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31 octobre 2012

Halloween (2007)

Sorti en 2007, le Halloween de Rob Zombie est donc l'indispensable remake du classique de John Carpenter déjà aux origines de sept suites officielles et d'environ 1000 copies. Il s'agit plus exactement d'une sorte de remake prequel, un peu à l'image du récent The Thing, étant donné que Rob Zombie s'intéresse à ce que Big John avait intelligemment choisi de passer sous silence dans son film, par des ellipses bien senties. Des ellipses qui lui évitaient de tomber dans les travers du film de serial killer de bas étage et qui permettaient à son film de devenir une œuvre quasi conceptuelle, débarrassée des conneries habituelles qui sont censées nous faire comprendre comment un type lambda peut devenir un taré total. Ce qu'on ne voit pas dans le film de Carpenter, on le voit donc dans celui de Zombie. C'était un pari risqué, mais pourquoi pas. Hélas, quand on regarde le film de Zombie (oui, j'ai décidé de ne plus dire son prénom, quand on choisit un blaze aussi pourri, faut assumer), on comprend très vite qu'il s'agissait en réalité d'une fausse bonne idée ou, en d'autres mots, d'une vieille idée pourrie mise entre les mains d'un sacré débile doté d'une imagination et d'une intelligence atterrantes. Je ne dis pas que c'est forcément naze de vouloir dresser le portrait psychologique d'un tueur, mais c'est très rarement réussi, et une chose est sûre : mieux vaut ne pas le faire du tout que le faire si mal.


Rob Zombie fait le remake du classique de Carpenter et s'attarde sur l'enfance de Michael Myers. Accrochez-vous, c'est un intellectuel de premier plan avec de gros sabots !

Qui était ce petit garçon qui a froidement tué sa sœur un soir d'Halloween ? Dans quel cadre familial vivait-il ? Quelles relations entretenait-il avec sa frangine ? Avec ses parents ? Ses grands-parents ? Bénéficiait-il d'une scolarité épanouie ? Avait-il de bonnes notes en dictée ? Quelles étaient ses activités favorites, ses passe-temps ? Allait-il chez l'orthophoniste le mercredi après-midi ? Et surtout, que s'est-il passé entre le moment du premier meurtre et son évasion de l'asile psychiatrique, 15 ans plus tard, c'est-à-dire pendant cette période où il fut pris en charge par le Docteur Loomis ? C'est à la plupart de ces questions, dont on pouvait parfois deviner les réponses dans le film initial, que Rob Zombie apporte ses réponses, celles d'un ado attardé sans aucune suite dans les idées, ressassant toujours les mêmes idioties à longueur de films. Alors que le chef d’œuvre de Carpenter baignait dans une ambiance irrationnelle tout à fait bienvenue, conférant un aspect fantastique à son film notamment à travers la figure de Michael Myers, le remake (j'appellerais ça un recel, contraction à ma sauce des mots "remake" et "prequel") de Rob Zombie se noie rapidement dans la platitude et la crétinerie la plus crasse en tentant péniblement de refaire le portrait de ce tueur inhumain.


Michael Myers enfant, une tête à claque de première.

Quand il était petit, Michael Myers avait une tronche de cake. Il tuait des chats et des chiens puis les prenait en photo. Normal. A l'école, il se faisait tabasser à toutes les récrés. Évidemment. Son beau-père était une sorte d'affreux connard répugnant, obscène, dégueulasse, infiniment bête, et, bien entendu, alcoolo au dernier degré. Il ne manquait jamais l'occasion de rabaisser le petit Michael et il harcelait quotidiennement sa grande sœur qu'il rêvait de se taper. Il faut dire que cette dernière était plus ou moins une pure trainée. Rien d'étonnant. Michael les méprisait tous, à l'exception de sa toute petite sœur, Laurie, encore bébé, et de sa mère, une strip-teaseuse professionnelle incarnée par Sheri Moon Zombie, la compagne de Rob, qui ne fait que montrer son gros cul et sa tronche de viking mal luné, en versant quelques larmes pour essayer de nous convaincre qu'elle est une actrice. Michael se contentait donc de les mépriser en silence jusqu'à ce soir d'Halloween où, après avoir contemplé son bol de chocapics pendant trois plombes, sa colère prit la forme d'une tuerie sauvage.


