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4 mai 2008

La Fille coupée en deux

Claudius Cabrol signe un millième film pamphlétaire sur la petite bourgeoisie là où un seul aurait tellement suffi. J'ai du mal à me figurer qui peut être réellement concerné ou touché par cette histoire, ces personnages, ou leur traitement. À part deux ou trois écrivains à succès, deux ou trois miss météo et deux ou trois héritiers de riches responsables de grands groupes pharmaceutiques. Car ce film raconte la baston entre un François Berléand vieux croulant, auteur à femmes et face de pioche, et un Benoît Magimel coiffé d'un postiche à la Wolverine en jeune rentier puant, pour pécho une Ludivine Sagnier miss météo con comme ses pieds et attirée en tout et pour tout par le fric. Et vous serez surpris en voyant Ludivine Sagnol tomber éperdument amoureuse d'un Francis Berléand mou du genou et chiant comme pas deux n'hésitant jamais à afficher publiquement et de façon plus qu'ostentatoire son bras droit digne de celui d'un enfant maigre de 10 ans dont la croissance se serait brutalement arrêtée suite à un accident de vélo (cf. deuxième image de l'article). Et vous serez surpris de constater que face à un Berléflax insultant, la Sagnier accepte sans se poser de question la demande en mariage d'un psychotique effrayant et gaga d'armes à feu qu'elle ne supporte pas sous les traits maladroits et incurables d'un Benito Magimel en fin de carrière à 23 ans.



Alors que vous serez moins surpris en constatant au générique d'ouverture que Thomas Chabrol est au casting, qu'Aurore Chabrol est la scriptgirl, que Mathieu Chabrol a fait la musique, que Pedro Chabrol est le dirlo photo, que Constantin Chabrol est au montage, que Mathilde Chabrol est au mixage, que Magdalena Chabrol est perchwoman, que Michel Chabrol est premier assistant au réalisateur, que Michèle Chabrol est seconde assistante au réalisateur, que Bertrand Magimel est cadreur et que Mathilda May déballe ses boobs en pneus réchappés dans chaque scène, croyant être au casting et fiévreuse à l'idée d'obtenir un rôle à peu près habillé pour la première fois de sa vie. Vous serez enfin complètement crédule en voyant s'inscrire sur fond noir à la fin du film : "Dédicacé à Maman Chabrol".



C'est une grande histoire de famille le cinéma de Claudio Cabrol, c'est l'œuvre d'une même dynastie, c'est le boulot d'une même petite bourgeoisie familiale. C'est la somme de tout le talent d'un même sang. C'est l'amalgame de toute un gang tiré du chômage à bouts de bras par un Claudio Cabrel aimant. Et ce fameux Francis Cabrel achève sa carrière en dents de scie sauteuse. Si je faisais partie du groupe de fans de Cléo Chabrol sur Facebook je me serais tiré en douce dès ce soir, une chance que personne n'ait créé ce groupe sanguin où aurait finalement atterri la famille Cabriole au complet.


La Fille coupée en deux de Claude Chabrol avec François Berléand, Benoît Magimel et Ludivine Sagnier (2007)

7 commentaires:

  1. Y'a Laurent Chabrol, au téléachat.

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  2. "là où un seul aurait tellement suffit". Bon, là, ça devient lourd. "Suffi" est un participe passé dans ta phrase, donc il ne faut pas de "T". Pourquoi s'obstiner à écrire quand on ne sait pas? Ca trahit une pensée défaillante, donc nulle et non avenue, ainsi qu'un manque honteux de culture.
    A propos, Chabrol, il t'emmerde ...

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    1. Dans le « Ca » de « Ca trahit », il manque une cédille, ce qui trahit une pensée défaillante, etc., etc.

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  3. Je vais corriger ça, merci. :)

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  4. Qu'en est-il de Kirsten CHabrol, de Wing-Xi Chabrol, de Rajapatiletimatol Chabrol, de Knut Chabrol, d'Emiliano Francisco de le Peraira Cruz Volta Maez Ceciliana Lulochita Thomeo Sesesitano Chabrol, de James Chabrol, d'Engelele Mungele Chabrol et d'Omar Rachid Chabrol ? Qu'en est-il de l'ouverture etchnique du bonhomme que personne n'a jamais mis en avant ? C'est une honte cet article ! Vous avez oublié l'essentiel !!

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