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13 janvier 2012

Shame

Il y a des films comme ça sur lesquels on ne trouve rien de spécial ni d'intéressant à dire. C'est le cas, en ce qui me concerne, de Shame, le deuxième long métrage de Steve McQueen. N'est-ce pas un peu triste ? Quand un film minable m'a plombé une soirée, je peux au moins garder le bon souvenir que fut la rédaction de sa critique, où je ressentis très naturellement le plaisir de zigouiller le film en question. Je pense par exemple à Thor, Hesher, ou Insidious. Shame est infiniment mieux que ces trois exemples, mais je vous avoue sans détour que c'est un effort pour moi d'écrire un petit papelard sur ce film. Alors pourquoi le faire ? Parce que je suis un blogueur ciné, parce que ce film était l'un des plus attendus de la fin d'année 2011, parce qu'il divise plus ou moins et qu'il est donc bon, quand on l'a vu, d'en dire quelques mots histoire de se situer sur l'échiquier critique ! Tu parles... Je torche un papelard, je torche un papelard, foutez-moi la paix !



Je suis pourtant allé voir ce film au cinéma, animé par les plus louables intentions et dans les meilleures conditions possibles : VO sous-titrée, son impeccable, écran géant, place d'ordinaire réservée aux handicapés, confort extra, calebard XXL et McDo à la clé sans avoir à sortir un seul péso de ma poche ! Bref, tous les ingrédients étaient réunis pour que je sois pleinement réceptif à l’œuvre de McQueen, avant, pendant et après. Impossible de "passer à côté". Or, j'ai passé tout le film dans un entre-deux plutôt désagréable, trouvant tour à tour le film assez intéressant ou des plus agaçants. Une chose est sûre, et je ne ferai pas preuve d'originalité en disant cela : Michael Fassbender porte le film à bout de zgeg dans un rôle pourtant difficile d'homme souffrant d'une sévère addiction sexuelle. L'acteur est réellement bluffant et parvient presque à lui seul à nous captiver. Je ne peux pas en dire autant de la mise en scène de Steve McQueen, parfois élégante et juste, je le reconnais, mais aussi très souvent énervante car trop maniérée, presque poseuse, étouffante.



Shame m'a donc paru enchaîner les temps forts et les temps faibles, ces derniers étant certainement plus marquants que les premiers. Je pense par exemple à cette scène se voulant à coup sûr très émouvante où l'actrice Carey Mulligan interprète la chanson "New York New York" quasiment a capella. Une scène d'une longueur et d'une lourdeur équivalentes, terribles, où il commence par se passer quelque chose, certes, où l'actrice risque gros et se met à nu, à l'évidence, mais beaucoup trop tape-à-l'œil, carrément lourdingue. J'avoue m'être senti très mal à l'aise pour l'actrice et pour le film en général, chose qu'il est assez rare que je ressente à ce degré-là. Il faut aussi que je précise qu'à côté de moi était assis mon frère Poulpard aka "Brain Damage" qui s'est alors mis à soupirer si bruyamment que j'ai d'abord cru que la climatisation de la salle avait sauté. Cette scène-là l'a dégommé sur place, et à partir de ce moment il se serait même tiré de la salle si je n'avais pas été à ses côtés... Cette scène-clé, assez osée, il faut le reconnaître, est pourtant décrite par certains critiques comme l'une des plus belles qu'on ait pu découvrir au cinéma en 2011. "Agree to disagree !" Ce fut pour moi un véritable calvaire et j'emploie là un terme fort mais qui correspond totalement à ce moment si pénible.