Pas de sang sur cette image, qui n'est donc pas représentative du film.

On croise donc ici les mêmes individus pitoyables que dans The Devil's Rejects, le film phare de Rob Zombie, celui qui lui a amené toute une ribambelle de fans. Ces personnages sont tous insupportables, incroyables de bêtise, de laideur et de vulgarité. Une galerie de freaks jamais attachant, que l'on a envie de voir crever autant que le petit Michael Myers, qui est hélas le plus ridicule de la troupe ! Blague à part : sachez que personnellement, j'associe volontiers Rob Zombie à ses personnages affreux, bêtes et méchants ; en plus, sans vouloir rentrer dans le délit de sale tronche, il me semble qu'il leur ressemble comme deux gouttes d'eau... Dans cette partie introductive, Rob Zombie nous gratifie de sa psychologie de bas étage, de ce portrait juvénile dressé à coups de hache et d'une connerie à toute épreuve, qui a simplement la particularité de faire de Michael Myers un personnage franchement ridicule et de déconstruire totalement l'image inventée par Carpenter il y a 34 ans. Mais ça n'est que le début...


Michael Myers adulte, un grand échalas en pyjus... Sur votre gauche, il s'agit bien de Danny Trejo, acteur bien décidé à se forger un CV fait des pires films de genre actuels.

Rob Zombie passe ensuite presque trois quarts d'heure à nous dépeindre l'évolution du petit Michael à l'asile psychiatrique, où il est donc pris en charge par le Docteur Loomis (Malcolm McDowell). Cette partie du film est d'une pauvreté affligeante, rien ne se passe, bien que tout soit surligné par la voix-off de Loomis, qui nous explique grosso modo à quel point Michael se recroqueville progressivement sur sa personnalité démoniaque, se cachant derrière de ridicules masques qu'il confectionne lui-même dans sa cellule. C'est navrant. Comment avoir peur d'un tel débile, comment craindre ce catcheur retraité avec les cheveux toujours pendus devant la tronche, qui passe son temps à fabriquer des masques ridicules seul dans sa piaule ? On dirait un gros benêt gothique, devenu friand de travaux manuels car c'est le seul domaine dans lequel il excelle ! On a simplement envie de lui tendre un ours en peluche pour qu'il fasse un bon gros dodo et affiche enfin une meilleure mine. En outre, on ne saisit rien du rapport qui se crée entre les deux personnages, rien, il faut que celui-ci soit là encore lourdement souligné par les dialogues très explicatifs de Loomis en personne pour qu'on se dise qu'il y a effectivement quelque chose de spécial qui se noue entre son patient et lui. Mais on s'en contrefout ! Et, là encore, tout était tellement mieux présenté dans le film de Carpenter, à peine suggéré, dévoilé par une ou deux phrases, mais paradoxalement tellement plus clair... A l'image de l'interprétation de Malcolm McDowell, depuis longtemps condamné à jouer dans des déchets, et qui fait ici vraiment de la peine. Il en fait des caisses là où Donald Pleasance parvenait à insuffler de l'intensité à son personnage avec trois fois rien. Et que dire de Michael Myers adulte, qui, en prenant les traits d'un dénommé Tyler Mane, devient une sorte de superstar du catch lamentable, un ersatz du sympathique Undertaker, mesurant 3 mètres de haut et 2 de large, avec une pistache moisie en guise de cerveau.


Fin du film : à court d'imagination, Michael Myers tente le car-jack.

La première partie du film est donc "intéressante" (je mets entre guillemets car c'est très relatif, comme vous l'aurez compris !) dans le sens où elle cherche à nous montrer ce que l'original nous cachait. La seconde partie (le film dure deux putain de plombes, ma parole !) est d'une nullité totale puisqu'elle reproduit le film de Carpenter en le vidant de tout, alors que Rob Zombie aurait pu poursuivre en insistant sur "l'envers du décor", soit sur ce qu'on ne voit pas dans l'original. Et c'est quand il reproduit les situations du film de 1978, en les rendant plus trash, plus "réalistes", forcément plus violentes, que la nullité désolante de Zombie finit de lasser. Inutile de préciser que Rob Zombie n'a pas un millième du talent de metteur en scène de John Carpenter, et dans ces moments-là, c'est particulièrement douloureux. Son film atteint des sommets dans l'ignominie.


Dr Loomis et Laurie Strode pensent s'être débarrassé de Michael Myers après lui avoir logé une balle dans le crâne. Cela n'empêchera pas Rob Zombie de signer un Halloween 2, la suite du remake-prequel qui n'est pas le remake de la suite de l'original !

La seule intervention de John Carpenter dans la conception du film de Rob Zombie fut le petit conseil suivant : le "Maître de l'horreur" dit simplement à son collègue chevelu "Fais de ce film le tien". Ce qu'il fallait interpréter par "Ne touche pas à mon film, fais-en un autre, bas les pattes !". Avec Big John, rarement très bavard sur les sujets un peu épineux, il faut toujours savoir lire entre les lignes et décrypter le véritable sens de ses rares paroles. Quand il dit à Jean-François Richet à propos de son remake d'Assaut la fameuse formule sibylline "Different time, different movie, same spirit", c'était surtout histoire d'être débarrassé une bonne fois pour toute de l'inévitable question "Alors tu penses quoi du remake ?", et il fallait plutôt comprendre "Ton film pue la merde à plein nez mais j'ose espérer que tu l'as réalisé avec la saine intention de faire un bon film". Quand on lui a récemment demandé ce qu'il pensait de ce remake d'Halloween sur Twitter, John Carpenter a simplement répondu "No comment". Pas besoin de lire entre les lignes cette fois-ci...


Halloween de Rob Zombie avec Malcolm McDowell, Tyler Mane, Scout Taylor-Compton, Sheri Moon Zombie et William Forsythe (2007)

27 commentaires:

  1. vous y allez fort sur sheri moon... mais lol la description de myers adulte ^^

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    1. T'aimes pas Rob Zombie, ça il suffit de te lire pour le comprendre...T'as le droit de pas aimer une oeuvre, mais de la a pondre un truc juste pour cracher dessus ça me semble...bref. 1:Michael Myers n'est pas le gosse que t'as décris: C'est un enfant perturbé...2: Il tue des animaux parce que Rob s'est renseigné soigneusement, je m'explique:Les tueurs en series ne commencent pas par tuer des gens, des etudes ont démontrées que souvent, les animaux sont un premier stade chez un psychopathe homicide en devenir. Et 3 La carrure de Tyler Mane est tout a fait adaptée au personnage de Myers, les cheveux longs aussi...Myers est un malade qui ne se soucie pas de son apparence. Seu ses masques lui servent a traduire ce qu'il ressent...depuis toujours les fans se demandent "qui est vraiment Michael? "Pourquoi il tue?" Qu'est ce qui l'a rendu fou?" et la plus courante: Que se passe t'il dans sa tête? Et bien Zombie a répondu a toutes ces questions, et même si ses films ne sont pas parfait, je te l'accorde, il s'en est tout de même trés bien sorti...C'est le probléme avec les fans: Ils sont tellement accroché a l'original, qu'ils refusent la moindre évolution des personnages, le pire c'est que si zombie vous avais écoutés, le film aurait été un copié collé et vous auriez hurlés au plagiat...signé: Un fan de Michael Myers qui a l'esprit large.

