Pour commencer, je tiens à dire que je ne connais pas le comics dont le film est inspiré. Si certains d'entre vous ont vu ce "film" et connaissent bien la bd alors je les incite à venir nous en parler. Je ne jugerai donc le film que pour ce qu'il est, sans autres référence que les précédents navets de Keanu Reeves et de Rachel Weisz, déjà réunis ensembles pour le pire dans Poursuite un film de courses-poursuites tout pourri où les deux acteurs passaient pour des chercheurs scientifiques super-crédibles. Quant au réalisateur, il paraît que c'est un réalisateur de clips renommé notamment pour Britney Spears et Will Smith (putain la classe !), dont un de près de deux heures intitulé Je suis une légende. Ma critique sera de mauvaise foi, elle n'ira pas très loin dans l'analyse des motivations des personnages ou bien dans la symbolique des divers sujets abordés ou objets/parties du corps touchés par les acteurs. De toute façon, je me souviens plus beaucoup de Constantine (à part que c'est nul) et en plus j'aime pas critiquer. Je vous résume l'histoire brièvement : y'a un gars qui s'appelle John (?) Constantine et c'est Keanu Reeves. Son truc c'est de chasser les démons de l'enfer qui viennent de temps en temps tourmenter les humains en se mettant dans leur corps (souvent des jeunes filles, parce que c'est plus facile il paraît).
Un regard ténébreux et perdu, une bouteille de vin tout juste achevée, un paquet de clopes sur le point d'être terminé : ce type est bien au fond du trou.
Constantine, il est super fort pour désenvouter, il y en a pas deux comme lui. Même si à chaque fois il en ressort usé comme une vieille tronçonneuse, il garde toujours son air blasé (à moins que ce ne soit le jeu d'acteur de Keanu Reeves limité à trois expressions faciales qui m'amène à croire que cet air est blasé). Mais Constantine a un lourd secret (le pauvre). Bon là, y a des spoilers, alors pour les fous qui veulent encore voir ce film et qui ne connaissent rien à Constantine, tracez votre chemin. Constantine a voulu mettre fin à ses jours lorsqu'il était ado mais il a été sauvé de justesse. Malgré tout, il a été officiellement mort durant deux minutes. Il est donc allé en enfer parce que le suicide c'est mal pour les catholiques, donc tu vas en enfer quand tu te suicides, parce que c'est pas bien. Mettons déjà de côté cette vision rétrograde et manichéenne des choses et admettons qu'il faut respecter la religion catholique. Donc, jeune Constantine a passé deux minutes en enfer, et deux minutes là-bas, c'est une éternité. Il a donc pu se rendre compte que ce qu'on lui a dit au catéchisme c'était tout vrai, et il s'est probablement fighté avec tous les démons qui traînent pendant ces deux minutes. Il a donc acquis de l'expérience. Mais il a un problème. L'ange Gabriel (une actrice androgyne avec un strap sur les seins et des ailes de cormoran scotchées dans le dos) lui a bien clairement fait comprendre que quoiqu'il arrive il ira en enfer à sa mort parce que il s'est suicidé (c'est péché, c'est mal). Et l'enfer, il connaît, c'est pas cool. Malgré tout, Constantine chasse les démons et exorcise à tout va en espérant qu'à un moment dieu sera clément et lui accordera le paradis. Par dessus tout, il se moque de sa santé puisqu'il sait finalement qu'il n'aura aucune rédemption et que "quitte à aller en enfer de toute façon, autant y aller le plus vite possible". Par conséquent Constantine fume comme un pompier (le message est clair : "fumer tue" et si on a pas compris, le réalisateur nous propose un gros plan de la tranche du paquet de clopes pour qu'on lise bien "smoking can permettre diseases like cancer, impuissance, bad haleine et j'en passe". Il a donc un cancer des poumons très avancé et il ne lui reste au mieux que quelques semaines à vivre d'après son médecin (une top modèle de 25 ans très crédible dans ce rôle).
