant que telles via un symbolisme accablant et une esthétique sans vie. L'effet scène coupée concerne surtout la partie du film concentrée sur le quotidien creux de l'héroïne, à quoi s'oppose un autre régime narratif, que l'on appellera "porno chic" et qui réunit les actes de prostitution dans un milieu bourgeois, avec des plans plus léchés et un esthétisme forcené qui n'apportent aucune plus-value au film. C'est forcément là qu'on attendait la réalisatrice, sur ces scènes dangereuses où la belle au bois dormant est aux prises avec des vieillards lubriques : manifestement Julia Leigh veut jouer de la comparaison entre corps jeune et corps vieux dans tous ces moments répétitifs où un client joue avec sa pute comme avec une poupée, où tel autre l'insulte en la léchant faute de mieux et où un troisième essaie de la porter avant de tomber, le tout constituant une métaphore filée sur l'impuissance, une métaphore trop filée et rapidement lourdingue. La réalisatrice, pour ne pas tomber dans le voyeurisme, en fait des tonnes sur sa pseudo-froideur dans des séquences où rien n'affecte la pellicule. C'est à se demander comment Julia Leigh parvient à réussir ce prodige de ne strictement rien produire avec un tel sujet... Ni dégoût, ni désir honteux, ni abjection, ni rien.
Au point qu'il nous est difficile de bien comprendre comment la grande majorité des gens qui ont vu le film peuvent le qualifier d’œuvre "dérangeante", car rien ne dérange dans ce scénario faussement social et prétendument provocateur (à part éventuellement la scène où l'héroïne se fait lécher le visage par un triste type tandis qu'elle dort, et encore). Pour en revenir à des considérations plus générales, sur le papier on a des personnages désaffectés, a-psychologiques, pris dans une histoire elliptique et lâche qui voudrait embrasser un sujet lourd et délicat filmé avec distance… Concrètement on ne comprend d'abord pas grand chose au projet, on ne comprend pas beaucoup plus les détails de l'histoire, le regard de la cinéaste est d'un superficiel accablant, le tout d'un ennui et d'une indigence artistique comme intellectuelle qui laisse béat, qui laisse surtout platement et irrémédiablement insensible. La raison principale du désintérêt total que l'on porte à la beauté dormante du titre et à son parcours, c'est qu'on se fout éperdument du personnage et de ceux qui l'entourent, quand on n'espère pas carrément qu'une bombe explose au milieu du plan et qu'on en finisse avec ce trop long métrage poseur et interminable. Je dis ça en particulier pour l'ami de l'héroïne, nommé Birdyman (si c'est bien seulement son ami, je n'en suis pas sûr car encore une fois on ne comprend pas tout à l'histoire), qui lui propose de regarder un porno comme d'autres proposent de faire un scrabble (le sexe est banalisé, neutralisé, on aura BIEN pigé l'idée). On ne comprend pas davantage les liens qui les unissent quand elle le demande en mariage et se couche près de lui nue en pleurant, pour l'écouter déblatérer des tirades allégoriques désespérantes devant un documentaire sur des rats.
On ne comprend rien mais c'est en réalité parce qu'il n'y a rien de particulièrement riche à comprendre. Ou plutôt n'y a-t-il que cela à faire, essayer de tirer des interprétations plus ou moins fumeuses de ce scénario nébuleux, et paradoxalement, au bout du compte, on ne comprend que trop où veut en venir la réalisatrice avec ce film ni fait ni à faire. On ne comprend que trop ce qu'elle veut déballer avec le portrait de cette fille sans émotions apparentes, détachée de son propre corps, qui se vend pour payer ses études et qui est à ce point déconnectée du monde affectif qu'elle propose à des types rencontrés en soirée de les sucer pour ensuite les demander en mariage. On ne comprend que trop que cette fille handicapée émotionnellement profite de son corps soi-disant parfait pour s'en sortir en fréquentant des types handicapés physiquement (impuissants) et contraints de payer pour côtoyer un corps désiré ; on ne comprend que trop la minuscule idée qui a foutu le boxon dans le cerveau de la réalisatrice, ce gros gloubi-boulga sur le sujet du corps, du désir et de la jouissance qui pourrait être intéressant avec quelqu'un d'autre derrière la caméra. On ne s'attend que trop à voir la fille péter un plomb vers la fin du film et voir son trop-plein affectif déborder dans une crise de larmes violente…
Tout cela est cousu de fil blanc, clair comme de l'eau de roche, fabriqué, factice. A l'image de la mise en scène. Le risque est grand à réaliser un film très formaliste et très épuré quand les plans sont aussi immensément laids (certains cadrages font mal) que sans intérêt, et quand le propos est aussi lourdement surligné. Chaque personnage est un concept de personnage, énigmatique et silencieux, prononçant des phrases tantôt absconses et d'un sibyllin à toute épreuve tantôt navrantes de simplicité, des freaks loufoques et improbables dont on n'a strictement rien à faire et qui se veulent originaux alors qu'on a le sentiment de les avoir déjà croisés dans un tas d'autres films aussi désespérants que celui-là (je pense par exemple à Canine, pour prendre un film dont j'ai parlé ici récemment). Tout ce que tente Julia Leigh avec une fierté ostentatoire tombe à plat dans un bruit sourd, celui que fait le guano, l'excrément visqueux et blanchâtre de l'oiseau-marin, en s'écrasant sur la visière cartonnée de la casquette des touristes. Je pense par exemple à cette scène dans un bar, la nuit, où Emily "chuppachups" Browning dit à un type : "J'ai très envie de sucer votre bite". Julia Leigh aimerait que cette phrase nous choque et nous surprenne dans la bouche d'une telle femme-enfant, dont le corps immaculé est d'une blancheur inquiétante et qui mesure 1m10 bras levés, mais ça ne marche même pas, car l'actrice, ainsi salement filmée, n'a plus que le visage vulgaire de toutes les top modèles hollywoodiennes actuelles - contrairement à Mia Wasikowska, initialement prévue dans le rôle et qui s'en est intelligemment tenue écartée pour préférer jouer dans le dernier Gus Van Sant. On ne s'étonne ni ne s'émeut donc de voir Emily Browning désirer sucer des bites au hasard, c'est quand même un comble...
