On a cherché LE film sur Roland Garros, mais à part un docufiction d'Arte diffusé lors d'un théma sur le jeu de paume, de sinistre mémoire, on n'a rien trouvé qui colle véritablement au sujet : Roland Garros, les deux mots qui brûlent toutes les langues actuellement. A quand un film sur le plus grand tournoi de tennis sur terre brûlée ? Wimbledon a eu droit à son opus ! Quand on a su que Richard Loncraine avait choisi Paul Bettany et Kirsten Dunst pour incarner respectivement le deuxième du classement RATP et la N°1 mondiale au classement WTA, on s'est dit qu'il avait fait le bon choix. C'est le seul moment où on s'est dit ça. Qui en effet ne rêve pas que toutes les joueuses ressemblent de près ou de loin à Kirsten Dunst ? On a bien Sharapova aujourd'hui mais, préférant les podiums et autres stands de toilettage aux cours de badminton, en général elle n'est plus là en deuxième semaine, pile quand on apprend que le tournoi de Ronald Gavroche a débuté.
Djoko utilise ici la tactique classique du type qui force sur son genou avec son bras pour calmer et planquer sa gaule infernale, provoquée par la vue des beaux cuisseaux de Maria.
Qui n'a pas triqué sur les jambes de Steffi Graff avant que la caméra de Fred Godard (le plus mauvais réalisateur sportif ?) ne pivote sur sa façade qui rappelle les plus sombres heures de l'architecture communiste, à coups de gros blocs de béton armé bien austères, renfermant les pires tortures. Une fois le panoramique de Fred Godard arrivé sur ce blockhaus infernal, qui n'a pas débandé violemment, d'un coup sec, tout en regrettant que la tenniswoman cependant techniquement injouable sur gazon n'ait pas le faciès de son compagnon : l'Adonis des smach court tennis, j'ai nommé André "le boloss" Agassi. Nous avons appris récemment qu'il était américain et pas français (on croyait que comme Platini il était issu de la vague migratoire ritale des années 30/50 et qu'il avait été naturalisé français...) et ça nous a fait revoir à la baisse tout un pan des résultats sportifs français de ce dernier siècle. Idem quand on a appris (le même jour maudit !) que Mary Pierce était un joueur français et non américain, on était dégoûtés que ce sale type ait entaché notre nation en Coupe Davis.
Sam Neill, absorbé dans ses pensées, se demandant sans doute comment en finir avec son gendre, celui qu'il surnomme "the thing that should not be" en référence à l'une des chansons de son groupe préféré.
Mais revenons à Dick Loncraine et à son choix que nous avons trouvé judicieux parce que crédible. Paul Bettany est un mix parfait entre Andreï Kafelnikov et Andy Murray. Soit dit en passant tous les plus grands voleyeurs sont-ils condamnés à porter un prénom qui commence par "hand" ? Dès qu'on se rapproche de notre sujet, le film, on repart aussi sec. Alors parlons de quelque chose qui nous y amène avec plaisir : Sam Neill, qui joue le rôle crucial du papa poule et ultra protecteur de Kirsten Dunst. Il fait tout dans ce film, tout ce qu'on a vu nos beaux-papas faire à l'annonce d'une sieste anticipée un dimanche après-midi. Ce regard-là du père de famille qui n'y croit pas une seconde à cette sieste de merde, qui veut y croire, qui aimerait y croire, mais qui, rappelé par l'autre regard, celui crasseux, lubrique et déjà lubrifié de son gendre, aimanté par le cul de sa propre gamine, se colore d'un noir sans vie, celui qu'avait Anders Breivik en faisant son salut anar lors du mass murder d'Oslo. Sam Neill a toujours un œil sur Bettany dans ce film. Il ne se passe pas un plan sans qu'il apparaisse au fond de l'image en train d'inspecter le vautour qui fait des cercles de plus en plus étroits autour de son enfant. Quand il n'est pas papa-gateau Sam Neill est aussi coach perso de sa fille, manager de son équipementier, porteur de raquettes, grouillot à la petite semaine, juge de ligne, ramasseur de balles maladroit et commentateur pour CNN. Chacune de ces fonctions est un clin d’œil à la propre vie de Sam Neill qui, avant de se lancer sur scène, a dans le désordre été entraîneur, manager, racketteur, arbitre de chaise et pigiste indé sur CE, quand il ne s'adonnait pas à sa propre passion : le tennis, parfois de table.
On a souvent parlé des yeux globuleux des requins (Marion Cotillard a la même particularité oculaire), ces billes noires qui roulent sur elles-mêmes au moment de passer à l'acte, quand parlera-t-on du regard noir de ces tarés qui ont franchi le pas ?