Bon, je crois que je vous ai conté tout le background psychologique du personnage (j'emploie ici des termes cinématographiques, ça me gêne un peu car je n'aime pas tomber là-dedans) et je vais à présenter mieux vous raconter l'histoire. Mexique. De nos jours. Deux autochtones grattent la terre sèche et aride près d'une route défoncée de ce pauvre pays. Ils sont habillés avec un pyjama et un vieux t-shirt délavé parce qu'ils sont pauvres comme tous leurs compatriotes et ils ont une moustache comme Zapata parce que ce sont des mexicains. Leur rêve ultime est sûrement de passer la frontière et d'aller réussir comme leur cousin Pancho qui a ouvert une usine de confection de pyjamas à San Diego. Les Mexicains ont dû beaucoup apprécier la façon dont ils sont vus à Hollywood. Il manque plus que le chapeau de paille aux acteurs, et qu'ils disent "caramba !" à chaque phrase. C'est insultant et rétrograde, comme tout le reste du film d'ailleurs. L'un des deux hommes, à force de fouiller, tombe sur une plaque en bois (je sais plus vraiment) et dessous il y a un drapeau nazi (croix gammée sur fond rouge, et là on sait que c'est très mal ce qu'il a trouvé, très vilain et plein de malice). Enveloppé dans ce drapeau, José (je l'appellerai ainsi dorénavant, en vous précisant qu'il s'agit de l'acteur Jesse Ramirez dont aucune photo n'est disponible sur le net) trouve une grosse dague fichtrement moche. Dès qu'il la prend dans sa main tremblante, quelque chose change en lui et il se met à tracer tout droit direction Los Angeles. Bon, au passage dès qu'il a fait 5 mètres il prend un 4x4 en pleine gueule mais le fait qu'il porte la dague le rend invincible, et aussi il saute la clôture grillagée de la frontière avec l'aisance du bouquetin des Alpes lorsqu'il est à flanc de falaise.
Bon, je crois que je vous ai conté tout le background psychologique du personnage (j'emploie ici des termes cinématographiques, ça me gêne un peu car je n'aime pas tomber là-dedans) et je vais à présenter mieux vous raconter l'histoire. Mexique. De nos jours. Deux autochtones grattent la terre sèche et aride près d'une route défoncée de ce pauvre pays. Ils sont habillés avec un pyjama et un vieux t-shirt délavé parce qu'ils sont pauvres comme tous leurs compatriotes et ils ont une moustache comme Zapata parce que ce sont des mexicains. Leur rêve ultime est sûrement de passer la frontière et d'aller réussir comme leur cousin Pancho qui a ouvert une usine de confection de pyjamas à San Diego. Les Mexicains ont dû beaucoup apprécier la façon dont ils sont vus à Hollywood. Il manque plus que le chapeau de paille aux acteurs, et qu'ils disent "caramba !" à chaque phrase. C'est insultant et rétrograde, comme tout le reste du film d'ailleurs. L'un des deux hommes, à force de fouiller, tombe sur une plaque en bois (je sais plus vraiment) et dessous il y a un drapeau nazi (croix gammée sur fond rouge, et là on sait que c'est très mal ce qu'il a trouvé, très vilain et plein de malice). Enveloppé dans ce drapeau, José (je l'appellerai ainsi dorénavant, en vous précisant qu'il s'agit de l'acteur Jesse Ramirez dont aucune photo n'est disponible sur le net) trouve une grosse dague fichtrement moche. Dès qu'il la prend dans sa main tremblante, quelque chose change en lui et il se met à tracer tout droit direction Los Angeles. Bon, au passage dès qu'il a fait 5 mètres il prend un 4x4 en pleine gueule mais le fait qu'il porte la dague le rend invincible, et aussi il saute la clôture grillagée de la frontière avec l'aisance du bouquetin des Alpes lorsqu'il est à flanc de falaise.
Un exorcisme à couteaux tirés ! Remarquez que Keanu Reeves désigne quelque chose avec son index gauche
Durant ces scènes, le réalisateur ose des plans foireux issus des tics clippesques de ses débuts. Bref, c'est insupportable. Ensuite, je crois qu'on voit une fille se suicider du haut d'un hôpital (rappelez vous, le suicide c'est mal), elle se jette dans le vide, elle casse une verrière. Enfin c'est nul, mais c'est important pour la suite, donc je vous le dis. Après y a la première scène avec Constantine : il effectue un exorcisme sur une jeune fille (mexicaine encore, mais vivant à LA -il leur arrive que des tuiles aux mexicains). Constantine est accompagné d'une tête à claque qui lui sert de chauffeur joué par le mec qui jouait dans "La Guerre des Stevens" sur France 2, un con appelé Shia LaBeouf, dans un rôle similaire à celui qu'il interprète dans I, Robot. J'en sais pas plus sur ce type, j'essaie d'éviter tout ce qui se rapporte à sa gueule :
Une tête à claque pour un rôle de sidekick de service, qui finit d'irriter le spectateur qui n'en demande pas tant.
Pour faire bref, la scène d'exorcisme est très physique, on sent Keanu Reeves très investit dans son rôle. Les mexicains jouent très mal, Keanu aussi, ils hurlent et agitent des croix partout. En dehors de ces réactions moyenâgeuses, le réalisateur nous gratifie pour la ènième fois de plans foireux ("je filme Keanu Reeves de haut et complètement à la verticale, et plusieurs fois de suite"). Et donc, enfin, on aperçoit le démon qui s'est introduit dans le corps de la jeune fille et en ressort par l'anus, dont voici une photo ci-dessous.
En dehors du fait que le design de cette chose est une catastrophe artistique, un naufrage esthétique digne de Godzilla, Independence Day et tous les films de Michael Bay, la bête ne fait pas bien peur, elle fait rigoler tellement elle est naze, ou bien soupirer très fort si la patience du spectateur est déjà à bout. C'est l'un des nombreux démons qui peuplent "l'enfer". L'enfer est donc très moche, mais on aurait dû s'en douter, c'est pour ça que les gens veulent pas y aller (enfin, ceux qui croient encore que ça existe). Au passage, j'en profite pour expliquer que, dans Constantine, l'enfer et le paradis sont des sortes de mondes parallèles au monde dans lequel vivent les vivants. L'enfer c'est finalement comme le monde réel mais avec un filtre rouge, des flammes en 3D partout, de l'orage et des éclairs, des carcasses de voitures carbonisées, des arbres en feu, des immeubles à moitié démolis et en combustion permanentes et bien sûr des démons très nombreux et vils. Quant au paradis, c'est comme le monde réel avec des nuages qui bordent l'écran, une musique composée d'un chœur qui chante d'une voix éthérée, une caméra "planante", pas âme (ou ange) qui vive et un filtre couleur sépia du plus mauvais goût. Manque plus que l'escalier roulant tout blanc. Enfin, deux représentations bourrées des clichés les plus putrides dont on nous chauffe les oreilles depuis 2000 ans, deux représentations qui sont là encore de dignes témoins de la valeur esthétique et artistique de Constantine : minable et méprisable. Penser que des gens ont reçu de l'argent pour mettre ce film en image m'empêche parfois de trouver le bien-être dont tout le monde à droit n'importe quand dans une journée ordinaire.
L'enfer / Le paradis...
Je vois que je m'égare de l'histoire. Puisque j'en ai ma claque, je vais vous résumer la suite très vite (le scénario tenant sur un post-it®). Une inspectrice de police (Rachel Weiz, rarement plus laide et repoussante que dans ce film, et si ce physique disgracieux était une volonté du réalisateur, il aura réussi au moins une chose) se trouve être la sœur jumelle de celle qui s'est suicidée. Sûre du fait que sa sœur n'aurait jamais mis fin à ses jours (parce qu'elle croit en jésus, donc elle sait que c'est PAS BIEN de faire ça), elle cherche à savoir qui l'a poussée à commettre cet acte. Le hasard lui faisant croiser Constantine (une chance dans une ville de 20 millions d'habitants), elle lui demande son aide non sans très grandes réticences de la part de ce dernier. Le jeu d'acteur de Keanu Reeves se situe alors à un niveau de la réticence que même Schwarzenegger doit lui envier. Quand Constantine décide de bien vouloir l'aider, les emmerdes commencent pour lui. Ses potes se font trucider les uns après les autres (mais proprement et furtivement, on n'aime pas le sang à Hollywood), les "associés du diable" lui mettent des bâtons dans les roues. Le sous-fifre de Satan est grimé en homme pour passer inaperçu. Bien sûr, il ressemble à un mafioso proxénète parce que c'est vrai que ces gens là représentent le malin, le méchant, le pas-bien. On note encore et toujours que l'originalité et l'invention n'étaient pas une priorité dans ce navet.
Au passage, une preuve de la laideur de Rachel Weisz dans ce film, à tel point qu'on dirait que le réalisateur vient de lui mettre un coup de pied dans la gueule, puis la montre du doigt.
A la fin, on se rend compte que toute cette histoire était un jeu entre Gabriel et le fils du diable (parce que le diable a un fils lui aussi comme le petit-jésus pour dieu), Gabriel voulant que tout le monde crève pour que seul ceux qui savent souffrir soient sauvés et puissent vivre dans un monde parfait. Oublions la morale nauséeuse et rétrograde qui se dégage de cet argument. L'ange Gabriel a donc fait des choses de son propre chef, a comploté derrière dieu, le fils du diable a fait pareil vis-à-vis de son papa. Le mexicain du début a servi à amener la dague moche jusqu'à la fille (Raquel Welch) car cette dernière est soit-disant la seule personne qui peut permettre au fils du diable de passer dans la dimension "notre monde à nous mortels". Mais grâce à Constantine qui veille au grain, la seule scène qui aurait pu être digne d'intérêt (un éventrage interne de l'actrice pour qu'enfin elle dégage du film) ne se réalise pas. Constantine sauve la fille et Gabriel se fait brûler ses ailes de cormoran asthmatique.
L'homme ci-dessus au premier plan s'appelle Francis Lawrence, il est responsable de ce merdier. Je le hais. Je te hais Francis. Notez qu'il désigne encore quelque chose du doigt, c'est une manie.
Et pour finir tout le film, le clou du spectacle, le passage qui enterre tous les espoirs, la scène qui fait qu'on passe du mépris pour ce film à la haine pure et simple : l'arrivée du diable. Ce n'est pas que la scène est pire qu'une autre dans le film, elle est aussi ridicule que tout le reste. Non, ce qui est regrettable, c'est de voir que le diable est interprété par le scandinave Peter Stormare. N'importe qui, je m'en fiche mais pas lui ! Pas le Karl Hungus de The Big Lebowski, pas cette idole, non, tout mais pas lui. Snif. Et en plus il surjoue, il cabotine, il se fait appeler "Lulu", on dirait une drag-queen et en plus il enlève gentiment son cancer à Constantine, qu'on aura donc même pas le plaisir de voir mourir définitivement. C'est donc avec tristesse, lorsque le générique de fin a débuté que j'ai quitté ma place de ce cinéma underground de Montauban, le seul qui possède encore une copie de ce film rempli de fumier. Je suis encore abasourdi par tant de nullité, déçu par Peter Stormare et tous les autres, peiné par ces deux heures et mes 9 euros perdus à jamais. J'avais en effet choisi de payer ma place au prix fort pour venir en aide à ce cinéma en perdition à la programmation originale et obsolète. Je me suis fait enculer.
Au revoir.
Constantine de Francis Lawrence avec Keanu Reeves, Rachel Weisz, Shia LaBeouf, Peter Stormare (2005)
Depuis le paradis, Keanu Reeves semble nous faire un doigt !
RépondreSupprimerTerrible...
RépondreSupprimerShia LabOeuf est déjà retombé dans l'oubli j'ai l'impression, grâce à son amazing stand-off dans Indiana Jones 4. C'est dommage car avec sa face de pine il aurait été tout indiqué pour incarner Karim Benzema dans le futur "Benzema, un portrait du XXIIème siècle".
TRIVIA DE TOUS LES DIABLES : Un second épisode de Constantine est en préparation, malgré le four et les volées de bois vert reçues par ce premier épisode qui aurait mieux fait de rester un working project.
RépondreSupprimerun bon gros LOL pour cet article! je l'ai vu en plus! nul nul nul!
RépondreSupprimerTRIVIA (suite): à la 59ème minute du film, un chien passe dans le cadre. C'est un authentique chien des quais dont le passage n'était pas prévu.
RépondreSupprimer" admettons qu'il faut respecter la religion catholique."
RépondreSupprimerGros con va !
D'ou tu te permet de critquer sans meme avoir lu les bd qui est un comic a la watchmen constantine est tout simplement unroman graphique difficile a adapter tout comme watchmen en bref le film retranscrit etonnament bien le comic pas comme certains
RépondreSupprimerS'il est si difficile à adapter, pourquoi le refiler à F. Lawrence qui est une merde ? Tu penses que les gens qui ont fait l'adaptation avaient pour but premier de faire un film qui retranscris le comic ? Moi, sans avoir lu le comic, je te réponds que NON. C'est surement pas avec un mec qui réalise les clips de Britney Spears et le scénariste de Profession Profileur (de Renny Harlin) appuyés par les producteurs de Starsky et Hutch (la merde avec Stiller), 13 fantomes et qui s'est aussi amusé à écrire le scénario des Enfants du mais 2, et pour finir le tout appuyé par la manne financière de cette petite boite de production philanthrope qu'est la Warner qu'on va avoir des gens qui pensent avant tout à faire un film fidèle au materiau d'origine. Faut arrêter de croire au père noël et constater que sur l'écran ce n'est qu'un étalage de pognon réalisé avec mauvais goût.
RépondreSupprimerJe le répète, j'ai pas lu les bd, je ne connais pas l'histoire de ce film. Je sais juste que Keanu Reeves n'est pas dans les bd c'est assez probable.
Le comics original s'appelle "Hellblazer" d'Alan Moore.
RépondreSupprimerMerci pour la précision. Connaissant le comics original, qu'as-tu pensé du film ?
Supprimerce n'est pas rédigé objectivement, ça n'a pas lieux d'être, ton article est encore plus mauvais que le film.
RépondreSupprimer"ton article est encore plus mauvais que le film" ouch, ça fait mal ça...
SupprimerOuais ça fait réfléchir... Merci Dr Bill de trouver des répliques aussi brillantes, ça me fait ma journée.
SupprimerTon article n'est pas objectif, ta critique est encore plus mauvaise que le film que tu descends.
RépondreSupprimerEt ça vaut le coup de me l'écrire deux fois.
SupprimerCher Dr.Bill,
SupprimerCher confrère,
Sache qu'il est de notoriété publique de considérer une critique d'une oeuvre d'art, négative de surcroît, comme une réaction non objective de la part d'un(e) quidam(e) suscitée par la susdite oeuvre.
Si tu veux une réaction objective de Constantine, je pense qu'elle serait la suivante :
Film fantastique américain de F. Lawrence avec Keanu Reeves, adapté du comic "Hellblazer" d'Alan Moore. Keanu Reeves interprète un exorciste cancéreux se retrouvant au milieu d'une lutte grotesque entre l'Ange Gabriel et le fils de Lucifer. Une réflexion pleine de clichés, sans audace et sans intérêt sur l'existence de l'au-delà et sur la question du suicide dans un cadre religieux est entreprise. Si vous avez la possibilité de vous offrir ce film en dvd, vhs ou blu-ray, marchez dessus du pied gauche, cela vous portera chance.
La prose du rédacteur de cette critique n'est certes pas des meilleures, et il est honnête de le reconnaitre. Mais il semble que la rédaction a été réalisée "à chaud", brouillée par la colère et le courroux engendrés par la piètre qualité et le prix exorbitant de la place de cinéma pour aller voir CETTE MERDE.
J'espère, cher confrère avoir pu t'aider à analyser les raisons de ton commentaire lapidaire. L'auteur de la critique me souffle que, de toute manière, il s'en bat les testicules (de ton commentaire).
:D Ce professeur me plaît beaucoup et j'espère qu'on aura l'occasion de le voir refaire un tour par ici de temps en temps !
SupprimerConstantine= consternant mais c'est drole
RépondreSupprimerJe me suis fait enculé "é" !
RépondreSupprimerComme quoi on peut dire plein de choses sans savoir écrire.
En réalité ce film est très bon !
"C'est Constantine, John Constantine, pauvres cons..."
T'es sérieux? Tu dis "Je me suis fait enculé" avec "é"? Tu me dis que c'est ça la bonne façon de l'écrire? T'es séééééérieux là??
SupprimerTu m'as fait ma soirée...
Reviens quand tu veux ;)
C'est toujours très facile de critiquer surtout quand on reste planqué derrière son clavier.
RépondreSupprimerCette critique est en aucun cas constructive et objective et même si Francis Lawrence n'est pas un immense réalisateur, je pense qu'il faut au minimum respecter son travail et sa carrière. Faire des clips pour Britney Spears ou Lady Gaga n'est peut-être pas super classe comme l'auteur le prétend mais quand on connait un peu le milieu, ce n'est pas le premier venu qui se retrouve à la tête d'un clip de plusieurs milliers de dollars, il faut avoir une réputation et un savoir-faire pour ça.
Il n'y a aucun risque à faire une critique de ce genre, par contre, pour réaliser un film...c'est autre chose!!
Merci pour ton commentaire, Anonyme.
SupprimerDéjà merci de m'apprendre que Britney Spears et Lady Gaga arrivent à réaliser des clips avec seulement plusieurs milliers de dollars. J'aurais plutôt dit quelques millions. Mais qu'est-ce que j'en sais? Je suis juste un connard planqué derrière mon clavier.
Hier je suis allé me faire masser. La jeune masseuse m'a détruit le dos, elle m'a explosé les lombaires, elle m'a niqué les épaules, j'ai mal partout, je me suis pas senti délassé après coup. J'aurais tendance à dire que c'est une mauvaise masseuse. Mais heureusement que tu es là Anonyme pour me dire que j'ai pas le droit de dire ça' En effet, qui suis-je? Je suis PAS masseur, je ne peux pas juger.
Après ça, je suis allé chez Séphora acheter un parfum. J'en ai senti plusieurs qui sentaient littéralement la merde, un autre qui puait des pieds, un dernier qui fouettait l'ail! J'aurais tendance à dire que ces parfums sont mauvais. Ah mais non, j'ai pas le droit de dire ça! Je ne suis pas un parfumeur, je ne suis pas un Nez! Seulement un connard planqué derrière mon clavier.
Ensuite, hop, j'ai voulu me faire un petit resto, surtout qu'avec tout le parfum à l'ail sur moi, j'étais sûr d'avoir de la place! Je commande une magnifique entrecôte et j'attends les étoiles dans les yeux. Malheur pour moi, l'entrecôte était trop cuite, presque cramée, la viande était élastique, avec un goût de gras rance assez révélateur. J'étais outré et mécontent. Mais je me suis repris à temps! Je suis pas cuisinier, je ne suis pas un éleveur de boeuf non plus! Je ne suis donc pas habilité à manifester une critique envers ces gens!
Bon et puis merde, je suis rentré chez moi, y avait un match à la télé! Arsenal Marseille ! Le match de la dernière chance pour l'OM pour espérer aller un Europa League! Et merde, ils ont perdu 2-0 sans rien montrer, sans créer la moindre attaque, sans génie. On peut le dire, ils ont été nuls. Ah mais non! Je peux pas le dire! Je ne suis pas une footballeur professionnel! Je suis un connard olanqué derrière mon clavier, j'y connais rien au foot. Merci Anonyme de m'avoir ouvert les yeux! Connard.
Ton message prouve bien ton ouverture d'esprit et que ton vocabulaire semble être particuliérement riche.
SupprimerInsulter les gens n'avance à rien, je trouve simplement indécent d'écrire une critique qui n'a aucune structure et aucun point de vue pertinent.
Si c'est juste pour cracher au visage d'un mec qui a bossé pour réaliser un film, je n'en vois pas l'intérêt et je persiste à dire qu'il est plus facile de parler que de faire.
En ce qui concerne le budget des clips, quand je parle en milliers d'euros, c'est naturellement en centaines, vu les artistes cités, je pensais que c'était évident mais bon...
Ouais c'est vrai c'est pas fin. J'aurais dû te laisser dire tes inepties et t'ignorer superbement. Mais comme je reste un connard planqué derrière mon clavier, je t'ai bêtement répondu. Je sais que les deux rédacteurs principaux ne seront pas d'accord avec ce que je vais te dire, mais je t'invite à passer ton chemin.
Supprimer« Faire des clips pour Britney Spears ou Lady Gaga n'est peut-être pas super classe mais quand on connaît un peu le milieu... » : l'Empire du Milieu ? la Mafia ? les Films du Milieu ? Il faut préciser, cette expression étant à la fois tellement vague et tellement prétentieuse !
Supprimer« ... ce n'est pas le premier venu qui se retrouve à la tête d'un clip de plusieurs milliers de dollars, il faut avoir une réputation et un savoir-faire pour ça » : oui, la réputation d'un yes man, le savoir faire d'un demi-habile, l'imaginaire et l'exigence artistique d'un adolescent prolongé. Et la cupidité d'un loup de Broadway Street (où se trouvent les studios de MTV).
Du Hamsterjovial comme on l'aime, simple, précis, efficace. Knock-out.
SupprimerQuand je parle du "milieu", je parle naturellement de la production audiovisuelle et plus particulièrement de la production de vidéo-clip. J’ai travaillé, quelques années, pour ce type de production et il n'y avait aucune prétention a utiliser le terme de « milieu », bien moins en tout cas que de traiter Francis Lawrence de merde!
SupprimerMais quand on veut pas comprendre…
Se retrouver à la réalisation d’un clip de Britney Spears ou Lady Gaga demande quand même beaucoup de travail et de préparation, faut constituer un dossier, défendre son point de vue car il peut arriver que plusieurs réalisateurs soient en compétition pour le même projet.
Je le dis et je le répète que ce n’est pas le premier imbécile venu qui se trouve à la réa d’une production de cette envergure.
Après vous êtes libre d’aimer son travail ou pas, pour ma part, je préfère largement les réalisations de Mark Romanek, David Fincher ou Jonathan Glazer qui transcendaient véritablement l’art du clip.
Maintenant Hamsterjovial, à ton tour d’être précis quand tu le traites de demi-habile, pourquoi employer ce terme?
Tu n’aimes pas son découpage technique, sa mise en scène?? Sois plus explicite.
Un point pour vous, anonyme : je ne saurais parler spécifiquement des clips de Francis Lawrence. En réalité, j'ai établi une corrélation entre :
Supprimer- primo, l'expérience cuisante de deux longs métrages de fiction exécutés par Francis Lawrence ('Constantine' et 'Je suis une légende'), desquels je ne sauverais RIEN (on voit parfois des films de « pur divertissement » ayant abdiqué toute ambition narrative ou esthétique dans lesquels, néanmoins, il reste des scènes, des plans, des idées dignes d'intérêt ponctuel, mais en l'occurence ce fut pour moi le néant complet, ce qui est d'autant plus accablant que ces deux films affichent, pour leur part, des prétentions — quand une ambition foire à tout point de vue, elle devient prétention —, au moins métaphysiques). En ce qui concerne les longs métrages signés Lawrence, j'ai ensuite arrêté et je ne me suis donc pas infligé les 'Hunger Games' car il y a une limite à la curiosité, comme au masochisme et à la perte de temps.
- secundo, la vision récurrente, et tout aussi accablante, des clips des années 2000 (entre autres des chanteurs précédemment évoqués mais aussi de Jennifer Lopez et de Justin Timberlake, puisque Francis Lawrence semble avoir également œuvré pour ces derniers), même si je ne saurais jurer en avoir vus d'effectivement réalisés par Lawrence. N'ayant personnellement aucun goût pour la musique des chanteurs en question, j'ai parfois naïvement espéré trouver dans lesdits clips un tant soit peu d'incarnation, de réalité physique, de présence corporelle, or à ma connaissance il y en a plus dans le moindre film burlesque, la moindre comédie musicale, le moindre film d'arts martiaux ou pornographique que dans 99% des clips musicaux des années 2000 que j'ai dû soutenir du regard. Le fait que plusieurs postulants aient été mis en concurrence pour décrocher la réalisation de tel ou tel clip ne valorise nullement le lauréat à mes yeux. Que le vocabulaire et les procédures de la finance et de l'économie (appel d'offre, franchise, retour sur investissement, etc.) soient désormais omniprésents, c'est une chose (à la limite, ce n'est que l'accomplissement d'une tendance qui a toujours existé, pas seulement pour les clips mais aussi pour le cinéma dit « de divertissement »), mais c'en serait une tout autre pour moi de faire de ce phénomène un critère de qualité ou de valeur (surtout au regard des résultats sur l'écran, le grand comme le petit).
- tertio, ce qui migre, précisément, de l'imagerie dominante du clip (ici, je ne peux pas employer le terme d'« esthétique ») dans les deux longs métrages de Lawrence que j'ai pu voir. À la limite, j'accepte de n'avoir pas mon mot à dire dans le domaine du clip, tant il m'est épidermiquement étranger. Mais lorsque ladite imagerie contamine le cinéma, je reprends mes billes de cinéphile (même si cette contamination ne date malheureusement pas d'hier). À ce niveau, on n'emploie plus les termes hérités du cinéma qu'abusivement, ou sur un plan purement technique : il ne s'agit plus de découpage, de montage, de mise en scène, de lumière, de champ et de hors-champ, d'espace sonore, de rythmique concertée des image et des sons, mais d'une suite d'effets et de stimuli, de flux et de recyclages, de désincarnations et d'artifices, de pulsations stroboscopiques et de réflexes conditionnés.
Sur la base cette triple expérience (longs métrages calamiteux de Francis Lawrence + rejet massif des clips des stars de la pop des années 2000 + rejet de cette esthétique du clip appliquée aux films), vous pourrez toujours dire que j'ai opéré un raccourci en vouant aux gémonies le Francis Lawrence réalisateur de clips, que je ne connais pas spécifiquement. Force m'est de le reconnaître, mais quelque chose me dit que cela ne m'empêchera pas de dormir.
Cette fois-ci, je trouve ton avis détaillé et intéressant Hamsterjovial!
SupprimerFaut oeuvrer sur ce blog!!
Je ne partage pas totalement tes conclusions, il y a quand même plusieurs clips datant des années 2000, je pense notamment à ceux de Mark Romanek que je t'invite à découvrir mais il est vrai que depuis en gros 2006, la qualité des clips baisse dangereusement.
Je ne suis pas un défenseur absolu du travail de Francis Lawrence loin de là mais ça m'attriste toujours quand on s'en prend aussi facilement au travail de quelqu'un, merci de relever le débat Hamsterjovial!
Je m'étais laissé dire que 'Photo Obsession', dudit Mark Romanek, n'était pas mal. Étant sensible à l'esprit de concorde dont tu fais preuve, et malgré mes fortes préventions dans ce domaine, je tâcherai de voir ses clips !
SupprimerJ'ajoute cependant que le dézingage (souvent hilarant) que pratiquent parfois les rédacteurs de ce blog n'est que l'envers d'un véritable amour du cinéma, qu'ils ont maintes fois argumenté à proportion...
Oui, tu fais bien de le rappeler ! :D Nous, à force, on a pas toujours le courage de le faire...
SupprimerQuant à Mark Romanek, j'avais également plutôt apprécié son Photo Obsession, surtout pour Robin Williams. Un thriller honnête, quoi, auquel l'acteur apportait un intérêt supplémentaire. Par contre, son Never Let Me Go ne m'a guère convaincu, même si ça n'est pas vraiment honteux ou méprisable :
http://ilaose.blogspot.com/2011/02/never-let-me-go.html
Il en a réalisé un paquet, de clips !
RépondreSupprimerhttp://en.wikipedia.org/wiki/Francis_Lawrence
Par contre, sa tronche m'inquiète, il fait beaucoup plus que 42 ans, il en paraît facile 50.
Le film n'est pas extraordinaire c'est vrai mais cet article réussit l'exploit d'être encore plus mauvais et encore plus prétentieux.... impressionnant.
RépondreSupprimerOui, c'est surement la consternation causée par le visionage de ce film qui a rendu fou le rédacteur de cet article.
Supprimer