Ce n'était pas le premier film de Joe Dante, qui avait déjà réalisé Piranhas, Hurlements, et L'aventure intérieure entre autres. C'était pas tout à fait le premier film de Tom Hanks qui avait déjà joué le rôle d'un géant dans Big et celui d'une sirène dans Splash. Néanmoins Les Banlieusards n'a pas fait date dans les carrières dorées de ces deux fils prodigues d'Hollywood, et il est aujourd'hui pratiquement inconnu. Ca fait un bail que je voulais le voir. J'ai toujours apprécié Tom Hanks et l'idée de le croiser dans un des premiers films de Joe Dalton m'intriguait beaucoup. Au final rien de si étonnant à ce qu'on ait oublié ce film mineur, qui se mate juste gentiment. Rien que par nostalgie... Ça date de 1989 et ce film marque la fin d'une certaine époque du cinéma Hollywoodien complètement mais volontairement "1er âge", l'âge d'or des bons films pour gosses, ou le règne de l'esprit Spielberg avec la banlieue américaine pour unique fond d'écran (d'où le titre, The Burbs, traduit par le très raffiné "Les Banlieusards" en version française), où le quotidien tutoie le fantastique (cf. la sublime affiche du film).
A l'affiche justement, on retrouve Corey Feldman, l'emblématique enfant-acteur de cette génération des années 80s (vu dans Gremlins du même Joe Dante, dans Stand By Me, dans Les Goonies aussi), en jeune ado décérébré fan de hard rock. Tom Hanks, pour en revenir à mon idole, joue un père de famille franchement désintéressé de son cocon (pourtant son épouse est interprétée par Carrie Fisher qui personnellement et depuis sa toge d'esclave dans Le Retour du Jedi m'a toujours inspiré des actes sexuels interstellaires pratiqués à la vitesse de la lumière). Le héros est en effet un jeune trentenaire rangé des voitures qui ne peut plus voir sa femme et ses gosses en peinture et qui rêve éveillé, un personnage assez proche du Richard Dreyfuss de Rencontre du 3ème type. Un connard instable et irresponsable, pour le dire sans nuance, un éternel adulescent en quête de sensations fortes, comme ce cinéma-là en a tant et tant racontés.
A l'affiche justement, on retrouve Corey Feldman, l'emblématique enfant-acteur de cette génération des années 80s (vu dans Gremlins du même Joe Dante, dans Stand By Me, dans Les Goonies aussi), en jeune ado décérébré fan de hard rock. Tom Hanks, pour en revenir à mon idole, joue un père de famille franchement désintéressé de son cocon (pourtant son épouse est interprétée par Carrie Fisher qui personnellement et depuis sa toge d'esclave dans Le Retour du Jedi m'a toujours inspiré des actes sexuels interstellaires pratiqués à la vitesse de la lumière). Le héros est en effet un jeune trentenaire rangé des voitures qui ne peut plus voir sa femme et ses gosses en peinture et qui rêve éveillé, un personnage assez proche du Richard Dreyfuss de Rencontre du 3ème type. Un connard instable et irresponsable, pour le dire sans nuance, un éternel adulescent en quête de sensations fortes, comme ce cinéma-là en a tant et tant racontés.
Voilà pour le résumé vite fait bien fait de ce film pour gosses à moitié raté. A moitié seulement ! Faut voir le plan d'ouverture : le logo Universal, vous le voyez tous, la terre qui tourne sur elle-même, sauf que là, dans Les Banlieusards, elle se fige tout d'un coup et alors la caméra fait un zoom immense sur l'Amérique pour atterrir sans discontinuer pile poil dans la rue où se déroule le film ! OW ! Je n'ai qu'un truc à dire c'est wouah. Je me demande encore comment cet enfoiré de Joe Dante a pu réaliser ce plan incroyable. Sans doute depuis une fusée, ou depuis la lune. Depuis la lune ?