Tout cela est cousu de fil blanc, clair comme de l'eau de roche, fabriqué, factice. A l'image de la mise en scène. Le risque est grand à réaliser un film très formaliste et très épuré quand les plans sont aussi immensément laids (certains cadrages font mal) que sans intérêt, et quand le propos est aussi lourdement surligné. Chaque personnage est un concept de personnage, énigmatique et silencieux, prononçant des phrases tantôt absconses et d'un sibyllin à toute épreuve tantôt navrantes de simplicité, des freaks loufoques et improbables dont on n'a strictement rien à faire et qui se veulent originaux alors qu'on a le sentiment de les avoir déjà croisés dans un tas d'autres films aussi désespérants que celui-là (je pense par exemple à Canine, pour prendre un film dont j'ai parlé ici récemment). Tout ce que tente Julia Leigh avec une fierté ostentatoire tombe à plat dans un bruit sourd, celui que fait le guano, l'excrément visqueux et blanchâtre de l'oiseau-marin, en s'écrasant sur la visière cartonnée de la casquette des touristes. Je pense par exemple à cette scène dans un bar, la nuit, où Emily "chuppachups" Browning dit à un type : "J'ai très envie de sucer votre bite". Julia Leigh aimerait que cette phrase nous choque et nous surprenne dans la bouche d'une telle femme-enfant, dont le corps immaculé est d'une blancheur inquiétante et qui mesure 1m10 bras levés, mais ça ne marche même pas, car l'actrice, ainsi salement filmée, n'a plus que le visage vulgaire de toutes les top modèles hollywoodiennes actuelles - contrairement à Mia Wasikowska, initialement prévue dans le rôle et qui s'en est intelligemment tenue écartée pour préférer jouer dans le dernier Gus Van Sant. On ne s'étonne ni ne s'émeut donc de voir Emily Browning désirer sucer des bites au hasard, c'est quand même un comble...
L'actrice justement, parlons-en, elle qui a un visage si "plastique" qu'elle peut fasciner, y compris dans un film aussi dénué de sensualité. Son visage est si intriguant que nous la fixons régulièrement pour tenter de cerner d'un seul coup d’œil enfin l'ensemble de sa physionomie et de percer ce qui dans ses traits retient notre regard, et c'est ainsi que nous tenons le coup devant un film insupportablement pontifiant et creux, grâce au seul pivot d'observation que représente cette comédienne. On peut peut-être affirmer qu'avec une actrice moins originale le spectateur ne tiendrait pas plus d'un quart d'heure devant cette somme de banalités, de faiblesses, de clichés et d'images laides. On sait que Julia Leigh a vu et aimé l'immense Eyes wide shut de Kubrick, on l'a vu et aimé nous aussi, mais qu'elle le revoie, par pitié, ou n'essaye plus jamais de s'en inspirer. Et si notre amie veut traiter du désir, de la jouissance, des corps utilisés comme moyens ou réduits à de simples valeurs marchandes, qu'elle aille voir Vénus noire, ou L'Apollonide, et constate son échec cuisant dans un domaine où la concurrence contemporaine l'enterre six pieds sous terre.
Sleeping Beauty de Julia Leigh avec Emily Browning (2011)
Moi je l'ai vue dans Sucker Punch, la petite Emily Browning, où chaque plan sur elle était un plan en moins sur Abbie Cornish. Alors je la trouvais d'autant plus pourrie... Mais il est vrai qu'elle a une tronche bien à elle. Une ganache comme ça, y'en a pas 36.
RépondreSupprimerJ'ai vu Sucker Punch, oui. De Zack Snyder.
J'aime beaucoup ta critique ! Même si je ne partage pas tout à fait ton avis. J'ai trouvé ce film pas trop mal, sans plus. En fait j'ai surtout été déçue par sa fin. J'aime pas les réalisateurs qui stoppent leur film alors qu'on attendait des explications. L'histoire avec le gars chez qui elle se rend tout le temps était aussi incompréhensible. Pourquoi nous montrer des choses que l'on ne comprend pas ? (et perso, j'avais pas envie de réfléchir derrière...) A++ bonne continuation
RépondreSupprimerLa fin est effectivement bien pourrie et pas mal énervante !
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire :)
J'applaudis votre courage. Il faut avoir envie de développer tant de choses (et avec pertinence) sur un film aussi boooooring.
RépondreSupprimerPas faux, et merci :)
RépondreSupprimerJe viens de finir de regarder ce film, faut avouer qu'on comprend QUE DALLE, aucune explication, même pas un indice et la fin est .. nulle .. Je m'attendais à mieux. Sinon belle performance pour Emily Browning.
RépondreSupprimer100% d'accord avec cet article. Aucun malaise possible tellement le film est froid, creux et tourne à vide. Vénus Noire et L'Apollonide avaient une réflexion plus fine que ça.
