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1 décembre 2010

I, Robot

Il faut parler de ce film qui change de blaze dans chaque pays sauf en France. En Allemagne, on a droit au savoureux "Ich, Robot", en Espagne "Yo, Robot", en Italie "Io, Robot", en Afrikaans "Ek, Robot" donc rectifions le tir, et causons ensemble de « Je, robot ». Quel drôle de titre…

Nous autres les hommes, nous sommes assez naïfs pour croire que nous sommes les seuls capables d’adorer un film médiocre pour la seule existence d’une scène qui marque nos esprits par la présence d’une pure meuf filmée par un détraqué. Mais c’est une erreur que de placer nos amies les femmes au-dessus de ces considérations de bas étage. En effet j’étais ce week-end à une soirée lezbdo, spéciale gouines, et nous en sommes arrivés à causer cinoche et à débattre des dernières sorties ciné. Elles en allaient chacune son tour de leurs films les plus bandants : Carrie au bal du diable, Eyes wide shut, Out of Africa, Sliver mais encore 8 femmes de Francis Ozon. En gros, toute la filmographie de Sharon Stone. Oui car les lezbdos sont les pires des gars. Et puis la conversation a dérapé sur Je, robot. En effet, quand on se retrouve face à un mastodonte, un animal, de foire, à mettre en cage, tel que Will Smith, on se rassemble : lezbdo, homos, gays, « straight forward », tout le monde se retrouve pour triquer à l’unisson sur le torse velouté et chocolaté de Will Smith. I, Robot, cinquième minute, minute 5, le monde entier chope le barreau, Will Smith est sous la douche en pantacourt, dans une baignoire, le ventre mis en relief par un dirlo photo tout acquis à sa cause. L’émotion suintait des yeux de ce tas de lezbdos, gouines jusqu’au bout des ongles, tandis qu’elles évoquaient cette scène orchestrée par le marabout Will Smith, ces quelques minutes suffisamment marquantes pour que « Je, robot » devienne un bon film.

Un petit close-up...

Quelques mots sur Alex Proyas, le premier homme, en excluant bon nombre de joueurs de foot, qui m’a fait lâcher une larme quand j’ai appris qu’il n’était pas français. Je connais un Proyas dans le Quercy. Du coup je pensais qu’Alex Proyas était français. Je pensais le connaître...


I, Robot d’Alex Proyas avec Will Smith (2003)

6 commentaires:

  1. "Oui car les lezbdos sont les pires des gars."

    Vivement que la ligue homosexuelle féminine de France te tombe sur le dos car c'est ta meilleure phrase de l'année :D

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  2. http://www.orgonebox.org/allegoric/wp-content/gallery/creature_feature/i-robot/i_robot_(22).jpg

    C'est pas humain un tel booty !

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  3. Tu aurais préféré cette image-là pour illustrer l'article ? J'ai hésité.

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  4. Will Smith rentre dans le club des 7 tags.

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  5. J'aurais hésité aussi. Celle que t'as choisi illustre mieux le propos, et Will Smith a un regard de clébard dessus. J'ai donné quelques fois la douche à mon chien Hugo quand il était pas encore clamsé et il avait exactement ce regard-là tandis qu'il restait immobile sous le jet d'eau, l'air de dire "Je déteste ça mais je préfère le subir sans broncher pour pas empirer mon sort". Donc t'as bien choisi.

    C'est juste que sur l'autre on a vraiment l'impression de voir un extra-terrestre sous sa douche, presque un Predator... Sans déc... Regarde bien. Encore une image vouée à nous "vendre" l'acteur (et ça marche, ce Will Smit là, je l'achète quand tu veux pour me le sucer et me le resucer), c'est typique de ce gros film de merde qui passe aussi une séquence de cinq longues minutes à nous vendre des chaussures Converse à cause d'un contrat juteux entre les producteurs et la marque... Et nous on mate ça comme des gros cons.

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  6. c'est vrai que cette scène est le seul souvenir que je garde de ce film...

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