Vous croyez qu'un réalisateur américain a pu aller sur la lune pour son film ? Le mystère restera entier. Quoi qu'il en soit, dans cette banlieue où le plan s'achève, une nouvelle famille vient de s'installer, les Klopeck. Ce blaze est un savant mélange des mots "clodo", "clopeux", "craspec", "kopek" et "Popek", le comique-troupier. Les Klopeck sont donc d'emblée ultra bizarres. Ce sont des juifs d'Europe de l'est, sales et méchants, qui foutent les foies aux banlieusards que sont leurs nouveaux voisins. Tous nos chers abrutis issus de la middle-class américaine si chère à Tim Burton vont donc mener une enquête musclée sur ces zombies vampiriques polonais, une enquête qui trouvera son terme quand ils auront réussi à foutre le feu à la baraque des moscovites...
A la fin du film la messe est dite : il ne faut pas être raciste. Car ces gens venus d'ailleurs sont en fait normaux et le citoyen moyen des pays développés est un gros connard paranoïaque. Mais une fois la morale posée, Joe Dante réaffirme quand même que les Polonais de son film sont bel et bien des sauvages aux yeux rouges et aux dents longues, pour relancer l'action de sa comédie ! Il en a rien à battre Dante, il est comme ça. C'est peut-être aussi pour ça que ce film finalement douteux n'est pas resté dans les annales. L'idée en somme c'est de dire à ces cons de banlieusards à la manque d'éteindre leurs télés et de mater dans la rue, y'a des potes potentiels à se faire et peut-être même des gros tarés d'étrangers à massacrer. C'est un point de vue, j'imagine. C'est le point de vue de Joe Danté.
Les Banlieusards de Joe Dante avec Tom Hanks et Carrie Fisher (1989)
C'est quand même chouette de voir ce blog revivre (cela manquait!) plus avoir plus de chroniques comme celle ci cela serait cool :')
RépondreSupprimerMerci pour ton fidèle appui ! :)
RépondreSupprimerça fait plaisir, oui :)
RépondreSupprimerPeut-on te trouver sur le site ulike ?
c'est sérieux cette critique ? ça ne l'est pas ? on sait pas trop sur quel pied danser, non parce que outre que le film soit un petit chef d'oeuvre, sacrément culotté (et que le récent chef d'oeuvre Monster House y fasse allusion non déguisée), la morale du film n'est absolument pas celle que vous dites.
RépondreSupprimerj’ai le dvd perso et j'ai vu le film près de 5 fois, et je le revois avec plaisir, et ça n'a rien d'un daube et encore moins d'un film douteux.
Les personnages sont réellements paranos, et ils n'arrivent pas à découvrir des tueurs de voisins (rien de folichon, c'es pas c'est assoifés de sang hein), même pardéduction, et le personnage est obligé de leur macher le travail, "vous avez vu les cranes"... Bref, Dante nous dit l'aventure la plus forte est dans ton voisinage pas dans ta télé sur (comme dans les goonies), mais il dit aussi "ya des étrangers cools et d'autres qui sont des psychopathes", soit pas trop gentil, mais soit pas trop psycho-parano non plus. Bref, c'est une morale complexe, dont des amateurs de Lars Von Trier (l'amérique c'est mal) ou Haneke (la violence et l'amérique c'est mal), ou Bruno Dumont auront certainement beaucoup de mal à comprendre dans son refus du manichéisme et du jugement et dans sa simple pose d'un constat.
Es-tu le même anonyme que sur Batman Begins ? Je demande parce que je ne serais pas étonné qu'un type qui trouve Batman begins génial et qui pense que "la trilogie Matrix dans son ensemble" est au top, considère ce minuscule film anodin de Joe Dante comme un "petit chef-d’œuvre" :D
RépondreSupprimerLe discours de Dante sur la paranoïa est plutôt pas mal. Tout ce que je dis c'est que son twist final est douteux. Ca ne fait pas de son film une saloperie sur le plan moral, juste un film boiteux pas franchement réussi et qui se conclut sur un couac ! Il n'y a pas d'une part des voisins étrangers sympas et d'autre part des voisins étrangers dangereux. Y'a qu'une seule famille de voisins étrangers, et à la fin du film ce sont des psychopathes monstrueux, point. Juste avant le twist, Dante fait semblant de conclure sur une note positive : "en fait les étrangers sont sympas, connards d'américains paranos et xénophobes !", puis finalement le twist arrive qui nous dit : "LES BANLIEUSARDS AVAIENT RAISON ! Les Klopeck sont des tarés assoiffés de sang !"... C'est ça que je trouve un peu zarb, voire un poil dérangeant, quand le film est destiné aux gamins. Mais j'ai peut-être raté le troisième twist ?