L'actrice aux petites fossettes, véritablement sur tous les fronts en 2011, parvient tout de même à s'en relever. Suffisamment, en tout cas, pour que sa relation avec son frère (Fassbender donc) soit l'un des aspects les plus réussis du film. Car à part ça, j'ai eu l'impression que McQueen ne faisait pas grand chose du sujet pourtant assez original et intéressant dont il a audacieusement décidé de se saisir : l'addiction sexuelle de son personnage principal. Le cinéaste choisit de nous dresser le portrait d'un homme malade sans avoir un regard critique ni explicatif sur sa condition ; son film pourrait en ressortir grandi, mais ici, bien au contraire, à force de jouer avec cette distance fragile dans le traitement de son personnage, Steve McQueen finit un peu par ennuyer et par nous laisser un goût d'inachevé. En outre, quand le jeune cinéaste nous donne des pistes nous expliquant l'origine de l'addiction du frère et de l'état dépressif de la sœur, il le fait via des dialogues faussement sibyllins ("We're not bad people. We just come from a bad place.") qui ont plus eu le don de m'agacer qu'autre chose. Sans crier à l'arnaque totale, puisqu'il y a aussi quelques bonnes choses dans Shame, je ne ferais donc clairement pas partie des ardents défenseurs de ce film. Après le déjà très remarqué Hunger (que je n'ai pas vu), Steve McQueen reste un cinéaste à suivre, mais il demeure encore un simple espoir qui a toujours tout à confirmer. Je ne peux m'empêcher de penser qu'il gagnerait peut-être à être plus modeste et moins sûr de lui, car il commet ici quelques maladresses assez fâcheuses, comme lorsqu'il nous montre son personnage se résigner à un rapport homosexuel, plus honteux que jamais...

Quatre paragraphes, sur un film dont je pensais n'avoir rien à dire ? Le tout sans aucun jeux de mots foireux sur le titre du film ? Et, surtout, sans jamais tomber dans certaines facilités, comme celle qui consistait à vous avouer que je souffre de la même maladie que Michael Fassbender (sauf que je n'ai pas du tout son physique*, ce qui me rend les choses infiniment plus compliquées) ? Je m'en contente !


*A ce propos, je signalerai à notre lectorat préférant les hommes que l'on voit très souvent l'acteur dans son plus simple appareil, ce qui nous permet de constater qu'il est justement fort bien appareillé. Pour être plus précis, son mastodonte m'a semblé implanté anormalement bas, ce qui le fait passer pour long alors qu'il est très vraisemblablement de taille normale, en tout cas pour un européen. Son cul, par contre, m'a paru tout à fait anormal. Très carré, peu dodu, très sec, je me suis dit que le mien devait être plus sympathique au toucher. J'en ai assez fièrement fait part à ma compagne et celle-ci m'a rétorqué que Fassbender était très bien bâti à ce niveau-là comme aux autres et que c'était plutôt moi l'anormalité avec mon "boule de meuf". Je n'en suis pas encore tout à fait remis. Quand j'y repense, malgré le McDo et compagnie, c'était pas une si bonne soirée que ça...


Shame de Steve McQueen avec Michael Fassbender et Carey Mulligan (2011)

39 commentaires:

  1. "L'actrice aux petites fossettes, véritablement sur tous les fronts" :

    Des fossettes sur le front ? Elle doit être super moche à voir de près !



    Moi je me dis que si on ne t'avait pas offert ta place, tu l'aurais sans doute mieux aimé, forcé que tu aurais été de "rentabiliser" tes sous.

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  2. Non, il s'est payé la place. C'est pour le McDo après qu'il n'a pas sorti un peso de sa poche. Ce McDo a été le meilleur moment de cette soirée, ce film, le pire. C'est une merde, mais pavée de bonnes intentions.

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  3. Non, je ne suis pas comme ça Joe ! :D

    Par contre le Poulpe a payé sa place plus de 9€, d'où sa si grande amertume...

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  4. Non, si j'avais payé 1 seul € pour voir cette merde, je serais tout aussi dépité par ce film.

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  5. Pauvre Félix. Je connais cette douleur-là. :'(

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  6. J'ai pas vu "Never let me go", j'ai pas vu "Shame", mais rien qu'avec "Drive" et les occasions qui ne manquent pas de croiser sa petite tronche de gamine, Carey Mulligan me sort des yeux. Elle était apparemment dans "Public ennemies" mais je m'en souviens pas, Dieu soit loué.

    En tout cas si ça ne tenait qu'à moi je me tiendrais écarté de "Shame" mais j'ai une compagne et je sais que j'y couperai pas.