RépondreSupprimerPas vu le film (et je le verrai pas) mais cette critique est vraiment bien. Je dirais même FAMEUSE :D
RépondreSupprimerMerci :)
RépondreSupprimerD'accord la fin manque un peu d'explications et on arrive pas très bien à savoir ou julia leigh veut en venirmais déjà quand tu commentes un film que tu traites de vulgaire la moindre des choses c'est de ne pas l'être toi même. Et puis garde quand même à l'esprit que ça n'est que ton avis et que justement si tu as trouvé ce film prétentieux tu aurais pu éviter de l'être toi même en mettant un peu plus d'objectivité dans ta critique. au final je ne suis pas du tout d'accord avec cette critique non pas parce qu'elle est fausse (ton avis se justifies tout à fait) mais parce que tu ne fais que répéter les erreurs que tu reproches au film à savoir que ça déborde de pseudo-néo-intellectualisme car si j'ai bien compris tu as écrit tout ça juste pour nous dire ça.
RépondreSupprimerEt tu viens d'écrire tout ça pour me dire que tu ne sais pas quoi répondre à mes arguments (car apparemment tu as bien aimé le film quand même, assez pour prendre ton clavier et le défendre, même si au lieu de le faire tu te contentes d'attaquer ma critique) mais que mon article est tout de même mal fait.
RépondreSupprimerComme tu le dis toi-même ce n'est que mon avis, et c'est toi qui devrais t'en rappeler au lieu de me reprocher ma partialité. C'est un blog critique où je donne mon avis sur des films, et l'idée générale c'est d'être subjectif.
Ah et je n'ai jamais "traité" le film de "vulgaire". Je lui ai fait pas mal d'autres reproches mais pas celui-là, tu as mal lu. "La moindre des choses" quand on reproche à un texte d'être malhonnête c'est de ne pas l'être soi-même en lui faisant dire ce qu'il ne dit pas.
J'ai bien aimé cette critique... elle m'a bien fait rire ! Pourquoi tant de haine Rémi ! Cette Julia Leigh ne t'a rien fait, héhé !
RépondreSupprimerAu sujet du film, comme beaucoup je n'ai pas compris grand chose. Mais ce n'est pas forcément ce que je recherche dans un film. Les images et les plans, je ne les ai pas trouvés laids, bien au contraire. Je ne me suis pas du tout ennuyé non plus. Et j'ai adoré l'ambiance froide, le silence oppressant, et même cette absence d'émotion (ou presque) qui laisse le spectateur de glace à son tour, nullement choqué effectivement. Faut dire que lorsque je regarde un film, je suis plus sensible à "l'expérience" qu'à la bonne compréhension du scénario.
Bref, une bonne note pour ma part, pour la beauté de la forme, et un petit bémol pour le fond (endormi, lui).
Je ne recherche pas non plus la seule clarté du scénario dans un film, rassure-toi. C'est la forme, comme tu dis, qui m'intéresse avant tout, et il se trouve que j'ai trouvé l'esthétique de Julia Leigh très surfaite, que ses plans me semblent le plus souvent maladroits voire laids, et que son projet artistique m'apparait comme un pet fumeux. Or quand, en prime, le scénario est indigent, ça fait beaucoup.
RépondreSupprimerPour ma part, seul le fait que j'en attendais beaucoup, fait que ce film me déçoit. Je n'ai par contre absolument pas perçu cette prétention ou l'aspect pompeux qu'aurait eu la réalisatrice ou le film en lui même.
RépondreSupprimerLa critique est construite, les mots bien maniés, et ce site (sur lequel je tombe pour la première fois), se justifie par la qualité prometteuse de ce que j'en lis. Cependant de tout l'article se dégage une force trop nette sur le mépris que le film t'inspire pour que je puisse me l'approprier totalement.
Quant à la performance (et même la beauté) d'Emily Browning ou son choix pour ce rôle...tout cela me parait bien injuste. Je salue au contraire sa performance, et me ravis de voir qu'une femme comme elle, ne répondant que de loin à nos critères de beauté actuels, ait été choisie pour incarner cette beauté incompréhensible.
Le film était tentant et attendu en ce qui me concerne, il finit par décevoir pour de nombreux aspects mais l'ambiance m'a touché, l'actrice aussi, le point de vue choisi par la réalisatrice était inattendu (décevant...?), et la première scène donne le ton (et me choque) : cette froideur sur laquelle est dépeinte une scène choquante aux accents d'innocence entretenue.
Une note qui se veut encourageante pour moi donc mais moins cassante que la tienne
Il est certain que ce film n'est pas aussi haïssable que je le dis dans ma critique (idem pour le film grec "Canine", puisque j'ai fait un lien entre les deux films dans l'article). C'est juste un (très) mauvais film, un film (très) raté, et finalement sans intérêt, il sera vite oublié. Néanmoins c'est un film qui engendre un mépris assez fort chez moi par son aspect pompeux et fumiste, et puisque j'écris une critique personnelle du film, ce ressenti guide ma main quand il s'agit de frapper dessus. Devant le film je boue, les yeux tombent de voir quelque chose d'aussi laid et d'aussi faux et qui se croit si beau et si profond, et je fulmine devant un film qui donnera peut-être à un certain grand public l'impression d'avoir vu un modèle du film d'auteur et qui du coup détournera ce public d'un tel cinéma, en tant qu'œuvre insupportablement vide et médiocre.