"Il n'y a pas d'une part des voisins étrangers sympas et d'autre part des voisins étrangers dangereux. Y'a qu'une seule famille de voisins étrangers, et à la fin du film ce sont des psychopathes monstrueux, point. Juste avant le twist, Dante fait semblant de conclure sur une note positive "
RépondreSupprimeroui je suis le même Personne que sur BB, et je l'ai dis que je lirais vos propos avec attention et intérêt (moins sur Fincher qui est un de mes dieux et sur lequel vous n'avez rien d'intéressant à dire ou à constater, en plus de pas comprendre "fight club"), je tiens parole lol.
ensuite quand je dis chef d'oeuvre, je sais trés bien que ce film n'est pas un chef d'oeuvre mais il est tellement méconnu, voire mésestimé que je ne peux m'empêcher de le relever, et à mes yeux, tout les films que j'aime sont des chef d'oeuvres, même les moyens pour les autres, même les mauvais ^^ Sinon je les aurais jamais acheté en dvd, il faut savoir que je n'achète en dvd qu'un film que je pourrais revoir plus de 10 fois sans me lasser.
Dante ne conclue rien (pas plus qu'il n'était pro capitalisme dans Gremlins 2 ou dans Small Soldiers en faisant acheter le silence de tous par des chèques de son personnage de PDG.
Le ya des étrangers qui sont pas des psychopathes est implicite dans son propos, et tout les gens à qui j'ai montré le film parmi mes amis ou ma famille (des enfants de 10 ans parmi eux) l'ont compris. Maintenant, c'est vrai que ça ne s'adresse pas forcément à des gens qui aiment les morales bien manichéennes à la Haneke, Dumont ou LVT. C'est sûr, les réalisateurs du constat et non du jugement semble effectivement vous passer ici bien au-dessus des préoccupations ;) en témoigne ton Hs de pratiquement tout les Fincher et les Nolans.
Après chacun ses réceptions de film, on est pas tous intéressés par les mêmes choses dans la réception, et heureusement je dirais :) (cf l'abbé machin ^^).
et tu le dis toi-même dans ton propos en plus "les Klopecks" sont des tarés assoifés de sang, pas les étrangers, les "Klopeck", qu'est-ce qu'une petite fille de 10 ans et un gamin de 7 sont capable de comprendre que vous ne soyez vous-même capable d'intégrer ?
"C'est sûr, les réalisateurs du constat et non du jugement semble effectivement vous passer ici bien au-dessus des préoccupations ;) en témoigne ton Hs de pratiquement tout les Fincher et les Nolans."
RépondreSupprimerCamarade, se prendre au sérieux c'est bien... quand on est sérieux. Nolan est un réalisateur du goodies en plastoc, et Fincher de la tête dans l'carton. A force de tout intellectualiser et de mettre dans le même sac Matrix et Citizen Kane, on se décrédibilise d'une part, et surtout on nivelle sévère par le bas. Parle nous donc de Gaspar Noé, tiens !
"Dante ne conclut rien" est une phrase tragique mais vraie qui pourrait figurer sur un bouquin consacré à ce chouette réalisateur rarement inspiré.
RépondreSupprimer"Le ya des étrangers qui sont pas des psychopathes est implicite dans son propos" > Si c'est implicite alors... On ne peut rien lui reprocher...
Toi qui aimes le "symbolisme", tu devrais comprendre, bien que tu n'aies pas dix ans (tu sembles bien vieux...) que les "Klopeck" sont la seule et unique figure de l'étranger dans ce film, et que c'est précisément ce qui est gênant quand ils sont dépeints comme de gros gros tarés dont les américains ont finalement raison d'avoir peur...
