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27 mai 2021

Mon Roi

Maïwenn-Bercot-Cassel. Regardez-nous bien dans les yeux. Ce film, c'est sans nous. Pour rappel, on a toujours fait ça gratis, malgré les appels du pied réguliers de DvdTrafic qui nous propose souvent un trafic de dvds. C'est un blog à but non-lucratif, association loi 1901, journal officiel du douze avril deux-mille-trois. Certes on pourrait faire une petite cagnotte Litchi. Chacun met un peu de sa paye et on mate Mon Roi si on touche la barre des 5 ou 6 euros (on réfléchit à voix haute, c'est pas acté). Mais même cette démarche prendrait du temps, et le film doit bien durer ses deux heures à coups de crises de nerfs, de crises d'angoisse, de crises d'hémorroïdes et d'épilepsie, de baisers à pleine gueule entre deux pervers narcissiques insupportables, de crêpages de chignons, de déferlantes de larmes passionnelles et de prise d'otage d'un spectateur forcément obnubilé par un sous-feuilleton racoleur, la gueule plongée dans ce plat infect tel le personnage du père interprété par le pauvre Jean-Jacques Annaud dans la scène de cauchemar d'ADN (un nœud coulant dans l'histoire de notre cinéphagie), les narines encore pleines de soupe à la tomate et à la grimace (on ne fait qu'extrapoler à partir de la bande-annonce de Mon Roi, entraperçue il y a six ans, déjà trop longue, et d'une affiche pénible qu'on ne mettra pas en exergue sur nos pages, au profit de notre 11 idéal pour l'Euro 2021, notre compo de rêve, pour l'éternité). Résumé du contenu de cette critique : nous n'avons pas vu et ne verrons jamais ce film. Ultime rappel : taux horaire d'un blogueur ciné de quinze ans d'expérience en 2021 = null
 
 


Mon roi de Maïwenn Le Besco avec Vincent Cassel et Emmanuel Macron (2015)

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