RépondreSupprimerA ressortir pour en faire la critique d'un autre film qui fait exactement la même impression (doit y'avoir l'embarras du choix). :D
RépondreSupprimerJe hais les gens qui disent que le film est d'une "nullité" ! (Cela vaut pour tout les films évidement car pour moi un film ne peut pas être entièrement nul). Ok, vous n'avez pas aimé,mais ce film est quand même bien réussi et les acteurs jouent bien! Et je ne sais pas ce que vous avez contre l'actrice, mais essayez de faire mieux ... De là à dire que le film est nul je ne suis pas du tout d'accord avec vous.
RépondreSupprimerJe n'ai pas vu Sleeping Beauty mais je crois Rémi et Pausanias sur parole.
RépondreSupprimerIl faut bien reconnaître que vous maîtrisez la langue française dans cette excellente critique (ce pamphlet ?). Un sacré pouvoir de persuasion qui me rend presque honteux d'avoir apprécié certains moments du film ! Il est vrai que ce film est très pompeux et semble vouloir ressembler à de grands films d'auteurs en vain. Je n'ai pas compris grand chose à ce film et je ne me suis absolument pas attaché au personnage principal, ce qui est un bel échec, mais je ne me suis pas ennuyé pour autant.
RépondreSupprimerC'est une chance ! Car pour moi ce fut une souffrance...
SupprimerHeureusement il s’agit d’un conte : la princesse sera finalement réveillée, non par l’amour comme chez Perrault, mais par la mort. Même si baiser magique il y a, cet éveil s’opère progressivement. La première fois que l’on voit Lucy secouée, bouleversée, c’est lorsqu’elle accepte de s’allonger auprès de Birdmann qui vient d’ingérer une dose mortelle de somnifères. Le geste de cet ami – qui s’endort pour ne plus se réveiller – la sort, pour quelques instants, de sa léthargie. Son boulot de nuit lui permettra de s’en échapper tout à fait. Parfaite métaphore de son existence, cet emploi obsède Lucy. Cette expérience professionnelle lui permet de cerner le néant qui gouverne sa vie et de pouvoir enfin l’appréhender, comme tel, à distance. L’étape ultime de ce stage existentiel consiste d’ailleurs à se filmer - pour s’observer dormir. Mais la caméra que Lucy cache dans la chambre ne filmera pas que son sommeil, elle enregistrera également la mort. Durant cette nuit, un vieillard décide de se suicider auprès de la jeune fille en forçant un peu sur les somnifères de Clara. Les images de cette caméra cachée concluent Sleeping beauty : deux corps gisent dans une zone intermédiaire entre les limbes et le trépas. Impossible de dire si le vieux a déjà succombé et si la belle vit encore. Le caractère macabre des plans suggère qu’ils sont morts tous les deux. Seul un bouche à bouche énergique parviendra, en effet, à faire émerger Lucy : la princesse devait connaitre la mort pour se réveiller. Pour sortir de sa léthargie, du présent infini dans lequel elle évoluait, elle devait éprouver sa finitude. L’appréhension de la mort, de sa mort lui permet de naître au monde, en pleurs tel un nourrisson, et de commencer sa vie.
RépondreSupprimerMerci pour cette interpretation qui me laisse un peu moins sur "ma fin"
Supprimeroui, merci
SupprimerEnfin un commentaire qui m'aide a mieux comprendre. Merci!
SupprimerVisiblement ce film pourtant crétin avait besoin d'être expliqué à pas mal de monde... :D
SupprimerEffectivement ce commentaire m'aide à mieux comprendre ce film enigmatique mais est-il fidèle aux intentions de la réalisatrice ..?
SupprimerTrès fine analyse. Merci pour cet éclairage.
SupprimerPersonne n'a rien pigé à ce film de merde :)
SupprimerIl est assez difficile à comprendre, il donnerait envie au spectateur de plonger dans un sommeil profond, mais cette dernière explication éclaire ma lanterne.
SupprimerDe mon avis personnel, ce film contient tellement de sous entendus et de métaphores, que j'ai fini par m'y perdre.
Il est très lent, cela n'a rien de gênant en soi, mais comme tous les points ne sont abordés que superficiellement, cela fait un peu trop à mon goût.
Je pense que l'auteure aurait du aller au bout de certaines de ses idées et ne laisser des sous entendus que sur les plus importantes, de façon à ce que le spectateur ne se perde pas en cours de route.
Jolie lecture de scénario, dommage que la mise en scène n'en fasse rien d'autre qu'un objet filmique emprunté, désaffecté et prétentieux, en un mot : insupportable.
RépondreSupprimerC'est trop pourri comme film, on ne comprend rien à la fin. Quel est l'intérêt de poser une énigme pour ne rien résoudre... il est trop nul nul nul ce film...
RépondreSupprimerVotre critique, Rémi, ne vaut rien, facile, prétentieuse, superficielle. Visiblement vous ne comprenez rien à ce film et il ne vous traverse pas que c'est peut-être votre esprit suffisant qui est en cause.. Vous vous improvisez critique. La hauteur des commentaires sur votre blog en témoigne. Quand un anonyme propose une lecture du film, ce que vous ne faites pas, vous devez repasser derrière pour remettre une couche péremptoire de votre avis naïf et sans réflexivité. Allez faire un peu des études avant de donner votre avis creux. Vous devriez lire un peu avant de l'ouvrir, vous n'êtes qu'un grossier Zoïle.
RépondreSupprimerOooh-oh mollo, pas touche à mon poto. Ta critique de sa critique ne vaut rien : méga facile, ultra prétentieuse, vachement superficielle aussi ! Pile poil comme ce film que je n'ai pas vu, il me semble...
SupprimerMerci le Tank :)
Supprimer"Allez faire des études", on aura tout lu...
Oui je suis d'accord va étudier la vie plutôt que ton nombril.
SupprimerEt pour les commentaires oui ils sont nuls mais teeeellement drôle, comme ici par ex:
Stavros16 mai 2012 09:21
Visiblement ce film pourtant crétin avait besoin d'être expliqué à pas mal de monde... :D
Stavros19 octobre 2012 15:07
Personne n'a rien pigé à ce film de merde :)
lolilol?
Y'en a deux-trois qui devraient aller se faire abuser par des vieux lubriques tiens!
Mais toi je t'aime bien Anonyme
Je suis tout à fait d'accord avec le commentaire ci-dessus d'Anonyme. Il serait temps, je pense, que tu cesses de mettre en question le travail des autres et que tu commences sérieusement à te cultiver et à rendre ton esprit comment dire... plus "consistant". Il est facile d'utiliser des mots "compliqués" sans vraiment en comprendre le sens et encore plus facile de critiquer le physique de l'actrice principale. Sur ce, je préfère quitter ce blog inutile et grotesque à la hâte, la stupidité des gens pourrait déteindre sur moi...
Supprimer"Il serait temps, je pense, que tu cesses de mettre en question le travail des autres". C'est le commentaire le plus drôle que j'aie pu lire sur un blog de critiques cinématographiques.
Supprimer@ Anonyme du 26 juin 2014 :
Supprimer« la stupidité des gens pourrait déteindre sur moi » : faut-il que vous ayez peu de confiance en votre propre « consistance » (pour reprendre le terme que vous employez) pour envisager une telle éventualité...
C'est drôle à quel point les commentaires qui font des procès hâtifs et péremptoires en bêtise supposée sont eux-mêmes émaillés, bien souvent, d'aveuglantes absurdités. Idem pour les procès en maîtrise de la langue : la tournure « je préfère quitter ce blog à la hâte » est, en l'occurence, risible.
J'ai un bac L option cinoche et ce film est une merde, mon prof agrégé de lettres modernes spécialité film de Perrault nous l'a écrit rouge sur blanc avec un velleda au tableau!!!
RépondreSupprimerEt du coup, tu le crois sur parole ? Vu le nombre de prof qui doivent chier sur des films pour des prétextes divers et variés, c'est un peu bête de se cantonner à leur avis. À moins qu'il ai fait un cours complet dessus, auquel cas c'est déjà plus compréhensible.
SupprimerEt puis, de nombreux profs doivent aussi détester des films tels que des Lynch ou autres, qui sont beaucoup trop abstraits et sortis des cadres (en quelque sorte) pour que leurs avis soient toujours pertinents.
Ça devrait en tout cas suffire à convaincre M.AnonymeMar 18, 2012 08:21 AM puisqu'Hervé Kittel nous donne la caution "prof", aussi laide soit-elle :)
SupprimerQu'est-ce que c'est triste ce genre d'attaque quand même ("allez faire des études avant de donner votre avis"). Ca veut dire qu'il faut préciser qu'on est quasi à bac+8 pour faire autorité? Ca veut dire que les cinéphiles qui n'ont pas fait d'études n'ont pas le droit à la parole ? Ou alors ça veut dire qu'il y a un tas de cons qui refusent d'entendre des avis opposés et qui, faute d'arguments valables, se rabattent sur ce genre d'attaques stupides.
C'était de moi et c'était bien évidemment pour mettre en valeur la débilité de l'attaque "allez faire des études". ;)))))))
SupprimerÉgalement, je te remercie d'avoir partagé ton interprétation (très bien écrite) qui me permet, comme la personne au dessus, de bien mieux comprendre ce film magnifique et troublant.
RépondreSupprimerJuste une question : je ne parviens pas à comprendre le plan/scène où l'on voit Lucy (E. Browning) dans la voiture qui l’emmène "travailler".
Avant de monter dans la voiture, elle arrache une poignée de petites baies rouges (elle le fait une première fois, mais on ne voit pas ce qu'elle en fait). Pendant le trajet en direction de la maison de Clara, elle ouvre sa main et laisse doucement tomber les baies à ses pieds.
On voit qu'elle a conscience de son geste, elle le contrôle, elle sait ce qu'elle fait (il me semble même qu'elle observe dans le rétroviseur l'homme qui conduit).
Seulement, je n'arrive pas à interpréter ce geste. Peux-tu m'aider?
À nouveau, merci pour ton interprétation :)
+++
(je m'adressais à Anonyme Mar 14, 2012 10:14 PM)
SupprimerOn avait bien compris que tu t'adressais à toi-même pour t'auto-féliciter, t'auto-valider et te donner de l'importance. On attend que tu juges le temps suffisamment long et crédible pour justifier le retour inopiné de l'anonyme du Mar 14, 2012 10:14 PM pour venir répondre à ta propre question et briller de mille feux avec une nouvelle paraphrase de scénario à se taper la tête par terre :)
RépondreSupprimerLes schizos sont dans la place !
As-tu un cerveau?
SupprimerC'est moi qui ai répondu à Anonyme Mar 14, 2012 10:14 PM parce que je suis d'accord avec lui, ça te pose un problème?
Qui plus est, vu que les commentaires sont anonymes, tu crois vraiment qu'Anonyme Mar 14, 2012 10:14 PM et moi-même sont une même personne? Dans quel but? Ah oui, "m'auto-féliciter", haha!
Désolé pour toi, mais ce n'est pas la même personne! Tu as tout faux, tu t'es empressé de venir dénoncer quelque chose en étant persuadé de ta vérité... "Les schizos sont dans la place !", fallait la sortir celle-là.
Si tu n'as pas aimé le film, que tu ne l'as pas compris ou que tu ne l'as pas interprété de la même façon, il n'y a pas de problème, mais ne viens pas faire chier les autres pour ça...
Moi je trouve bien que ton commentaire est affligeant, idiot voire même débile, mais est-ce que je te l'ai dit directement? Non, pourtant je le pense très sincèrement.
Je réitère ma question à Anonyme Mar 14, 2012 10:14 PM si toutefois il passait dans le coin, parce que vu l'ambiance, moi-même je ne vais pas m'éterniser (d'ailleurs je ne répondrait plus aux provocations, "let them haters hate").
Ma-gni-fique :D
SupprimerJ'ai regardé le film hier soir par curiosité, sans avoir lu aucune critique ... Bilan j'ai apprécié le jeu d'actrice d'Emily Browling, et c'est pratiquement tout. Très honnêtement je n'ai pas compris la fin de l'histoire, quel message à tout cela ... mystère ...
RépondreSupprimerEn lisant cette critique, j'ai reconnu avoir eu certaines réflexions identiques lors du visionnage (sans m'emporter pour autant dans un excès contestataire, mais bon, on va dire que cela fait parti du personnage de Remi et de sa verve que je découvre pour la première fois et qui reste fort sympathique à priori !), sauf concernant le jeu d'actrice et certains plans.
La lecture des commentaires ci dessus me fait un peu sourire: bon, hormis le climat cours de récré qui s'est installé ("t'es même pas bac +5" "bouh le schizo !") ... je regrette simplement que les arguments "POUR" n'aient pas été très fournis: j'en veux pour preuve un magnifique CTRL+C / CTRL+V du commentaire d'Anonyme mardi 14 sur le site http://www.independencia.fr/revue/spip.php?article443 (avec un petit arrangement pour pas trop alourdir sa prose et paraitre crédible)
C'est quoi le truc, tu n'arrives pas à trouver tes propres mots pour nous expliquer à quel point tu aimes ce film ?
Alors je pense que Anonyme mardi 22, tu peux toujours espérer pour avoir ta réponse sur les baies dans la voiture ... ils n'en parlent pas sur le site mentionné ci dessus !
Personnellement j'ai juste A-do-ré ce film, et meme après avoir lu cette critique je reste du meme avis, mais je comprends le votre : j'ai moi aussi été dérangé par l'absence d'explication mais au final c'est ce qui m'a accroché, un vrai moyen d'interpreter soi meme.
RépondreSupprimerEt au final le ressenti créé par la froideur de ce film soulève peut-etre des polémiques, mais c'est ce qui à mon sens empèche de tomber dans le "malsain" de certaines situations.
Bref, chacun a son ressenti et sa façon de voir les choses, ne chercher pas à discréditer ceux qui n'ont pas le meme avis : vous vous rendez ridicules et ne donnez pas aux gens l'envie de suivre votre avis.
Merci du conseil, même si j'ai plus le sentiment de chercher à discréditer la réalisatrice et son film que ceux qui l'ont adoré. Mais je peux comprendre que le ton employé sous le coup du ressenti gêne les adorateurs du film. Merci pour ton commentaire et merci aussi en passant à l'anonyme juste au-dessus.
SupprimerBonsoir, moi, perso, j'ai préféré "American Pie"
RépondreSupprimerJ'ai trouvé la scène où il se masturbe dans la tarte vachement profonde.
Concernant Sleeping beauty, ça manquait un peu de cul.
Par exemple, quand elle propose d'aller sucer le mec, j'aurais bien aimé voir la scène.
Par contre, la scène où le papi fait tomber la fille, c'était bien rigolo !
Je l'ai passée 3 fois au ralenti ! Trop rigolo le papi pas fort !
Mais l'actrice, elle joue pas bien: on voit qu'elle est pas vraiment endormie parce que sa tête ne tombe pas en arrière ! (la aussi j'ai mis 3 fois au ralenti !) malin hein !
Y a une dernière scène que j'ai bien aimée, c'est quand le portable sonne pendant qu'elle est dans l'amphi, le professeur, on sent qu'il est pas content d'être derangé !
Mais bon, j'ai quand même préféré "american pie".
Au revoir les amis !
Ramone
ahah excellent je suis tombé complètement amoureuse de ta critique. Je ne sais pas si c'est le but recherché, mais je trouve que ce que tu as écrit rend tous les autres commentaires de ce film dérisoires. C'est un peu comme si tu te foutais de la gueule de tout le monde et relevais que leurs critiques et avis pompeux qui s'étalent ne seront jamais à la hauteur de la simplicité de ta critique qui ironise leur personne. Bref I LOVE IT!
SupprimerJe vais finir par le voir ce film à cause de tous ces comm'z contradictoires...
RépondreSupprimerQ
U
E
Q
U
O
I
!
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!
!
!
:D
Un conseil : fais-le pas !
SupprimerTKT, j'ai environ 245 236 films à voir avant de voir celui-ci. :D
SupprimerJe viens de voir le film, et mon avis est assez partagé, en lisant votre critique, je vous rejoins [cela me gonfle que de ce genre de réalisateurs qui se prennent au sérieux et qui dépensent des millions en marketing, pour promouvoir un peu de "mensonge", le côté choc, censure est totalement bidon... ce n'est pas la seule réalisatrice à avoir joué des mauvais tours aux spectateurs]
RépondreSupprimerPuis d'un autre côté, la mise en scène est plutôt pas mal, de beaux plans, un beau grain... Les acteurs ne jouent pas très bien, concernant l'héroïne, je suis encore partagée, troublée par sa beauté mais reste un peu lasse de sa prestation cinématographique. Avant ce film, j'ai vu "Shame", et sincèrement : il est excellent (scenarios, mise en scène et jeu d'acteurs), une vraie réussite, pas d'arnaque quoi... Delphine
Tu as de la chance d'avoir trouvé la mise en scène réussie. Je l'ai trouvée absolument médiocre et le film m'a d'autant plus martyrisé.
