On a très souvent relié la saga Fast & Furious à la célèbre série de jeux vidéo Final Fantasy. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit de deux franchises fort lucratives dont les initiales, FF, sont en tous points identiques, et qui ont toutes deux connu un tournant décisif lors de leur 7ème épisode. Final Fantasy VII, c'est près de 10 millions d'exemplaires vendus à travers le monde, c'est la mondialisation des RPG et l'un des premiers grands succès de la Playstation de Sony, ainsi mise sur orbite. Fast & Furious 7, c'est la mort dramatique de Paul Walker, c'est un film en forme de point d'interrogation et une saga en suspens... Dans les deux cas, le 7ème épisode marque un tournant, pour le meilleur ou pour le pire. Les franchises, toutes deux destinées à un public adolescent plutôt masculin, apparaissent ainsi intimement reliées et, dans les deux cas, peu de personnes se souviennent des sixièmes opus, toujours dans l'ombre du suivant et parfois même aussi du précédent. C'est le cas de Fast & Furious 6 !
Fast & Furious 6 apparaît très vite comme un épisode de transition, après un cinquième volet infiniment supérieur et, donc, avant un virage crucial pour la suite de la série. A l'approche d'un tel virage, en général, on freine et on rétrograde, ce qui la fout mal pour un tel film : ça donne cet épisode sans charme ni relief où seul The Rock surnage un peu. L'acteur bodybuildé, qui prouve à chacune de ses apparitions publiques qu'il a très vraisemblablement de l'humour, sort quelques répliques bien senties et tout à fait débiles, avec un réel talent de comédien : à un moment, il déboule dans une pièce (un type comme ça déboule forcément dans une pièce, il n'entre pas) et gueule "Hey, fermez tous vos gueules !" alors que strictement personne ne cause, mais The Rock aime simplement balancer ça pour préparer le terrain à son petit texte, et ça fait son petit effet ! Bref, à part quelques éclairs du sympathique Dwayne Johnson, on s'ennuie ferme devant FF6 et on repense avec nostalgie au cinquième volet, que l'on revoit encore à la hausse comme un film de braquage tout à fait honnête et bien ficelé.
Inutile de dire que ce sixième film raté a aujourd'hui un goût particulièrement amer... Le beau Paul Walker y perd un temps fou, un temps qu'on lui rendra jamais, pour préparer une suite qu'il ne pourra jamais voir... C'est d'une tristesse ! On ne compte pas le nombre de scènes où l'acteur survit à une acrobatie bien plus risquée que celle qui lui a été fatale il y a deux ans. Le grand évènement de ce sixième volet, c'est aussi le retour en fanfare de Michelle Rodriguez, dont on croyait le personnage mort dans le numéro 4. Un petit flashback nous apprend que son terrible accident de voiture n'était pas si grave que ça, que les flammes et les explosions n'avaient pas réellement suffit à avoir sa peau. Tout ça est désormais de très très mauvais goût... Cela me rappelle ma mère. Ma maman, dont la conduite sportive n'est un modèle pour personne, me dit souvent, quand elle est sur le siège passager, à cran, tandis que je suis au volant, trop prudent : "On accélère dans les virages, pour prendre de la vitesse, on ne freine pas. Accélère !". Je lui rappelle souvent les dernières paroles du regretté Ayron Senna, ces mêmes paroles qu'il aurait fallu chuchoter aux producteurs de Fast & Furious 6. Les connaissez-vous ? "On accélère dans les viraaaaaaaaaaaaaaa".
Fast & Furious 6 apparaît très vite comme un épisode de transition, après un cinquième volet infiniment supérieur et, donc, avant un virage crucial pour la suite de la série. A l'approche d'un tel virage, en général, on freine et on rétrograde, ce qui la fout mal pour un tel film : ça donne cet épisode sans charme ni relief où seul The Rock surnage un peu. L'acteur bodybuildé, qui prouve à chacune de ses apparitions publiques qu'il a très vraisemblablement de l'humour, sort quelques répliques bien senties et tout à fait débiles, avec un réel talent de comédien : à un moment, il déboule dans une pièce (un type comme ça déboule forcément dans une pièce, il n'entre pas) et gueule "Hey, fermez tous vos gueules !" alors que strictement personne ne cause, mais The Rock aime simplement balancer ça pour préparer le terrain à son petit texte, et ça fait son petit effet ! Bref, à part quelques éclairs du sympathique Dwayne Johnson, on s'ennuie ferme devant FF6 et on repense avec nostalgie au cinquième volet, que l'on revoit encore à la hausse comme un film de braquage tout à fait honnête et bien ficelé.
Inutile de dire que ce sixième film raté a aujourd'hui un goût particulièrement amer... Le beau Paul Walker y perd un temps fou, un temps qu'on lui rendra jamais, pour préparer une suite qu'il ne pourra jamais voir... C'est d'une tristesse ! On ne compte pas le nombre de scènes où l'acteur survit à une acrobatie bien plus risquée que celle qui lui a été fatale il y a deux ans. Le grand évènement de ce sixième volet, c'est aussi le retour en fanfare de Michelle Rodriguez, dont on croyait le personnage mort dans le numéro 4. Un petit flashback nous apprend que son terrible accident de voiture n'était pas si grave que ça, que les flammes et les explosions n'avaient pas réellement suffit à avoir sa peau. Tout ça est désormais de très très mauvais goût... Cela me rappelle ma mère. Ma maman, dont la conduite sportive n'est un modèle pour personne, me dit souvent, quand elle est sur le siège passager, à cran, tandis que je suis au volant, trop prudent : "On accélère dans les virages, pour prendre de la vitesse, on ne freine pas. Accélère !". Je lui rappelle souvent les dernières paroles du regretté Ayron Senna, ces mêmes paroles qu'il aurait fallu chuchoter aux producteurs de Fast & Furious 6. Les connaissez-vous ? "On accélère dans les viraaaaaaaaaaaaaaa".
Fast & Furious 6 de Justin Lin avec Vin Diesel, Paul Walker, Dwayne Johnson, Michelle Rodriguez, Jordana Brewster, Luke Evans, Gal Gadot et Gina Carano (2013)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire