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25 avril 2011

Scream 4

Nous avons donc droit à un nouveau Scream, plus de dix ans après la sortie du troisième opus qui était supposé avoir clôt la saga sans éclat. Une bonne idée motive-t-elle ce retour en fanfare ? Pas vraiment, puisque si Scream 2 suivait les soi-disant règles d'une suite et Scream 3 celles du "dernier acte d'une trilogie", celui-ci donne tout simplement l'occasion d'un remake du premier épisode, avec tout ce que cela implique. Il s'agit donc plutôt d'un retour aux sources : Scream 4 renoue avec le ton référentiel puis auto-référentiel des deux premiers opus et les procédés a priori bienvenus de mise en abyme qui font l'originalité de cette saga horrifique. Dès ses premières scènes d'introduction gigognes, qui apparaissent au bout du compte comme le moment le plus osé et le plus amusant du film, Scream 4 se présente comme la copie conforme des Stab, cette série de films d'horreur ridicules tirés des sinistres évènements survenus à Woodsboro dont le personnage campé par Neve Campbell est l'éternelle survivante. Scream 4 met ainsi le spectateur pointilleux dans une drôle de position dès cette introduction suicidaire...


Le regard éternellement taquin du vétéran Wes Craven, ce prof de philo reconverti en cinéaste, spécialisé dans l'horreur par défaut et non par vocation

Comment pourrait-on en effet dire du mal d'un film qui se moque à ce point de lui-même mais aussi de nous autres, ses propres spectateurs ? Peut-être en regrettant que Scream 4 se contente justement de n'être que cette auto-caricature pathétique, alors que, tout naïf que je suis, j'espérais que Wes Craven aille au-delà, et qu'il finisse enfin par surprendre véritablement. Hélas... Le bonhomme est coutumier du fait et ce n'est pas à 70 ans passés qu'il allait changer. Ce bon vieux Wesley Earl Craven a effectivement toujours démontré qu'il était un adepte de la mise en abyme. Cela pouvait notamment se voir dès le premier Freddy, où l'on avait parfois du mal à faire la distinction entre rêve et réalité, et le cinéaste allait plus loin dans l'ultime épisode de la saga originelle, celui qui porte justement pour titre dans sa version française Freddy sort de la nuit. Dans ce film sorti en 1994, le fameux croque-mitaine à la main droite acérée et au célèbre pull à rayures se montrait désireux de sortir de la fiction et choisissait pour cela de s'en prendre directement à son créateur, Wes Craven (dans son propre rôle donc), et à l'ensemble du casting du film original. Mais là encore, le film n'allait pas vraiment au bout de son intéressante idée de départ et, d’après mes souvenirs, finissait par répéter bêtement la même recette que les précédents opus. Hé bien c’est exactement la même chose qui arrive à ce quatrième Scream, où (ceux qui redoutent les spoilers, sautez la fin de ce paragraphe !) nous avons finalement droit au sempiternel duos de tueurs auxquels on ne croit pas une seconde et qui, lors d’un final lourdingue retombant comme un soufflé, nous expliquent le pourquoi et le comment d’un tel carnage. L’impression de déjà-vu était le risque d’un tel procédé, elle annule ici tout effet de surprise et, pire encore, ne manque pas de provoquer un agacement certain. Si, pour conclure le film, on avait simplement eu droit à un nouvel effet de mise en abyme jusqu’au-boutiste nous révélant cette fois-ci un Wes Craven au regard narquois, tranquillement installé sur son canapé face à sa téloche, mettant fin à son propre film via sa télécommande avant de s'en moquer ouvertement, j'aurais trouvé ça autrement plus réussi. La boucle aurait été bouclée, le film se terminant comme il a commencé. Et cela aurait été un joli pied-de-nez du cinéaste vieillissant adressé à son public et à sa propre filmographie. J'imagine malheureusement qu'un tel scénario est inimaginable dans un film destiné à s'emparer du box office et ne devant donc pas trop décontenancer son audience. Un public dont il ose pourtant se moquer allègrement...


Toute la fine équipe est de retour pour ce film, dont l'inénarrable David Arquette, que l'abus d'alcool a curieusement très bien conservé, le gars n'a pas bougé d'un poil !