SupprimerPour ce qui est du "grain de l'image", c'est lié au dvdrip. Le grain sur ce rip-là est tout bonnement fabuleux. Un grain de fou ! En réalité, le film a un grain tout à fait quelconque, je trouve.
RépondreSupprimerJe trouve ce film fouillis et décousu.
RépondreSupprimerUn enchainement de scène montrant effectivement Emily Browning n'accordant aucune importance à son corps mais pour en venir ou ?
Enfin les personnages n'ont aucun relief et certaines scènes n'ont aucune utilité dans le déroulement du film.
Je n'ai rien éprouvé malheureusement
Par contre article TOP !!!
J'approuve les critiques entourant le film, mais pas entourant la comédienne, critiquer son apparence...je trouve ça gratuit, je comprends la frustration de ne pas avoir eu la comédienne souhaitée dans le film, mais ce n'est pas une raison pour cracher sur l'apparence d'Emily, au moins tu admets qu'elle est l'élement qui nous a fait écouter le film jusqu'à la fin grâce à son jeu, je te l'accorde, mais de dire qu'elle a un visage de top modèle plastique à sucer des queues...je trouve ça gratuit.
RépondreSupprimerTu déformes énormément mes propos, qui ne sont certes pas de la première élégance, mais tu les déformes énormément.
SupprimerEt qu'elle fasse "1m10 les bras levés" c'est déformer tes propos peut-être?
SupprimerRestons corrects voire courtois si possible (le lieu est très hostile).
Certaines de tes allusions sont tout a fait déplacées voire hors propos.
Ta démarche est pourtant "intéressante" mais d'après moi tu en fais beaucoup trop... et quelle hargne mes aïeux, quelle hargne !
En regardant le film, j'ai adorée toute les subtilités qui s'en dégageait. Je me disais que je finirais par comprendre les indices laissés ici et là. Bah non! En fait j'ai l'impression que ce film est un coït interrompu. Beaucoup de montée mais hélas pas la finale que j'escomptais. Sans doute trop subtil pour que je la comprenne. J'ai eu l'impression qu'on a manqué de temps et que la fin a été fait à la presse. Dommage! J'avais beaucoup d'attentes.
RépondreSupprimerMarilou
Film navrant! Il n'aurait pas été si mauvais s'il s'était contenté de n'être que ce qu'il est, sans prétendre être un chef d'oeuvre du 7ème art...
RépondreSupprimermoi jai beaucoup aimé, je trouvais la nana super jolie, et le vieux un peu moins mais bon!!! tres bon casting!!!
RépondreSupprimerJE NE SUIS PAS DACCORD!!! c'etais un tres bon film, moi j'ai tout compris, et c'etais une belle histoire!!! surtout quand le papy il etais dans le lit de la madame!!! c'etais touchant, j'ai ressenti toute l'emotion qui s'en degageais, j'en fremi encore Ho mon Dieu
RépondreSupprimerJe n'ai pas du tout apprécié ta critique, personnellement. En effet, tu utilises pleins de mots compliqués etc., mais si on regarde tes phrases de plus près, elles n'ont pas forcément de sens. Et ne me prend pas pour une illetrée, car sans aucune vantardise je ne le suis pas.
RépondreSupprimerTes propos sont pour la plupart illégitimes. Tu te contente de faire une critique de base, sams aucune réflexion ni profondeur. Certains font des critiques du genre "rho c'était trop d'la merde lolilol", et d'après moi ta critique c'est exactement ça, mais avec de plus jolis mots, histoire de bien embobiner les lecteurs. D'ailleurs, quelqu'un a dit plus haut que tu l'avais presque fait culpabiliser d'avoir apprécié le film. Belle manipulation, bravo. Tu ne fais aucune critique constructives, et le peu d'arguments que tu as tu les répètes 10000 fois avec des mots différents. Tu te paraphrase toi-même (quelle modestie...). Tu n'as pas apprécié le film, ça tout le monde l'aura compris. Mais ce n'est pas une raison pour utiliser les mots très forts que tu utilises. Tu dis que le film est arrogant? C'est toi qui transpire l'arrogance, en te permettant derrière ton écran de critiquer tout le travail qu'il y a derrière ce film, pendant que toi tu tappes ton message en buvant un verre et en te grattant les couilles. C'est pathétique.
Tu te prend pour Spielberg à faire des critiques sur les plans et la réalidation? T'as fait combien de films toi? Pfffff... Et critiquer le physique de l'actrice, c'est tellement... Facile, immature et insignifiant. Bref. Critique creuse, sans aucun intérêt. Passez votre chemin, si vous vouler quelque chose d'intelligent et d'utile!
Au lieu de perdre ton temps à faire des critiques aussi stupides qu'inutiles, tu devrais faire quelque chose de ta vie, tu me fais pitié.
(PS : je ne critique pas ta soi-disant "critique" parce que j'ai aimé le film. Personellement, je l'ai apprécié, mais pas adoré on va dire. J'ai aimé toute la réflexion qu'il ouvre, et aussi le fait qu'il ne ressemble à aucun autre film. Et sinon, j'ai admiré la performance d'Emily Browning. Il est beaucoup plus difficile pour un acteur d'interpréter l'indifférence qu'une quelconque autre émotion, et elle l'a réussi avec brio, ce qui a d'ailleurs donné beaucoup plus de sens au film que ce que les plus simples d'esprits (tels que toi) pourraient voir au premier abord, sans chercher à aller plus loin.