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    2. Je t'ai donc répondu ci-dessous.
      À la base, il est simplement idiot d'avoir voulu dresser le portrait psychologique du "serial killer" Micheal Myers. Carpenter s'éloigne définitivement de cela quand, à la fin de son film, il nous montre qu'il ne s'agit pas d'un être normal, et cette part d'inexplicable contribue largement à la peur qu'on peut alors ressentir et à la fascination que ce personnage peut exercer chez le spectateur. Michael Myers n'est pas un tueur comme Hannibal Lecteur ou le taré de Seven...
      Et quand bien même il faudrait expliquer Micheal Myers, Rob Zombie le fait de la plus triste et idiote façon, comme si on regardait le film d'un ado attardé qui aime les films d'horreur pour de mauvaises raisons et auquel il faudrait interdire les caméras jusqu'à ce qu'il grandisse un peu. Peut-être que j'ai l'esprit étroit, comme tu le sous-entends, peut-être que je suis trop exigeant, peut-être aussi que je n'aime pas ces films pour les mêmes raisons...

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  2. Tout ça m'a donné envie de revoir les films de Carpenter en fait...

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  3. L'Undertaker... nostalgie !!!

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  4. J'aime bien quand tu te laisses aller au défouloir. Cette grosse merde en valait la peine !

    Par ailleurs, je m'en vais proposer "recel" aux académiciens, parce qu'il faut ce mot dans le dico.

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    1. Tu l'as vu ou c'est une saine déduction de ta part ? :)

      J'ai oublié de dire dans ces deux dernières critiques qu'à chaque fois, les thèmes musicaux sont revus et corrigés d'une affreuse façon...

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    2. Totale déduction et parfaitement confiant en tes dires.

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  5. De ce film, j'ai juste vu les images de cette critique au vitriol. C'est un classique sur lequel Rob Zombie le mal nommé s'est essuyé avec ses énormes grôles de "gothic". Les films de Big John n'en finissent pas d'être trainés dans la boue par des traine-savates et des moins que rien.

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    1. Je me demande si c'est pas le réalisateur qui a le plus été "remaké" !

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  6. ah j'avoue que j'ai beaucoup aimé ce remake justement pour les raisons que tu tacles! Notamment ce Mike Myers hyper bourrin sentant la transpiration et les cheveux gras plein de bestioles surement.
    J'aime beaucoup les films de Zombie (oui faut assumer ce nom pourri) avec certes souvent la recette poussière, cowboy miteux, hard rock débile et grosse violence. Après je pense qu'il faut arrêter de se branler sur Carpenter "parce que c'est Carpenter" en laissant de côté tout sens critique (je ne parle pas forcément pour toi Félix hein). Je veux dire Carpenter n'a pas fait que des bons films. Certains même de sa grande époque sont ratés. Je dis ça malgré le fait que je sois très fan du bonhomme. Fog par exemple (qui d'ailleurs a donné un remake surement naze) était assez raté, disons qu'au pire il y avait quelques scènes qui étaient sympa et la BO arrivait presque entièrement à sauver le film mais c'est de loin pas le meilleur. Mais celui là c'est à mon gout un bon remake. Je n'ose voir The Thing (étant l'un de mes films préférés, sorti la même année que Chiens de paille, là aussi l'un de mes films préférés). Dans les bons remake je mettrais aussi The Hills Have Eyes (Wes Anderson Craven est à mon avis un mec tellement apprécié pour du rien) et, Seigneur ayez pitié de moi, Massacre à la tronçonneuse qui était plutôt regardable (là aussi, l'original, films préférés, tout ça...). Mais bon c'est toujours bien de lire de nouvelles critiques.

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    1. Le remake de Massacre à la tronçonneuse, tu le sauves grâce à Jessica Biel et aux nombreux passages axés sur son boulard ou sur son t-shirt mouillé, avoue. Pareil !!