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  7. Dans Public Enemies, y avait l'horrible tronche de cotillard qui occultait le reste dans le domaine de l'horreur au féminin.

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    1. C'est exact. En même temps Mulligan apparaissait peut-être à la fin, or je me suis fait coffrer à mi-film pour tapage diurne.

      http://ilaose.blogspot.com/2010/02/public-enemies.html

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  8. Son rôle dans Shame est à l'évidence son rôle de trop en 2011. Et pourtant je l'aime plutôt bien à la base, rappelez-vous de ma critique de Never let me go ! :)

    http://ilaose.blogspot.com/2011/02/never-let-me-go.html

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  9. vous etes passé à côté de l'un des films de l'année....

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  10. Mon collègue a pourtant démontré qu'il n'a pas PU passer à côté de ce film : il portait un caleçon trop large, il l'a vu au ciné dans un siège handicapé et il a bouffé un bic mac à la sortie, on peut pas rater un film dans des conditions aussi optimales. CQFD.

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  11. Mon petit Félix, c'est drôle ce que tu dis sur le cul de Fassbender, j'avais eu une discussion similaire avec mon ex (on s'est pas séparés pour ça quand même... quoique). Comme toi j'ai le cul rond et j'en étais fier, comme à toi ma donzelle d'alors m'avait rétorqué qu'un cul sec et carré et tout moche comme un vieux carton c'était le AAA des culs mâles.

    Conclusion : laisse ta meuf et viens, on va remuer nos boules sur du Lady Gaga comme des petites folles.

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  12. Moi aussi j'ai un superbe petit cul rond, et ma compagne le considère comme un must have, mais elle n'a pas encore vu le cul terreux d'acier de Fassbender... Ce film serait-il un wedding crasher ?

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  13. Finalement, tu brodes bien pour quelqu'un qui ne sait pas quoi dire. Et puis ce petit astérisque en fin d'article qui, à coup sûr et l'air de rien, va déchaîner les passions aussi sûrement que la dernière Une de Libé, c'est diabolique ! Comme dans The brown bunny, je pense qu'il y a prothèse sous anguille, mais peut-être me trompe-je. Shame m'a déçu aussi (pas à cause de la prothèse hein), et je te conseille vivement Hunger qui est d'un calibre au-dessus.

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  14. Ce film a également fait émerger ces lourds questionnements sur le physique du nouveau fantasme irish au sein de mon couple. Il en ressort que son corps dans sa globalité n'est pas très attirant (son bassin et tout ce qui s'y trouve accroché semble bas, ce qui peut expliquer -en plus de sa maigreur- la taille de son zgeg) son charme réside dans son regard Magnétique insaisissable.
    Heureusement que pour se consoler de la platitude de ce film pour hipsters asexués, Hunger reste un argument de poids quant aux futurs projets du réalisateur.
    Petit conseil de nana; après avoir dansé sur lady gaga, emmenez votre dulcinée ou future voir A dangerous method rapidement afin d'endiguer la crise. On n'y voit pas bcp son cul (il y préfère la trique) mais son jeu et sa gueule de chien battu pourraient assécher un harem.

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  15. je ne vous rejoins pas du tout sur ce film qui est pour moi l'un des meilleurs que j'ai vus l'année dernière, encore un film très fort de ce réalisateur...

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  16. Je n'ai pas vu Shame et j'en suis fier. La bande-annonce laisse deviner que Shame est par exemple le film bien lourd à voir. Shame est éclairé comme un bar-restaurant pour quadra souhaitant boire un whiskey-lait avant de pioncer à 21H. Il raconte l'histoire d'un mec qui dl du porn à son boulot et tire les nattes de sa sœur. Le peu de crédibilité tient au fait que Michael Fassbender porte un pardessus trendy et une écharpe tout en ayant les cheveux tirés en arrière. Mais c'est juste l'histoire d'un sale gosse mal élevé. Shame Shame Shame on Shame.

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  17. ludmila tchtchenko15 janvier, 2012 21:06

    C'est ce qui s'appelle avoir des a priori monsieur arnaud. Il faut pas avoir d'a priori, il faut avoir l'esprit ouvert.

