tag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post309888855386695505..comments2023-10-30T09:08:55.507+01:00Comments on Il a osé !: La Femme des sablesFélixhttp://www.blogger.com/profile/08205543965279106067noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-15606408047033770752013-08-19T21:59:08.367+02:002013-08-19T21:59:08.367+02:00Bonsoir, j'avais écrit le bien que je pensais ...Bonsoir, j'avais écrit le bien que je pensais de ce film qui est une vraie expérience cinématographique. http://dasola.canalblog.com/archives/2007/05/23/5205581.html Bonne soirée.dasolahttp://dasola.canalblog.comnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-22166871448004157712013-05-21T10:10:36.636+02:002013-05-21T10:10:36.636+02:00Les éditos qui apparaissent dans la bande de droit...Les éditos qui apparaissent dans la bande de droite sur la page principale du blog apparaissent aussi dans la page "Editos", accompagnés d'illustrations. Je t'invite à découvrir celle du dernier édito ici : http://ilaose.blogspot.com/p/editos.html :)Rémihttps://www.blogger.com/profile/17115380878533456312noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-44018675873057109432013-05-20T22:19:54.085+02:002013-05-20T22:19:54.085+02:00A propos de votre édito sur Hitchcock en pub Slim ...A propos de votre édito sur Hitchcock en pub Slim fast... C'est rigolo, parce qu'il l'a faite lui-même! <br />Enfin, presque. Dans le film "Lifeboat" dont l'action se déroule en un lieu unique, un canot de sauvetage, il s'était demandé comment régler son habituelle apparition. A l'époque il suivait un régime. Il a donc eu l'idée de faire son cameo dans un journal, avec une pub pour un produit amaigrissant. On l'y voit sur 2 photos, style "avant" / "après". <br />Ceci mis à part, je suis 100% d'accord avec cet édito!Zila Fremontonoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-87298173276939546092013-05-19T12:38:08.091+02:002013-05-19T12:38:08.091+02:00Lecture intéressante. Mais le film parle alors de ...Lecture intéressante. Mais le film parle alors de l'accomplissement au sein d'un tout oppressant, contraignant, et donc parle aussi de liberté et de privation. Au sens large bien sûr. L'entomologiste travaille uniquement pour sa survie en milieu carcéral, et Teshigahara étend ça à une métaphore de l'humain qui, même quand il se croit libre, ne travaille peut-être qu'à la même chose : organiser sa survie face à des contraintes plus ou moins conscientes et explicites imposées par tout un tas de choses parmi lesquelles compte la société. Qu'on soit dans le particulier ou dans le général, la liberté et sa privation restent donc un sujet du film, et pas des moindres.Rémihttps://www.blogger.com/profile/17115380878533456312noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-7630630974726095610.post-89683345648344680762013-05-19T11:24:32.380+02:002013-05-19T11:24:32.380+02:00Je suis aussi enfermé dans ma réflexion sur ce fil...Je suis aussi enfermé dans ma réflexion sur ce film qu'un entomologiste dans un entonnoir de sables. C'est un film très beau par ce qu'il associe la friabilité de la société des grains de sables en dunes à celle de l'empathie des hommes en meutes. Beau parce que Teshigahara filme aussi bien le sable que les corps humains (à ce titre les scènes pulsionnelles, de la première apparition du corps nu ensablé de la femme à la bataille viol-ante en passant par les caresses destinées à faire tomber le sable sont parmi les plus prenantes). De ce matériau à l'étude (le grain de sable humain, pris malgré lui dans une tempête qu'on pourrait voir comme une allégorie du totalitarisme collectiviste voisin) on apprend bien vite que le piqueur d'insectes se retrouve tout aussi vite cloué que ceux qu'il n'hésite pourtant pas à priver de leur vie. Et il ne faut pas longtemps au scientifique un brin sophiste (qui à sa première rencontre croit savoir mieux que la femme des sables ce qu'est le sable) pour perdre de vue sa tenue de ville : ses pulsions et ses instincts le rattrapent. Il manque d'eau, de contact et puis il l'avoue lui-même : "Nous sommes des animaux" bien qu'il ne parvienne pas à gagner son sucre en cédant entièrement à l'animalité, à la bestialité de l'injustice. "On ne peut pas battre la nature dit-il au début" et il a raison.<br /><br />Le film pourrait en rester là mais j'ai aimé qu'il poursuive.<br /><br />C'est justement en découvrant ce qu'est réellement le sable, c'est-à-dire lui-même, en comprenant que le grain le plus insignifiant et le plus futile à première vue pouvait produire contre toute attente le plus grand des biens (l'eau - argument qu'il moquait au début), que le grain d'homme en vient à se sentir investi d'un possible. Reconversion inattendue, le voilà devenu miroir d'un grain de verre, qui va produire lentement mais sûrement sa propre réserve, notant (pour qui ? peu importe, pour quelqu'un, un jour) ses découvertes sur l'étonnant phénomène et sacrifiant pour cela sa propre liberté, sacrifiant ainsi au parallélisme, devenant lui-même sujet d'étude, le grain d'homme rejetant sciemment la liberté pour s'insérer dans un tout, plus grand que lui, et travailler non pour la gloire, comme il l'avait prédit auparavant, mais pour la science de la nature, qu'il ne pourra de toute manière pas battre. Autant, alors, travailler avec elle, de concert.<br /><br />C'est un film très réussi, je trouve, non pas sur la liberté ou sa privation, mais sur l'accomplissement au sein d'un tout.<br />P.E. Geoffroyhttps://www.blogger.com/profile/07828023816686301387noreply@blogger.com