Au-delà du fait que le choix des acteurs fait sens (en autres, la charmante Emma Roberts et le hideux Rory Culkin apparaissent particulièrement bien choisis pour camper ces deux individus cherchant désespérément à se faire un prénom, la première étant la nièce de Julia Roberts et le second le frérot de Macaulay), la chose la plus intéressante de Scream 4 est clairement ce sado-masochisme étrange dont il fait preuve. Il aime se tirer une balle dans le pied en se foutant des Stab dont il est pourtant la réplique exacte ; et, dans le même temps, il se moque de son public de jeunes gens plus ou moins abrutis. Bien qu'il s'aventure plus souvent que ces prédécesseurs dans la parodie pure, Scream 4 n’est en réalité rien d’autre qu’un slasher de plus, peut-être plus efficace que la moyenne (ce qui n’est pas véritablement un compliment), mais finalement pas beaucoup plus malin. Un film justement destiné à ce jeune public dont il épingle les travers, sans réelle méchanceté toutefois : ces gros accros aux réseaux sociaux, toujours scotchés à leurs écrans de portables ou d'ordinateurs, qui s’envoient des films comme Windows lance en douce des programmes inutiles, en fond de tâche, sans réellement les mater, y trouvant par exemple autant de prétextes pour des jeux à boire. C'est une démarche pour le moins cynique et contradictoire qui ne grandit pas spécialement le film de Wes Craven, mais qui lui donne paradoxalement une certaine singularité... Malgré ses défauts, j'imagine que Scream 4 satisfera sans aucun mal les moins regardants, dont les personnages à l'écran sont des reflets. D'où l'assurance d'une suite prochaine, en cas de bons résultats au box-office. Et donc Scream 5 (ou 5cream, pour anticiper), serait alors le remake de Scream 2 et son ou ses tueurs y suivraient les règles communes aux remakes de suite ? Ouais... Pas obligé non plus de le tourner, Wes.


:-(

Je ne peux écrire une critique de ce film sans réserver quelques lignes à l'actrice Courteney Cox, que l’on pourrait sans forcer son imagination renommer Courteney Botox. Je vais vous faire une confession de derrière les fagots : ado, je faisais partie de cette petite minorité de téléspectateurs de Friends qui disaient préférer Monica à Rachel. Mais c’était sincère : elle était alors l'incarnation de mon idéal féminin, je préférais la brune aux yeux bleus que la bombe H aux tétons aux aguets. Maintenant je kiffe les deux, je dégommerais même Chandler. Mais je m'écarte du sujet. Mes premières navigations sur internet avaient souvent pour but de zieuter quelques photos d’elle et je le reconnais sans honte (quoique...). Dans Scream 4, je ne sais pas si c’est pour correspondre à son personnage de vieille garce aux dents qui rayent le parquet qu’elle a choisi de ressembler à un sac plastique Leclerc géant, mais j’en doute fortement ! Je crois plutôt que l’on assiste au spectacle tragique et bien connu d’une actrice qui a été très belle et qui, dans la peur de vieillir (et, d'après elle, de s'enlaidir), en vient à commettre l’irréparable. Emmanuelle Béart Syndrome ! Courteney Cocks semble à présent venir d’une autre planète. Et là encore, ça n’est pas du tout compliment, il ne faut pas l’interpréter dans le sens « une telle beauté vient d’ailleurs ». Non, bien au contraire. Ce serait plutôt un extra-terrestre dans le genre de ceux qu'on doit éjecter dans l'espace par le sas d'aération pour pas qu’il nous bouffe tout cru. A un moment du film, son personnage en vient à porter le fameux masque du tueur pour passer incognito. Hé bien sachez que c’est à ce moment précis que l’actrice fout le moins les j’tons et que sa tronche correspond le plus à celle d’une femme de son âge lambda. Dans Scream 4, c'est la nouvelle tronche de Cox qui m'a le plus captivé, ça, et l’œil gauche bizarroïde d'Emma Roberts. Ça fait toujours un petit pincement au cœur quand on constate d'un seul coup la dégringolade terrible d'une idole passée, et je vous prie de bien vouloir m’excuser d’avoir dû vous en parler…


Scream 4 avec Neve Campbell, Emma Roberts, David Arquette, Courteney Cox, Rory Culkin et Hayden Pannetiere (2011)

36 commentaires:

  1. oué, ca me fait du mal mais la je suis plutot d'accod avec vous....