Mater cette comédie romantique de dernière zone ayant pour toile de fond les gazons maudits londoniens, c'est comme suivre un match d'un bleu, au hasard Jo-Wilfried Tsonga (dont on aimerait qu'il soit plutôt congolais, ça placerait un joueur de ce beau pays dans le Top Ten mondial et ça nous enlèverait une épine du pied), autrement dit c'est s'assurer d'être déçu. J'ai un ami qui aime Jo-Wilfried Tsonga parce qu'il est manceau, comprendre originaire du Mans, et qu'au collège c'était l'attraction. Moi je ne suis pas manceau et dans mon collège l'attraction c'était Luka Rocco Magniola, le dépeceur canadien de Montréal, qu'on appelait Magnéto à l'époque parce qu'il enregistrait toutes ses horreurs au fond de la salle de classe avec une caméra Super 8 pas si discrète que ça. Quand je l'ai vu à la télé récemment je l'ai pas plus apprécié que ça juste parce qu'on était dans le même bahut, faut pas déconner. Tout comme le dépeceur bien que dans un autre registre, Tsonga brille dans les médias sans réussir sa vie et il n'engendre que larmes et désespoir. Comme la plupart des français, hormis ceux qui se sont tout simplement blessés la veille du tournoi (et à part Paulo Mathieu, qu'une propagande virale intensive a su nous rendre ô combien sympathique, au point qu'on l'appelle Paulo Rithon Mathieu maintenant), Tsonga a vite fait de jeter l'éponge, les poches déjà pleines de thunes. Demandez à Santoro aka Fabulous Fab tout ce que ça rapporte les inscriptions abusives non pas à la fac mais dans les tournois, il est dépositaire aujourd'hui d'un butin de 10 milliards d'euros qui sommeillent tranquillement dans une malle au fond du Lac Léman, à l'abri de tout. Les joueurs de tennis français ont tous quelques tristes points communs : habiter en Suisse, aimer l'argent, et surtout ne pas avoir de tripailles. Devant ce film on est comme Tsonga, on renvoie la balle au départ, on fait l'effort même si on s'écrie "Faute !" à chaque échange, puis on abandonne au bout de 10 minutes, sauf que nous on n'a pas empoché des milliards pour enfiler un short et attendre de voir venir.
Wimbledon de Richard Loncraine avec Paul Bettany, Kirsten Dunst et Sam Neill (2004)
Brillant le parallèle entre un dépeceur canadien & Jo-Wilbur Sans-l'sou.
RépondreSupprimer:D
SupprimerJe trouve ça guedin que la numéro 1 mondiale de tennis, soit la meilleure joueuse de tennis du monde actuellement, puisse avoir un tel corpus, tout à fait sympathique, certes athlétique, mais beau, bien proportionné, et qui plus est surmonté d'un visage également fin et agréable. Je suis étonné que la plus forte joueuse de tennis du monde puisse ne pas être un freak, une montagne de muscles, virile et masculine, et qu'elle soit tout simplement une bien belle femme. Ça me donne une haute opinion de l'Homme en tant qu'harmonieux bestiau.
RépondreSupprimerJe partage cet étonnement et cette joie, surtout après un bonhomme comme Justine Hénin. On s'attendrait à ce qu'une belle grande fille, fine et féminine, gracieuse et harmonieuse comme Sharapova soit 150ème au classement GTA. La vie réserve parfois de ces surprises...
SupprimerSurtout qu'elle est celle qui tape le plus fort avec les Soeurs Poires !
SupprimerC'est sûr que quand on doit se frapper Mauresmo et Kuznetsova, on a bien droit à Sharapova et Ivanovic en contrepartie...
SupprimerJ'ai bien aimé l'article de Sam Neill sur Sun Kil Moon mais par contre son top était tout truqué...
RépondreSupprimero_O De quoi parles-tu ?
SupprimerDe la belle époque où Samossa Neill écrivait encore sur CE avec la fougue qu'on lui connaît. Plus comme maintenant où tous les articles sont écrits avec les coudes...
Supprimer:D
SupprimerC'est beau !
RépondreSupprimerTrop bon trop con article :D
RépondreSupprimervous auriez pu éviter la photo du tueur de Oslo dans cet article.
RépondreSupprimerSi c'est la photo qui te choque et pas le fait qu'on compare le regard de Sam Neill dans Wimbledon à celui d'Anders Breivik lors de la tuerie d'Oslo, puis notre parallèle entre le fait d'avoir eu Tsonga dans son collège et celui d'avoir côtoyé le dépeceur de Montréal au bahut, on a encore de la marge :)
SupprimerBien vu ! :D
SupprimerJe l'ai pas encore dit mais j'ai kiffé cet article, surtout que les articles TROP cons me manquaient depuis quelques temps !
RépondreSupprimerPar ailleurs faudra me dire qui est ce manceau qui avait Tsonga DANS son collège ! Parce que c'est pas moi !
RépondreSupprimer"On a bien Sharapova aujourd'hui, mais préférant les podiums et autres stands de toilettage aux courts de badminton, en général elle n'est plus là en deuxième semaine, pile quand on apprend que le tournoi de Ronald Gavroche a débuté."
RépondreSupprimerAlors là j'ai complètement explosé même si c'est très, très caricatural : elle a quand même gagné RG la semaine dernière et les 3 autres grand Chelem dans sa carrière :P
Et puis quand on est célèbre et jolie, autant profiter des contrats publicitaires qu'on nous propose...
By the way, nice article !
C'était volontairement très caricatural et surtout très faux !
SupprimerMerci :)
Pour compléter cet article :
RépondreSupprimerhttp://img210.imagevenue.com/img.php?image=715941722_58362357_123_241lo.jpg
Sympa.
SupprimerPour les amateurs de panards et de gambas d'acier :
RépondreSupprimerhttp://img168.imagevenue.com/img.php?image=554149280_sharapova3_122_887lo.jpg
http://img203.imagevenue.com/img.php?image=541387559_9_122_216lo.jpg
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http://img128.imagevenue.com/img.php?image=541521523_sharapova6_122_400lo.jpg
http://www.imagebam.com/image/f63421206836358
Le grand Roger Federer, surpris en train de mater :
RépondreSupprimerhttp://imagetwist.com/5not4z3nqx36/4.jpg.html
Sam Neill est un accro à la vinasse !
RépondreSupprimerhttps://twitter.com/TwoPaddocks
http://www.twopaddocks.com/
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Un saint homme...