"que les "Klopeck" sont la seule et unique figure de l'étranger dans ce film, et que c'est précisément ce qui est gênant quand ils sont dépeints comme de gros gros tarés dont les américains ont finalement raison d'avoir peur..."
RépondreSupprimeroui mais on est pas dans Dogville ou dans Funny Games, on suppose (enfin on présuppose) que le spectateur n'est pas un céleri cru et qu'il a déjà était confronté à des chouettes étrangers qui ne soit pas des serial pour appuyer la comparaison. Après tout, même dans Funny Games, les seuls ados qu'on voit dans le film sont des tarés psychopathes, maintenant aussi stupide que soit le père fouettard autrichien, je pense quand même qu'il ne voulait pas dépeindre un portrait de l'adolescence ?
Et pourtant ce sont les seuls hein, chrono en main (même si faudrait me payer pour revoir Funny Games :()
tu remarqueras que ton propos mon cher rémi fonctionne dans les deux sens, puisqu'à l'exception des ados et enfants, et des vieillards, donc pas la même tranche de la population, tout les "banlieusards" adulte sont dépeint comme de gros gros tarés dont les immigrants auraient des raisons d'avoir peur (et il faut arriver à la destruction d'une maison de la cave au grenier (symbolique, symbolique) pour que le héros se rende compte de l'absurdité et de la violence d'un tel comportement.
Josette K (si vraiment tu es une fille, ce dont je doute fortement), c'est pas en affirmant des trucs que tu me convaincras, avec des arguments peut-être, et je pense en avoir donné pas mal sur le camarade Nolan. Et Fincher, si tu en es resté(e je garde le doute mais sait-on jamais), à la tête dans le carton à chapeau ^^, je te conseille de passer directement à Social Network ou de revenir sur Alien.
il s'agit pas de tout intellectualiser, mais niveler par le bas en parlant de la profondeur de Matrix je vois pas trop (et je parle pas seulement de l'histoire, mais bien des au bas mot dix niveaux de lecture de l'oeuvre, en plus du fait que Matrix Trilogy soit un gigantesque happening de l'ordre de Alice au pays des Merveilles pour le cinéma).
Pitié, pas Gaspar, j'ai toujours pas vu sa relecture du livre des morts tibétains, mais j'ai détesté ses précédents films, le nihilisme pour le nihilisme, façon j'ai vu tout les Paso mais j'ai retenu que la pose nihiliste, alors non merci :) Pourquoi pas Bruno Dumont, Christophe Honoré, ou Valérie Donzelli, pendant qu'on y est :)
Ah ben on est au moins d'accord sur Donzelli ! (mais arrête de mettre tous les français dans le même sac :) ) (et je suis pas certaine que Haneke ou LVT fassent dans le manichéisme...)
RépondreSupprimerIl faudrait aussi me payer, et grassement, pour revoir Funny Games !
RépondreSupprimerOn est d'accord, "Funny games" n'est pas un film sur l'adolescence, et ce n'est pas un film qui s'adresse aux gosses. Le film de Dante est un film sur les banlieusards américains (qu'il brocarde à mort comme tu le notes) et sur le sujet de leur psychose, les étrangers, qu'il dépeint quand même de façon un peu chaude dans un film pour gosses, c'est tout ce que je dis, j'ai trouvé ça un peu chaud (et surtout un peu creux mais bon, c'est un autre sujet, et j'espère que tu ne vas pas me dire que ce film est un chef-d’œuvre du cinématographe, en-dehors de ta passion pour lui).
RépondreSupprimerQuand tu parles des douze mille niveaux de lecture de Matrix trilogy, c'est bien beau, mais franchement t'as vu les films ? Je ne doute pas de ça hein, je ne demande pas réellement si tu les as vu, je veux dire, putain ma parole t'as vu les films que c'est ?? Ce qu'il y a à l'image ?? Le scénar des épisodes 2 et 3 ?? La baston d'une heure et demi entre Néo et cent vingt millions d'inspecteur Harris ? La course poursuite à moto avec les types aux dreadlocks blondes ? La séquence interminable où Monica Belluci demande un bisou à Keanu Reeves devant une Triniti jalouse qui se pince les lèvres ? C'est d'une nullité et d'une laideur sans nom... C'est bête et moche, c'est vraiment pas bien fait, c'est laid, merde, non ?