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  2. Jolie comparaison le coup du sac leclerc :D

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  3. J'ai plus apprécié le spectacle que toi visiblement même si je partage tout à fait les remarques sur la fin. Je reprocherai plus au film de prétexter assez faussement de "nouvelles règles" alors que, comme tu le dis, 'Scream 4' reste formellement la continuité générationnelle du premier volet.

    Mais pour moi qui fait partie de cette génération à s'être fait peur sous la couette devant les slashers de Craven, j'y ait retrouvé la même envie, le même suspens et le goût de l'autodérision qui fait plaisir à voir.

    Par contre, je ne sais pas si l'ironie incessante de la mise en scène est à prendre comme "il se moque de son public" etc...
    Craven a toujours montrer son goût pour l'entertainment populaire, il est lui même le premier spectateur parfois décérébré de ses films. Se moquer de son public c'est grave, et assez bas (je pense plutôt à Emmerich et son foutage de gueule '2012' par exemple). Craven n'est pas de cette vaine. Il se moque, c'est certain, mais pour moi il n'a pas de recul malveillant à travers son jeune public. Au contraire il joue avec lui par le suspens, se met toujours à sa hauteur...
    Des metteurs en scène qui prennent leurs spectateurs pour des cons ça existe. Je trouve absolument pas que Craven fasse partie de ces abrutis suffisants.

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  4. Oui je suis d'accord avec toi Jérémy, c'est pour ça que je précise qu'il s'en moque "gentiment". Je pense aussi cela du cas Craven vis à vis de son public.

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  5. Et je ne le dis pas dans ma critique, mais j'ai moi-même plutôt pris du plaisir devant Scream 4. J'aurais même quasiment pu en écrire une critique positive. Mais la déception et la lassitude l'ont finalement emporté, car j'espérais quand même un peu mieux, un peu plus nouveau... Je comprends qu'il contente la plupart, c'est d'ailleurs sûrement la meilleure suite du premier.

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  6. "Jolie comparaison le coup du sac leclerc :D"
    Ptêtre que ce sont ses yeux d'un bleu très artificiel sur une gueule trop blanche et lisse pour être vraie, qui m'ont fait faire cette comparaison. :)

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  7. entièrement d'accord avec toi. Scream 4 se "protège" de toute critique en s'auto-parodiant. Mais du coup le film n'a rien de palpitant

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  8. oui elle était au top avant !

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  9. Très drôle ... et très juste. Et les gars, j'ai oublié de vous inviter au festival de Printemps de Christoblog, dans lequel tout le gratin des blogueurs se retrouve, ou presque.

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  10. Plutôt regardable, quelques bonnes surprises et quelques déceptions.

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  11. On est d'accords
    Scream 4 = "Stab" x = de la merde !

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  12. pour ma part j'ai surtout bien apprécié l'actrice qui joue la réplique de Gale Weathers, la jeune journaliste. Elle a des seins sympa.^^

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  13. oui c'est bien elle, je la trouve carrément sexy^^ comme dans la photo dans ton nom^^

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  14. Elle a ses arguments, on ne peut pas le nier. :)

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  15. Salut, bande de cons et de machos! Alors comme ça, vous commentez à longueur de pages des conneries comme Scream 4 en vous croyant des amoureux du cinéma?.. Quelle pitié, bande de cons va ...

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  16. Salut ERIC ! Oui, c'est en substance ce qu'on fait, smiley souriant.

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  17. Trop beau le poulpe de ton image. C'est un vrai qui existe vraiment ?

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  18. Mon annonce Twitter ne voulait pas dire le contraire. :)
    Que penses-tu du tout premier ?

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  19. scream 4 est le meilleur scream..

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  20. Sur une série de merdes, la meilleure merde restera quand même une merde. Et mon avis c'est que le 3 est pire, c'est tout. C'est quand même une sacrée merde ce Scream 4. Et avoir payé au ciné pour cette merde me le fait considérer encore plus comme une merde.

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  21. Scre4m est un échec partout dans le monde, sauf en France où il a fait plus d'1M d'entrées, dépassant les scores de tous les films d'horreurs sortis depuis 10 ans, suites comprises!

