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19 novembre 2010

L'Etrange Noël de Mr Jack

Qui est passé à travers ? Qui n'a pas vu ce film ?! Personne... On a tous dans notre entourage un gothique mal dans sa peau qui nous a calfeutré devant ce dessin-animé à un moment de notre vie. Un moment particulièrement pénible, telle une épreuve que l'on croit devoir franchir avec son proche dans le cadre de sa cure de désintoxication. L'homme derrière ce brillant guet-apens, l'auteur de cet anti-stress pour grands malades n'est pourtant pas celui que l'on croit. Évacuez de vos tronches abîmées l'image désagréable d'un grand dadais aux lunettes teintées surmonté d'une serpillière dégueulasse en guise de cuir chevelu ; et imaginez plutôt un cadavre ambulant n'ayant jamais vu la lumière du jour, comme poussé dans l'ombre par le premier. Dit plus simplement : oubliez deux minutes Tim Burton et pensez donc à Henry Selick.

Henry Selick est le réalisateur de L’Étrange Noël de Jack Lang (A Christmas Carole before a Nightmare en VO). Et pourtant... Et pourtant c'est bien l'énorme nom de Tim Burton's qu'on voit sur l'affiche du film, et il faut avoir les yeux bien affutés pour lire, tout en bas et en bleu nuit sur bleu foncé, le doux patronyme d'Henry Selick, pourtant auteur de ce film, culte pour tout un tas d'enflures schizophrènes.



Henry Selick a attendu 16 ans et la parution de Coraline (œuvre phare pour les mêmes individus "à problèmes") pour véritablement sortir de l'ombre de son aïeul Tim Burton. Ce dernier a tendance à lui attribuer ses plus gros films merdeux. Ainsi, Big Fish, Charlie & la Chocolaterie, Animal l'Animal et Corpse Bride sont tous les quatre des films d'Henry Selick aux yeux bigleux de Tim Burton. Mais Étrange Noël de Mister Jack, L', est un film que Burton considère avoir réalisé, parce qu'il l'aime particulièrement, c'est son "bébé" répète t-il à longueurs d'interviews en arrondissant ses mains près de son cœur sans vie.



De son côté, Henry Selick a certes profité de la renommée de son cousin Tim Burton lors de la sortie de son premier film, en ayant bien conscience que son nom était très vendeur auprès de la jeune populace sous morphine, mais il en a ensuite pâti pendant de longues années... Et, si vous m'avez bien suivi, c'est cette injustice que je voulais ici mettre en lumière. Normalement, même en loupant quelques phrases et en me lisant en diagonale, vous avez cerné l'idée.


L'Etrange Noël de Mr Jack de Henry Selick (1993)

10 commentaires:

  1. Je l'ai vu ! En 2010 pour la première fois mais je l'ai vu.
    A vrai dire, c'est l'un des "Burton" que je préfère. Pourquoi ? Facile. On n'y voit ni la gueule de Depp ni celle de Bonham Carter. Fastoche.

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  2. Film stupide où l'on voit de la laideur et de la bêtise pendant 1h30. Naufrage complet.

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  3. Un jugement radical de rigueur :)

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  4. Allez tous vous faire foutre avec votre article de merde qui sert à rien!!!!

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    1. Ok !


      (rappel : ne pas toucher à ce film de merde)

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  5. C'est vrais que c'est dommage que la popularité de Tim Burton cache le talent de Henri Selick mais delà critiquer Tim Burton en le jugeant de superstar névrosé pour un public de gothique au gout macabre et au bord du suicide (alors quand général le public qui apprécie les films de Tim Burton ce ne sont pas toujours ce que l'ont coie) je trouve celà un peu trop facile.
    C'est oublié que les deux hommes ont souvent travailée ensemble et s'apprécient tout les deux beaucoup. Et puis à la base, le film s'inspire d'un poème écrit par Tim Burton.

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  6. Je suis d'accord avec Alicia. J'ai été gèné en regardant ce film et je me suis dit "Merde !" en pensant que j'avais passé 1h30 avec des cons laids et bêtes qui n'ont que de veules projets petits, mesquins et glauques...

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  7. Hé oui. Auguste Maquet est au Père-Lachaise avec la liste de "ses" chefs-d'oeuvre gravés dans le marbre de sa stèle. Et Alexandre Dumas est au Panthéon avec les titres de "ses" (mêmes) chefs-d'oeuvre gravés dans la mémoire des peuples.
    La vie d'artiste est injuste.
    Lisa Fremont.

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