PPS : je te remercie tout de même pour ta critique, qui n'a fait bien rire et qui m'a rappelé qu'ik faut de tout pour faire un monde, y compris des idiots arrogants.)
Je ne l'aurais pas mieux dit moi-même. Tout à fait d'accord.
SupprimerTu souscris donc à un commentaire comme "Tu te prend pour Spielberg à faire des critiques sur les plans et la réalidation? T'as fait combien de films toi? Pfffff..." (je laisse les fautes pour plus de croustillant) ? Et tu me reproches mon manque de quoi déjà, de "consistance" ? Je rigole.
SupprimerC'est vrai qu'à la limite, on peut « entendre » (comme il se dit beaucoup de nos jours) les deux premiers paragraphes de l'Anonyme du 11 juillet 2013. Malheureusement, son propos s'écroule et se déconsidère avec les deux derniers paragraphes, avant la parenthèse finale (laquelle, globalement elle aussi « audible », se termine par une autre absurdité : « je te remercie tout de même pour ta critique... »).
Supprimerçà caillasse sec depuis le comm initial ouhla!
RépondreSupprimer@remi
j'ai pensé pendant à canine que j'ai apprécié contrairement à toi. l'appolonide? franchement bof, il est vrai que le rapprochement est interessant.
@remi & tous les autres ci dessus & à venir...
pourquoi la scène des baies(déjà demandé par un autre A)?
pourquoi ds la même mn les jap ,avec la copine qui apporte amoureusement(ou ptet sepassakopine) kekchose(nourriture?) à son chéri qui allait oublier, & l'auto stoppeur avt qu'elle vomisse?
pourquoi ce cri final? prise de conscience? elle va donc arreter ses conneries?
J'ai lu ta critique, aussi douloureux que ça a été pour moi étant donné que je suis une grande fan de ce film et de l'actrice principale, celle que tu te plais à appeler Emily "Chuppachups" Browning. Je ne trouve pas ça professionnel de ta part que d'appeler une actrice de la sorte. D'autant plus que je trouve qu'elle interprète le personnage de Lucy avec brio, en prenant soin de garder une certaine distance entre le protagoniste et le spectateur afin que celui-ci puisse se mettre à la place des hommes qu'elle fréquente, tous si obnubilés par elle.
RépondreSupprimerDe plus, je te trouve bien sévère envers Julia Leigh, il ne faut tout de même pas oublier que "Sleeping Beauty" est son premier long-métrage et pour ma part, comme c'est le cas pour de nombreuses personnes, elle a parfaitement relevé le défi que représente ce film.
Il ne faut pas non plus oublier que "Sleeping Beauty" a été en compétition à Cannes, je doute que beaucoup de réalisateurs puissent en dire autant de leur premiers films.
C'est à peu à près tout ce que j'avais à dire, je ne vais pas me lancer dans de longs et ennuyeux paragraphes qui ne feraient que répéter la même chose.
Sache néanmoins que je respecte ton avis, bien qu'il soit quelque peu prétentieux, tout comme, j'en suis sure, tu respecteras le mien.
C'est vrai que les remarques sur les acteurs ou actrices ne sont pas toujours très professionnelles en soi (ce que ce blog n'est pas à proprement parler, professionnel, c'est une parenthèse), mais hormis "Emily Chuppachups Browning" (allusion bon enfant à sa tête assez large sur un corps assez maigre), rien de si affreux n'est dit à propos de cette actrice, sinon qu'elle est rendue vulgaire par la mise en scène de Julia Leigh, ce qui ne me semble pas être une attaque personnelle.
SupprimerÉtant un incorrigible prétentieux arrogant, comme on me l'a reproché plus haut, je me cite moi-même sur ce sujet : "L'actrice justement, parlons-en, elle qui a un visage si "plastique" qu'elle peut fasciner, y compris dans un film aussi dénué de sensualité. Son visage est si intriguant que nous la fixons régulièrement pour tenter de cerner d'un seul coup d’œil enfin l'ensemble de sa physionomie et de percer ce qui dans ses traits retient notre regard, et c'est ainsi que nous tenons le coup devant un film insupportablement pontifiant et creux, grâce au seul pivot d'observation que représente cette comédienne. On peut peut-être affirmer qu'avec une actrice moins originale le spectateur ne tiendrait pas plus d'un quart d'heure devant cette somme de banalités, de faiblesses, de clichés et d'images laides." Il ne me semble pas que ce portrait soit à charge, voire au contraire.
Qu'il s'agisse du premier film de Julia Leigh n'atténue pas ses immenses défauts à mes yeux, qu'il ait été sélectionné à Cannes encore moins (c'est loin, très loin, d'être un gage de qualité).
Je respecte ton avis quand il est énoncé ainsi, beaucoup moins quand tu cesses, contrairement à ce que tu prétends, de respecter le mien, dans les deux commentaires que tu as postés en suivant, en réponses à d'autres, plus haut sur cette page.
Une chose est certaine : ce film a ses fans.
Ohh Wouiiii ! !... J'adore les remarques non professionnelles sur les acteurs et actrices.
SupprimerTiens, je commence : trouvez pas que Scarlett Pas Jojo-hansson est la copie en blonde de Sofia Coppola ? Que Xavier Dolan a une tête à claques ? Que...
Who's next, please...?