pour la baston et la voiture, perso j'ai pris mon pied, et je l'ai revu beaucoup de fois ce film, mais c'est parce que c'est le geek qui somnole en moi qui parlait, "bordel, enfin un jeu vidéo ou on se croirait dans Road Rash, la 3DO n'est pas morte ? ah non merde, mais en fait c'est un film :)
RépondreSupprimerEt pour le bisou, l'insistance est surtout parce que le baiser est un vecteur d'informations, une sorte de clé usb si on veut ;) et cette insistance dans le 2, doit faire comprendre au spectateur que dans le 1, quand Trinity embrasse un Néo mourrant, agonisant même, elle fait de lui l'Elu (on se rembobine le dialogue dans la tête : "l'oracle m'a dit que l'homme que j'aimerais serait l'Elu", comprendre, pas que l'Elu serait l'homme que j'aimerais, non, l'homme que moi j'aimerais, bordel de dieu, j'en ferais mon putain d'Elu personnel en l'investissant de quelque chose. D'où l'insistance sur le baiser de Perséphone à Néo, mais bon, pour comprendre le 1 du coup, faut avoir vu le 2.
Idem pour les écrans lors de la scène d'interrogatoire chez mr Anderson's friend :), Smith donc, qui montre un passage brouillé dans plein d'écran, autrement dit déjà les prémisses de l'Architecte (autrement dit, la saga a été pensé de base :))...
et ça en plus, j'a pas eu besoin du site de Mr Djoumi pour le comprendre, mais bon faut dire aussi, que je n'ai eu dans le site de mr Djoumi, que la confirmation que d'autres que moi avait vu la même chose que moi (ce qui m'éloignait directement de la folie et me rapprochait du sectarisme (c'est quand même mieux non ? :))
Sans doute mieux oui, mais flippant quand même :)
RépondreSupprimerAu fait, c'est connu de longue date que la trilogie a été "pensée" comme telle, non ? Ce qu'on a reproché aux Washowsky c'est précisément d'avoir "pensé" une trilogie mais de n'avoir pondu qu'un film de passable et de s'être complètement vautrés sur les deux suivants, alors que justement ils avaient "pensé" trilogie les mecs, ils avaient pensé "trois" dans leur tête, mais ils se sont cagué dessus au volume deux...
Le coup de "Matrix a été pensé depuis le départ comme une trilogie", j'ai toujours considéré que c'était un coup marketing, une excuse et un prétexte bidon pour amasser l'oseille avec les deux suivants. Je fais partie de ces cons-là, oui.
RépondreSupprimerLe premier, dont je garderai toujours un bon souvenir, me semble complètement se suffire à lui-même. Mais je passe peut-être à côté d'un monument...
De plus, les frères Wachowski (devrait-on dire les "soeurs" maintenant que l'un est devenu une femelle tandis que l'autre a affiché son homosexualité ?) ont, me semble-t-il, prouvé qu'ils avaient 2 de QI avec leurs projets post-Matrix, non ?
RépondreSupprimerLe film sur les petites bagnoles là... Woahhhhh ! :D
Anonyme, fais-tu partie de ceux qui considèrent que le script original d'Assassins était une "tuerie" ?
"Anonyme, fais-tu partie de ceux qui considèrent que le script original d'Assassins était une "tuerie" ?"
RépondreSupprimeroh oui bordel, c'était une grosse tuerie, mais le film de Donner (si c'est de celui-là que tu parles, reste quand même bon, et surtout son 16 Block est pour moi le vrai retour de John Mc Clane :) (à voir si vous ne l'avez pas vu)
"prouvé qu'ils avaient 2 de QI avec leurs projets post-Matrix, non ?"
j'sais po, j'ai adoré V for Vendetta sur lequel ils ne sont que pour une partie (scénario, plus quelques scènes du film (immédiatement identifiable en plus car décalque négatif de Matrix, mêmes plans, autre intentions "morales")
Et j'suis un adepte fervent de Speed Racer que j'ai vu 10 fois au moins et dont j'avais tenté sur les forums d'allociné une critique analyse en bonne et due forme.