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    2. j'avoue que j'ai du passer la majeure partie du film une main dans mon slop avec une pizza chorizo jambon sur la gueule pour faire comme Lazer Face :D

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  7. en fait je voulais ajouter que là ou le film flanche c'est clairement dès que Myers se barre de l'asile et là ca devient hyper chiant. Dommage. Mais le début / moitié sont ok pour moi :)

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    1. Dans le fond, nous sommes d'accord, même si je suis vachement plus sévère que toi. Disons que la première partie du film, celle qui s'écarte le plus du film original, est largement la moins affreuse. :)

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  8. vivement la prochaine critique d'un remake de Carpenter!
    en espérant qu'il y en aura une troisième!

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    1. D'autres critiques de remakes de films d'horreur sont à venir ! :)

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  9. Any fuckable bitches in this flick?

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  10. "recel", c'est une excellente idée

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  11. T'aurais voulu quoi dis moi? Que le gosse naisse et évolue dans la famille américaine typique?Les barbeucs avec les voisins, les week end a dysneyland, la famille unie et tous l'orchestre? Serieusement...comment un gamin peut devenir un sociopathe dans un cadre famillial stable?1: Myers n'est pas une tête a claque, pour reprendre ton expression, c'est un gosse profondément perturbé. 2: Et oui, il déglingue des chats, parce que les psychopathes homicides commencent rarement par des victimes humaines, on sait aujourd'hui que souvent, ils s'en prennent d'abord a des animaux. 3: Le look de Myers une fois adulte est justifié: Michael ne se soucie pas de son aparence, seuls ses masques lui permettent d'exister, de traduire ses humeurs et de se dissimuler aux yeux de tous...4: Combien de fois j'ai entendu des fans se demander "Qui est vraiment Michael?". "Pourquoi il tue?" et surtout "Que pense t'il?" Rob répond a ces questions dans les 2 remakes et vous ralez...c'est le problème des fans...vous vous accrochez tellement a l'original que vous refusez la moindre tentative d'évolution chez les personnages, le pire c'est que si Zombie avais fait un copié collé de la version de 78, vous auriez hurlés au plagiat...l'oeuvre n'est pas parfaite, je vous l'accorde, mais Rob s'en ai trés bien tiré malgrés tout...signé:Un fan de Michael Myers a l'esprit large.

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    1. "le pire c'est que si Zombie avais fait un copié collé de la version de 78, vous auriez hurlés au plagiat..." Si je puis me permettre, c'est ce que fait l'auteur de cet article ou alors vous ne l'avez pas lu en entier. Je vous cite le passage l'évoquant pour vous évitez une relecture fastidieuse : "Et c'est quand il reproduit les situations du film de 1978, en les rendant plus trash, plus "réalistes", forcément plus violentes, que la nullité désolante de Zombie finit de lasser. Inutile de préciser que Rob Zombie n'a pas un millième du talent de metteur en scène de John Carpenter, et dans ces moments-là, c'est particulièrement douloureux."

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    2. Je ne suis pas un fan à l'esprit étroit de Michael Myers, mais j'aime profondément le film de John Carpenter, un film à la fin duquel on peut effectivement se poser des questions (la dimension fantastique du film qui participe grandement à son charme), des questions auxquelles j'accuse Rob Zombie d'avoir apporté les réponses les plus bêtes possibles, dans un style d'une lourdeur et d'une laideur abominables.
      Où ai-je crié au plagiat ? C'est un remake ! Qui a le cul entre deux chaises (s'éloigner de l'original en nous racontant ce que l'on ne sait pas, en reproduire les situations les plus mémorables), certes, mais c'est un remake et je regrette simplement que lorsqu'il s'exerce à une relecture des scènes déjà vues chez Carpenter, Rob Zombie s'enfonce encore davantage dans la médiocrité.

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    3. Et l'on pourrait ajouter : être fan de John Carpenter, ou de 'Halloween' (fût-ce — là, râclement de gorge dubitatif — de la version de 2007), ok. Mais être « fan de Michael Myers »... Même avec beaucoup de recul, ça file les chocottes !

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  12. Bon, oui, c'est vrai Félix, vous ne criez pas nécessairement au plagiat mais plutôt à la contrefaçon, et vous avez raison.

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