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    1. Ma politique est celle d'un individu à l'esprit fermé ... je m'en sors bien et j'en suis fier.

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  18. "Une chose est sûre, et je ne ferai pas preuve d'originalité en disant cela : Michael Fassbender porte le film à bout de zgeg"

    Quel talent!

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  19. Excellent article pour un film qui ne le mérite sûrement pas. Pour ma part je n'ai pas montré le film à ma chère et tendre et je m'en félicite tous les samedis soirs. Elle conserve ses illusions.

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  20. Ce film est d'un creux effarant. C'est le vide total. J'ai maté la fin en régulière avance rapide tellement c'était chiant et vide de tout.

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  21. "Le cinéaste choisit de nous dresser le portrait d'un homme malade sans avoir un regard critique ni explicatif sur sa condition ; son film pourrait en ressortir grandi, mais ici, bien au contraire, à force de jouer avec cette distance fragile dans le traitement de son personnage, Steve McQueen finit un peu par ennuyer et par nous laisser un goût d'inachevé. "

    C'est tout à fait ça, on peut même dire que c'est plus qu'inachevé, c'est rien, rien du tout, rien n'est dit de ce mal qu ronge Fassbender, pourtant très bon.
    Ce film est absolument creux et, pourtant on a vraiment l'impression qu'il ne lui aurait pas fallu grand chose pour traiter son sujet et être très intéressant (McQueen a quand même un bon sujet, un bon acteur, un certain sens de la mise en scène, mais rien à dire, c'est con). Un gros gâchis laborieux.

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    1. "McQueen a quand même un bon sujet, un bon acteur, un certain sens de la mise en scène, mais rien à dire, c'est con" je pense que c'est un peu tout ça qui a suffit à plaire à certains (le film était assez souvent cité dans des tops annuels), qui ont peut-être cru voir, dans cette absence de discours ou de prise de position (quasiment fausses, d'ailleurs, vu les "pistes" très grossièrement glissées ici ou là par McQueen), une qualité aussi. Sans compter le fait que McQueen bénéficiait déjà d'une certaine côte de popularité auprès de quelques cinéphiles... puis Fassbender, Mulligan...

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    2. D'ailleurs Carrey Mulligan m'a une fois de plus insupporté :)

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    3. J'ai failli clamser au moment où elle chante "New-York, New-yoooooork !" :(

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  22. On ne peut plus d'accord sur le vide abyssal de ce truc, sur l'insupportable Mulligan, et sur le cul sec de Fassbender (ma meuf a par ailleurs affirmé : "Aaaah il est court sur pattes !" Ce qui expliquerait peut-être que sa zezette pendouillante lui arrivant au genou paraisse si longue). Saloperie de film en tous cas.

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  23. Toujours pas vu mais c'est dingue comme TOUTES les meufs du monde de mon entourage se sont jetées sur ce film (même les lezbdos) !

    Comme quoi il suffit vraiment d'une grosse teub.

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    1. C'est la perspective qui te fait croire ça, c'est la perspective. Uniquement la perspective :(

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    2. Josette, imagine exactement le même film mais avec une meuf accro au cul dans le rôle principal, campée par une actrice au moins aussi sympathique à l’œil que ne l'est Fassbender pour les demoiselles (le haut du panier actuel, donc). On l'aurait tous vu, TOUS !

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  24. Oui bien le dernier commentaire, imagine !
    Moi j'ai été bouleversée par ce film, Fassbender y est peut-être pour qqc mais je ne crois pas, pas seulement.
    Curieuse de savoir comment j'aurais réagi avec une meuf dans son rôle

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  25. Je ne vois pas comment donner des conseils à Mc Queen sur l'humilité qu'il devrait avoir sans avoir vu Hunger, qui est véritable un chef d'oeuvre. Son problème, c'est qu'il a tapé tellement haut dès son premier long métrage, que l'on ne pourra qu'être déçu par les films à suivre. C'est le cas de Shame, qui est un très bon film, mais qui reste un ton en dessous de Hunger.

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    1. Juliette Boniche22 janvier, 2014 21:30

      Mouais. J'ai du mal à y croire, désolé ! :D

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