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  22. J'ai passé toute la sé4nce de Scre4m à bailler. Ce film n'a aucun intérêt. 1M d'entrées ? Vraiment ?

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  23. Un peu plus d'un million, oui.

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  24. Les voies du box office sont impénétrables.

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  25. Ton accroche twitter est très juste
    Et la critique aussi ^^

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  26. J'ai fait passer les "à chier" à 4 ! Je viens de voir le film et je le trouve donc complètement à chier. Le début, que tu dis "amusant", je l'ai trouvé nul et franchement irritant, un troisième faux début (avec Stab 8) et j'éteignais mon lecteur dvd. Idem pour la fin. On sent que Craven aurait aimé finir le film sur la tueuse couverte de flashs et grande gagnante du film, pour changer un peu, pour dénoncer vraiment la célébration des connasses qui sont prêtes à tout pour exister, et pour tuer son héroïne (Neve Campbell) et ainsi surprendre un peu, mais il n'a pas pu/voulu, et on se tape une dernière séquence indigeste dans l'hôpital, avec la tueuse qui trahit auprès du flic en disant un truc qu'il ne fallait pas dire (alors que jusque là elle avait pensé à tout), puis qui se réveille après qu'on l'ait crue morte, et ainsi de suite, sans oublier la réplique finale bien cinglante au moment de la tuer à coup de défibrillateur, la phrase qui va bien sur les remakes, et finalement l'héroïne sempiternelle qui gagne encore... Du coup on est face au même film qu'avant, toujours le même, toujours aussi à chier. Avec son lot d'incohérences minables (les flics qui mettent une heure et demi à se rendre chez Sidney à la fin, alors qu'ils sont dans la même petite ville ; les flics encore qui mettent une heure et demi à se rendre dans la chambre de Sidney dans l'hôpital alors qu'ils sont au même étage...). Bref toujours la même grosse daube servie et resservie avec une soi-disant critique de la société actuelle et une dose d'ironie à l'égard d'un public minable que Craven ridiculise à juste titre mais qu'il se réjouit paradoxalement d'attirer dans les salles pour se faire du pognon... Complètement d'accord avec ta critique donc, et notamment avec le topo sur l'immonde Courtney Cox... C'est son visage le vrai massacre du film.

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  27. Autre incohérence, les deux tueurs sont un geek maigrelet et mouligasse et une petite conne d'un mètre cinquante qui doit peser 34 kilos... Et ils dézinguent environ 24 personnes sans difficulté, dont des tas de flics ? Où va-ton ?

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  28. Je pense que la fin du film n'est pas celle prévue au départ, car après une projection-test, Craven avait dit sur Twitter avoir eu à tourner de nouvelles scènes car l'audience avait "mal réagi".

    Quant à la scène d'introduction, je dis qu'elle apparaît au bout du compte comme la plus amusante du film, mais ça veut dire par rapport au reste quoi, c'est là que c'est le plus osé et original, mais c'est pas un grand compliment vu à quel point le reste est naze.

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  29. Oui je vois, c'est que même en regard du reste je ne trouve pas ce début "osé". J'ai l'impression d'avoir déjà vu ça plusieurs fois les faux débuts avec film dans le film, je n'ai pas d'exemple qui me vienne mais ça me paraît banal ou du moins pas franchement téméraire comme procédé.

    C'est vraiment triste pour Craven, et pour tous ceux qui comme lui doivent refaire leur film après une projection-test... C'est le public (une poignée de quidams) qui fait le film... L’œuvre ressemble pile poil aux desiderata de l'audience et non pas à son auteur. Si Craven change son montage de lui-même ça fait de lui un bel artisan à la con, si c'est les producteurs qui le contraignent à ça, je le plains franchement, il doit avoir du mal à être tant soit peu content de lui en revoyant son film qui ne correspond pas du tout à ce qu'il imaginait et qui pue clairement la merde. Certes le film serait minable même avec une meilleur fin, car Craven est de toute façon un gros tocard, mais il doit quand même être triste de perdre le peu d'idées qu'il a...

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  30. vous n'avez rien dit sur la coupe d'Hayden Pannetiere, et pourtant !!...

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