"quand Trinity embrasse un Néo mourrant, agonisant même, elle fait de lui l'Elu (on se rembobine le dialogue dans la tête : "l'oracle m'a dit que l'homme que j'aimerais serait l'Elu", comprendre, pas que l'Elu serait l'homme que j'aimerais, non, l'homme que moi j'aimerais, bordel de dieu, j'en ferais mon putain d'Elu personnel en l'investissant de quelque chose. D'où l'insistance sur le baiser de Perséphone à Néo, mais bon, pour comprendre le 1 du coup, faut avoir vu le 2."
RépondreSupprimerCa, c'est quand même pas une grande idée O_O Trinity en fait son élu personnel oui oui, mais pas besoin de voir le 2 pour comprendre ce que ce baiser signifie, pas besoin d'interpréter quoi que ce soit, c'est quasi du littéral là, c'est la base de la base! C'est un énôôrme cliché ce baiser (la façon dont s'est filmé, super mièvre,et l'idée simplissime qu'elle sous-tend)! Et la scène du 2 est encore plus ridicule que dans le premier!
Les frères W. ont pensé Matrix en 3 volets, oui surement, ils foutent des liens entre les 3, des effets d'annonce etc, c'est la moindre des choses, mais on peut vraiment pas dire que ce soit bien malin ou profond. Toutes les références qu'ils font sont de la poudre aux yeux (Alice au pays des merveilles, les références mythologiques ou bibliques etc), suffit de voir le nom des perso, difficile de faire plus évident et premier degré, comme quand Nolan appelle la petite Page "Ariane" dans Inception. Wouah, c'est elle qui crée le labyrinthe, putain d'idée! C'est bateau tout ça OW!
J'aime bien matrix aussi hein, quand tu le vois au ciné ça fait son effet, les scènes d'action sont coolos et tout. Les frères W. ont eu une idée pas con du tout, ils envoient dans tous les sens, ils créent un univers qui tient la route (enfin un certain temps, avant qu'ils se mettent à tout compliquer pour rien) mais ça en reste là. Passé l'effet de surprise, tout le monde s'est vite rendu compte de la petitesse du discours de ces films!
A la limite, la seule mise en abyme de valable dans Matrix, c'est celle de l'illusion: ils dénoncent l'illusion de la matrice, et ça renvoie aux effets illusionnistes de leur trilogie qui fait mine d'être très profonde et à sens multiple alors que c'est très simple et superficiel.
@Anonyme : 16 Blocks est pas mal du tout oui, et c'est vrai que c'est autrement mieux que Die Hard 4 !!
RépondreSupprimerPour ce qui est des persos d'Inception, quand on prend chaque première lettre de leurs blazes, ça fait "D R E A M S" ou "D R E A M", autre facétie de Nolan.
Quand on y réfléchit ça fait aussi "M E R D A S"
Supprimer:D
SupprimerBien vu, Betrand Renard !
Supprimer@anonyme : "Et j'suis un adepte fervent de Speed Racer que j'ai vu 10 fois au moins" ... Ton cas m'inquiète. Après tes questions pro-terroristes pour TDK, tu nous montres que tu aimes la vitesse et la déstabilisation des nations "propres". Je me fais du souci pour toi et pour nous aussi d'ailleurs, petits français.
RépondreSupprimerQuant à The BUUUURBS, la fin est too much. L'aspect les Klopeck sont des criminels vient parasiter le propos sympathique du film. C'est dommage. Mais j'adore quand même.
Arnaud > On est bien d'accord sur The Burbs :)
RépondreSupprimerPetit résumé de la carrière de Tom Hanks :
RépondreSupprimerhttps://pbs.twimg.com/media/A83VPqbCAAAiNjg.jpg:large
Les meilleurs et les pires rôles de Tom Hanks selon V. Malausa :
RépondreSupprimerhttp://leplus.nouvelobs.com/contribution/973354-capitaine-phillips-avec-tom-hanks-en-salles-les-tops-et-les-flops-des-roles-de-l-acteur.html